Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 14 Février 2023
Le festival Hôshin est un événement important du lycée Shûchiin, et toutes les classes se mettent en quatre pour les préparations ! De son côté, Shirogane voit cette date comme un deadline : Parce qu'il partira étudier à l'étranger, il estime qu'il doit déclarer ses sentiments à Kaguya d'ici là, si cette dernière n'a pas fait le premier pas entre temps. Mais du côté de la demoiselle, qu'en est-il ? S'avouera-t-elle enfin ses sentiments pour le président du BDE ?
Quelle promesse plantée par les dernières pages du onzième tome de Kaguya-sama: Love is War ! Alors qu'Aka Akasaka nous promet le classique arc du festival lycéen, son protagoniste projette de faire sa déclaration à Kaguya, en bonne et due forme, si rien ne progresse entre eux d'ici la fin de l'événement. Pétard mouillé comme les comédies romantiques savent si bien le faire ? Difficile de savoir dans l'immédiat, mais tout ce que ce 12e opus plante semble nous diriger vers de véritables avancées sentimentales. Et quand on sait que l'auteur a toujours su entretenir son casting et le faire progresser, reléguer cette piste au rang de farce scénaristique serait surprenant.
Malgré cette attente, tout le tome se construit sur une succession de scénario à l'objectif similaire : Préparer le festival Hôshin, en prenant le point de vue des différents membres du BDE. Des duels amoureux aux simples déboires, Aka Akasaka aboutit à un volume finalement très classique dans la forme, mais toujours aussi efficace dans son humour, grâce aux situations qui se renouvellent délicieusement d'un épisode à un autre. Rien de réellement neuf au sein du manga, donc, si ce n'est cette piste plus sérieuse qui s'installe, cette trame liée aux sentiments réciproques de Shirogane et Kaguya, que tous deux semblent au moins s'admettre plus franchement.
C'est justement par de petits moments ci et là qu'on sent une volonté d'aller plus loin. Après douze volets, Aka Akasaka semble avoir l'envie de faire quelque chose de plus sincère entre ses deux têtes d'affiche. Par de micro-scènes, et par l'émergence d'un flashback fort de plusieurs symboliques. Rien que pour ce segment, il y a de quoi avoir hâte de déjà tenir le treizième volume entre les mains.
Sur une allure de fausse routine, Kaguya-sama : Love is War aborde ainsi un arc qui pourrait devenir important dans toute la trame de la série. Outre les moments délirants passés aux côtés des membres du BDE, on en attend beaucoup du fameux festival Hôshin, en se demandant jusqu'où l'auteur décantera la situation amoureuse entre Shirogane et Kaguya.