Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.6 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.6 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion Vol.6 : Critiques

Jojo no Kimyou na Buken - Jojo Lion

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Novembre 2018

Critique 2


Après avoir découvert des informations curieuses sur Johnny Joestar, Yasuho part à la rencontre de Josuke pour lui transmettre ces renseignements. Mais elle est happée au pied du Pin des Méditation et atterrit dans une étrange pièce où vit Tsurugi Higashikata. Dès lors, Yasuho est témoin d'étranges événements... Serait-ce à cause du pouvoir de Tsurugi ?


On regrettait une mise en retrait de Yasuho dans Jojolion, chose corrigée avec ce sixième opus puisque Hirohiko Araki donne énormément d'importance au personnage ici. Particulièrement intrigante, la situation dans laquelle se trouve la jeune femme aboutit à des péripéties dont seul l'auteur a le secret : le pouvoir de Tsurugi est dérangeant, et d'autant plus perturbant qu'il semble difficile de connaître sa nature. En résulte une aventure presque glauque pour Yasuho, un effet aussi garanti sur le lecteur qui se questionne sur le pouvoir tout en assistant, impuissant, aux différentes situations qui frapperont la demoiselle.


Alors, peu de grandes révélations comparées aux tomes précédents, mais une aura mystérieuse toujours aussi appuyée concernant la famille Higashikata. Tsurugi atteste toute la singularité de la lignée en racontant son histoire, preuve que Josuke et Yasuho ont bien raison de se méfier de la famille pour le moment. Hirohiko Araki traite toujours aussi bien les énigmes entourant les personnages en brisant certains des acquis qu'on pensait avoir par rapport à nos connaissances de Diamond is Unbreakable, un joli coup scénaristique et un coup inattendu pour les fans de Jojo.


Reste que globalement, le tome manque tout de même d'un quelque chose qui le rendrait aussi percutant que les premiers volumes de Jojolion, notamment dans le rythme. L'épisode autour de Tsurugi s'étend peut-être un peu trop longtemps, s'étendant parfois de manière trop insistante sur les déboires de Yasuho, et ne marque pas autant que les précédents. Le tome est clairement à contextualiser dans l'ensemble de ce huitième arc et ne doit pas être considéré individuellement, puisqu'il semble servir de transition plus qu'autre chose.


Néanmoins, la suite du programme se montre déjà captivante : un nouveau personnage énigmatique apparaît, et l'implication plus vive de Yasuho promet d'excellentes choses dans son tandem avec Josuke. Petit coup de mou pour Jojolion, peut être, mais aussi un petit répit étant donné tout ce que Hirohiko Araki a encore à raconter dans cette partie du manga.


Critique 1


Alors qu'ils mènent leur enquête chacun de leur côté, Josuke et Yasuho vont vivre des péripéties très différentes, mais tout aussi étranges, voire inquiétantes! Après avoir repoussé les assauts d'ennemis agressifs Josuke entame le chemin du retour, quant à Yasuho elle est happée dans un trou où l'attend une rencontre des plus singulières... 


Me voilà dans une situation extrêmement délicate! J'ai envers la saga Jojo un amour inconditionnel, et notamment envers cette huitième partie qui a commencé de la manière la plus intrigante qui soit, en se montrant passionnante dès le départ, notamment grâce à des clins d’œil nombreux et subtils envers les parties précédentes! 


J'ai également pour son auteur, Hirohiko Araki, sans doute le plus grand génie contemporain dans le monde du manga, un amour sans faille, je lui voue un culte sans condition, malgré quelques déceptions qu'il a pu me faire connaître en particulier dans la sixième partie de la saga... 


Tout ça pour expliquer à quel point il m'est délicat de dire du mal de ce tome sur lequel je n'ai pas, mais alors pas du tout, accroché! 


Que Araki laisse planer le suspens sur plusieurs tomes, ce n'est en rien un problème, qu'on avance dans l'inconnu durant une longue période, aussi frustrant soit-il, cela permet de connaître également une certaine excitation, que certains délires de l'auteur nous passe un peu au-dessus, surtout avec des pouvoirs de Stands de plus en plus alambiqués, voire carrément torturés...tout ceci passe encore. Mais soyons honnêtes, ce tome se trouve être un bordel narratif sans nom! 


On ne comprend pas la moitié des événements, les réactions des personnages sont soit totalement excessives, soit totalement inexistantes...mais surtout au bout d'un moment on en vient à se poser la question: mais pourquoi cela? Quel intérêt d'intégrer ce personnage et ces événements? Pourquoi attaque-t-il sans la moindre raison Yasuho? 


On sait tout qu'en termes d'originalité, Araki se situe largement au-dessus de ses confrères mangaka, qu'il nous propose des capacités de Stands toujours plus surprenantes et bluffantes...mais au bout d'un moment il faut que cela serve un but, un objectif, et non pas que ce soit là pour être là surtout si c'est incompréhensible! 


La quatrième partie, sans doute l'une des meilleures, en tout cas la préférée de l'auteur, était rempli de personnage et d'affrontements ne servant pas directement l'intrigue principale, et ce n’était en rien dérangeant...mais intégré ça à ce moment précis du récit alors qu'on nage déjà dans le flou depuis le commencement de cette partie, cela semble être totalement inapproprié!


Et là encore on ne parle du dernier chapitre qui est encore plus flou avec un personnage sortant de nulle part, aux motivations inconnues et au pouvoir là encore parfaitement obscur... 


Alors certes, je suis le premier à le dire, Jojo est une série grandiose que tout le monde se doit de lire, Hirohiko Araki est un auteur génial au talent sans commune mesure, mais cela n’empêche pas qu'on passe la quasi-totalité du tome à lire sans comprendre ce qui se passe...on en sort avec le désagréable sentiment d'être passé totalement à côté, et tout l'amour, aussi inconditionnel soit-il, qu'on peut avoir envers l'auteur et son œuvre, ne rattrape pas ça! 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs