Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.1 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.1 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.1 : Critiques Le 25 septembre 1890, San Diego Beach

Steel Ball Run - JoJo no Kimyôna bôken

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Janvier 2013

Enfin!!
On peut dire qu’on l’aura attendu celui là! Cela fait des années que les fans de Jojo (et ils sont nombreux dans la « Jojo’s army ») rêvent de voir débarquer dans nos vertes contrées le mythique Steel Ball Run…et bien c’est désormais chose faite, le saint Graal est à portée de main.

Pour rappel, Jojo’s bizarre adventure est l’œuvre de toute une vie de la part d’un auteur de génie, à savoir Hirohiko Araki, qui commence la première partie de ce titre en 1987, soit il y a plus de 25 ans. Cette série, relatant les aventures rocambolesques de la lignée Joestar, est découpée en différentes parties bien distinctes mais liées. Chacune d’entre elles se placent dans une époque bien précise et dans une ambiance bien particulière lié à un genre cinématographique.
Après le film de mafieux dans la partie 5 et les films de prisons dans la très décevante ou tout du moins perturbante partie 6, cette fois l’auteur nous plonge dans les western au travers d’une course exceptionnelle qui va s’étendre sur tout le territoire des Etats Unis !

La première question qu’on peut se poser est liée à l’époque dans laquelle se situe cette nouvelle partie. Alors que la première phase qui mettait en scène Jonathan Joestar se situait dans l’Angleterre Victorienne des années 1880, les suivantes mettaient en scène les descendants du premier héros jusqu’à nous amener en 2011 ! Pourquoi alors se retrouver en 1890 aux Etats Unis alors ? Et bien c’est directement lié à la fin de la partie précédente : (attention au spoil…passez au chapitre suivant pour ne pas découvrir une fin que vous n’avez pas lu…) Le Père Pucci, grâce à son pouvoir d’accélérer le temps à créé un univers parallèle où les évènements diffèrent du monde connu…c’est donc dans ce monde parallèle que va se dérouler l’histoire de SBR ! Araki ne souhaitant sans doute pas entrer dans la science fiction en plaçant la descendance des Joestar dans le futur (c’est ce qui arrive logiquement au bout d’un moment, si à chaque génération 20 ans se passent), il opère ici un retour en arrière en plaçant son histoire à la fin du 19eme siècle ! De cette façon Araki peut poser de nouvelles bases, et de nouvelles règles !

Une grande course est organisée par un milliardaire, les concurrents doivent traverser les États Unis de bout en bout de la côte ouest à la côte est par leurs propres moyens, c’est à dire à cheval…mais pas uniquement ! Jayro Zeppeli, un cavalier italien assez excentrique s’inscrit à cette course et sympathise avec un certain Johnny Joestar. Plus de 3600 concurrents sont rassemblés pour ce qui s’annonce être la plus grande course de tous les temps !
Ici, le héros n’est pas un membre des Joestar, aussi étrange que cela puisse paraître, mais un Zeppeli (lignée allié des Joestar sur les deux premières parties).
Remise à zéro de beaucoup de choses avec cette partie ! A commencer par le héros qui cette fois n’a vraiment rien à voir avec les Joestar (pour Giorno dans la partie 5, il y a un lien). Certains personnages ne sont pas sans rappeler d’autres intervenus dans les parties précédentes, il est fait mention de la fondation Speedwagon, on retrouve Avdol (Abdul) et on trouve même un Diego Brando, surnommé Dio ! On peut aussi se demander si Johnny n’est pas l’équivalent américain de Jonathan dans ce monde parallèle…A noter qu’on retrouve sur son costume des étoiles, signe de distinction du clan Joestar.
On retrouve bien sur les Stands, mais ils se font plutôt discret dans ce premier tome, on croit en apercevoir un mais rien de plus. Ils vont apparaître assez tardivement. On sent donc là aussi une volonté de renouvellement… Les capacités de Jayro, utilisant des sphères, n’est pas sans rappeler l’onde des premières parties (qui correspondent à la même époque).
Nous voilà donc avec un nouveau départ au sens propre comme au figuré, et il apparaît que Araki ait pris le temps d’amener sa réflexion à maturation pour ne plus nous proposer des choses aussi complexes et tirés par les cheveux que dans la partie précédente.

Cette course n’est pas sans rappeler l’exceptionnel « Run Day Burst » et tout semble aussi déjanté et explosif. L’auteur pose déjà les bases de cette partie et on devine un potentiel incroyable avec des règles et des péripéties qu’il viendra forcément étoffer au fur et à mesure.
Déjà plusieurs personnages sont introduits, amis ou ennemis on n’en sait encore rien, mais le binôme Jayro / Johnny s’annonce terriblement prometteur.

Ici le trait de l’auteur paraît moins brouillon, les actions sont plus claires, plus lisibles, moins chargées, comme s’il s’était corrigé de lui même par rapport à la partie précédente. C’est clairement ce qui pouvait arriver de mieux !


Pour ce qui est de la traduction des noms, les fans de la série connaissent Gyro depuis des années, alors le nommer Jayro parait peu approprié. Il est mentionné ainsi depuis des lustres sur les forums et blogs de fans, mais qu’importe Tonkam s’en moque, le traducteur à fait ce qu’il a voulu ! (Même topo pour Avdol / Abdul). Mais cela s’était déjà produit pour Bruno / Bluono dans la cinquième partie).
Il faudra faire avec, mais espérons que par la suite on ne rencontre plus de problèmes de la sorte !

La partie la plus excitante que les fans attendent depuis des années commence enfin chez nous, et elle n’est pas prête de s’arrêter, nous entrons dans une longue course qui va durer 25 tomes pour notre plus grand plaisir !
Il n’y a qu’une seule chose à rajouter : Go Go Zeppeli !


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs