Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 31 Décembre 2019
Le redoutable assassin engagé par Sawatari a frappé: empoisonné d'une étonnante manière, Nonaka a trouvé la mort sur le quai, sous les yeux d'un Seike qui a tout juste pu entendre son dernier mot, son dernier indice... La menace est donc plus que jamais présente, d'autant plus que Sawatari poursuit ses manigances dans sa terrifiante quête de pouvoir, et que Kurokôchi a fort à faire: il est la cible suivante du tueur engagé par son ennemi, il devient la cible à faire tomber auprès d'un nouveau groupe mis en place par le haut-commissaire de la sécurité publique pour nettoyer la corruption de ses troupes, et il doit prend garde à ce que son binôme la policière Yume Asaki ne tombe pas entre les mains de l'infâme et pervers ennemi...
Le cas Yume Asaki, dans l'immédiat, est vite évacué, mais sans doute n'a-t-il pas fini d'avoir son utilité. Pour le reste, les auteurs livrent là un très bon volume, qui vient clairement accentuer les enjeux et la tension pour la dernière ligne droite de la série, essentiellement à travers deux axes.
D'un côté, Kurokôchi et Seike poursuivent leurs investigations pour tenter de coincer une bonne fois pour toutes Sawatari qui est toujours parvenu à s'en sortir en faisant jouer notamment ses relatons et ses manipulations. Les pistes continuent d'être remontées peu à peu avec les techniques habituelles où l'inspecteur sait entre autres choses bien tirer les vers du nez des autres, mais la situation est de plus en plus complexe: l'assassin aux trousses de Kurokôchi est aussi habile que discret, il y a désormais toute une faction au sein de la sécurité publique qui a pour unique objectif de faire tomber notre cher et corrompu anti-héros, et Seike lui-même se voit bientôt contraint de rejoindre cette faction dirigée par un homme réputée incorruptible en la personnage d'Ôji Shirayuki, surnommé le "prince blanc". Autant dire que la situation devient urgente, si Kurokôchi veut faire tomber Sawatari avant que sa propre tête ne tombe...
Mais est-ce encore possible de faire tomber l'immonde Sawatari ? C'est bien la question qui se pose au fil de ce volume qui nous invite beaucoup à suivre l'inarrêtable ascension de cet homme dans sa quête pour devenir le n°1 du PLN et par conséquent le nouveau Premier ministre. Une ascension faite de manipulations, d'alliances aussi malignes qu'inquiétantes, et de coups bas voués à Manipuler le peuple, pour un résultat où Takashi Nagasaki semble plus d'une fois mettre en lumière de nombreuses failles du système politique japonais, des failles où Sawatari se fait une joie de s'engouffrer, quitte à même s'allier avec le pire terroriste du pays...
A deux tomes de sa conclusion, la série continue d'aller petit à petit crescendo dans cette dernière phase toujours plus prenante, urgente et intense. Bien pensé par Nagasaki et bien croqué par Kôji Kôno, le récit nous promet un final mémorable pour ce très bon polar.
Le cas Yume Asaki, dans l'immédiat, est vite évacué, mais sans doute n'a-t-il pas fini d'avoir son utilité. Pour le reste, les auteurs livrent là un très bon volume, qui vient clairement accentuer les enjeux et la tension pour la dernière ligne droite de la série, essentiellement à travers deux axes.
D'un côté, Kurokôchi et Seike poursuivent leurs investigations pour tenter de coincer une bonne fois pour toutes Sawatari qui est toujours parvenu à s'en sortir en faisant jouer notamment ses relatons et ses manipulations. Les pistes continuent d'être remontées peu à peu avec les techniques habituelles où l'inspecteur sait entre autres choses bien tirer les vers du nez des autres, mais la situation est de plus en plus complexe: l'assassin aux trousses de Kurokôchi est aussi habile que discret, il y a désormais toute une faction au sein de la sécurité publique qui a pour unique objectif de faire tomber notre cher et corrompu anti-héros, et Seike lui-même se voit bientôt contraint de rejoindre cette faction dirigée par un homme réputée incorruptible en la personnage d'Ôji Shirayuki, surnommé le "prince blanc". Autant dire que la situation devient urgente, si Kurokôchi veut faire tomber Sawatari avant que sa propre tête ne tombe...
Mais est-ce encore possible de faire tomber l'immonde Sawatari ? C'est bien la question qui se pose au fil de ce volume qui nous invite beaucoup à suivre l'inarrêtable ascension de cet homme dans sa quête pour devenir le n°1 du PLN et par conséquent le nouveau Premier ministre. Une ascension faite de manipulations, d'alliances aussi malignes qu'inquiétantes, et de coups bas voués à Manipuler le peuple, pour un résultat où Takashi Nagasaki semble plus d'une fois mettre en lumière de nombreuses failles du système politique japonais, des failles où Sawatari se fait une joie de s'engouffrer, quitte à même s'allier avec le pire terroriste du pays...
A deux tomes de sa conclusion, la série continue d'aller petit à petit crescendo dans cette dernière phase toujours plus prenante, urgente et intense. Bien pensé par Nagasaki et bien croqué par Kôji Kôno, le récit nous promet un final mémorable pour ce très bon polar.