Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 12 Août 2016
Tandis qu'il doit désormais supporter ce bon vieux Maruyama en tant que nouveau commissaire de Kichijôji, Saejima a surtout vu réapparaître devant lui son vieux pote de jeunesse Jun Kamata, bien décidé à retrouver un homme ayant un tatouage en forme de rose bleue pour lui faire payer la mise dans le coma de son frère Kaoru. Il a beau être un flic loin (très loin) d'être parfait, Saejima ne peut qu'épauler son ami dans cette périlleuse mission qui les met sur la piste d'un dangereux dealer de "Blue Rose", une nouvelle drogue aux effets dévastateurs et poussant les gens dans des hallucinations et des tendances suicidaires.
Malgré leurs recherches Saejima et Kamata peinent un peu à trouver des pistes concrètes... jusqu'à ce qu'une jolie lycéenne débarque au poste avec des informations, demandant à Kamata de la suivre. Mais la demoiselle est-elle réellement ce qu'elle prétend être ? En effet, le trafiquant, qui a eu vent des actes de Saejima et de Kamata, ne voit pas d'un bon oeil leurs recherches pour le dénicher... Comment se finira tout cela ?
Commençons par ce qui déçoit un peu dans ce tome : la rapidité et la facilité avec laquelle Saejima et Kamata finissent par avoir une piste valable dans la deuxième moitié du tome, ainsi que le manque d'impact réel des événements pourtant prenants de la première moitié, et la stupidité du méchant dans la manière dont il se met lui-même dans la mouise à la fin (mais on n'en dira pas plus pour ne pas spoiler). Tôru Fujisawa se contente là d'avancées franchement trop faciles.
Mais ce coup-ci, cela ne suffit pas à rendre ce tome décevant, car pour le reste on a un auteur qui se fait plaisir et qui retrouve son efficacité dans son style !
Après un tome 3 emballant, on retrouve ici le talent du mangaka pour l'humour coquin, un peu lourd et idiot. On apprécie ou pas, mais dans tous les cas il est difficile de ne pas reconnaître l'efficacité de passages comme le comique de répétition sur la prétendue nymphomanie de la lycéenne, le physique réel de la demoiselle à tête d'alien, ou la façon dont Saejima se met bêtement dans des situations délicates.
Mais Saejima a beau rester le flic branque que l'on connaît et qui a une capacité folle à se mettre dans des situations impossibles, il reste également cet homme que l'on apprécie tant dans son côté totalement fonceur et dans son indéfectible amitié envers Kamata qu'il est bien décidé à aider... au point de nous apparaître plus d'une fois comme un vrai flic compétent, plaçant sa mission devant ses petites habitudes cracras. Sans se dépareiller de son caractère habituel, on le voit ici sous un peu sous un autre jour, capable d'être plus crédible et sérieux dans son rôle de flic.
On appréciera aussi que le mangaka continue de faire réapparaître quelques bonnes vieilles figures de Young GTO.
Enfin, sur le plan visuel, le concept de cette drogue hallucinogène permet à l'auteur de se faire plaisir sur quelques trips très bien rendus.
Malgré les grosses facilités scénaristiques, on a donc un tome qui, une nouvelle fois, se lit bien, s'avère à la fois amusant et rythmé. Un bon divertissement, dont on attend avec intérêt la suite, puisque l'affaire concernant Kamata n'est finalement pas bouclée...
Malgré leurs recherches Saejima et Kamata peinent un peu à trouver des pistes concrètes... jusqu'à ce qu'une jolie lycéenne débarque au poste avec des informations, demandant à Kamata de la suivre. Mais la demoiselle est-elle réellement ce qu'elle prétend être ? En effet, le trafiquant, qui a eu vent des actes de Saejima et de Kamata, ne voit pas d'un bon oeil leurs recherches pour le dénicher... Comment se finira tout cela ?
Commençons par ce qui déçoit un peu dans ce tome : la rapidité et la facilité avec laquelle Saejima et Kamata finissent par avoir une piste valable dans la deuxième moitié du tome, ainsi que le manque d'impact réel des événements pourtant prenants de la première moitié, et la stupidité du méchant dans la manière dont il se met lui-même dans la mouise à la fin (mais on n'en dira pas plus pour ne pas spoiler). Tôru Fujisawa se contente là d'avancées franchement trop faciles.
Mais ce coup-ci, cela ne suffit pas à rendre ce tome décevant, car pour le reste on a un auteur qui se fait plaisir et qui retrouve son efficacité dans son style !
Après un tome 3 emballant, on retrouve ici le talent du mangaka pour l'humour coquin, un peu lourd et idiot. On apprécie ou pas, mais dans tous les cas il est difficile de ne pas reconnaître l'efficacité de passages comme le comique de répétition sur la prétendue nymphomanie de la lycéenne, le physique réel de la demoiselle à tête d'alien, ou la façon dont Saejima se met bêtement dans des situations délicates.
Mais Saejima a beau rester le flic branque que l'on connaît et qui a une capacité folle à se mettre dans des situations impossibles, il reste également cet homme que l'on apprécie tant dans son côté totalement fonceur et dans son indéfectible amitié envers Kamata qu'il est bien décidé à aider... au point de nous apparaître plus d'une fois comme un vrai flic compétent, plaçant sa mission devant ses petites habitudes cracras. Sans se dépareiller de son caractère habituel, on le voit ici sous un peu sous un autre jour, capable d'être plus crédible et sérieux dans son rôle de flic.
On appréciera aussi que le mangaka continue de faire réapparaître quelques bonnes vieilles figures de Young GTO.
Enfin, sur le plan visuel, le concept de cette drogue hallucinogène permet à l'auteur de se faire plaisir sur quelques trips très bien rendus.
Malgré les grosses facilités scénaristiques, on a donc un tome qui, une nouvelle fois, se lit bien, s'avère à la fois amusant et rythmé. Un bon divertissement, dont on attend avec intérêt la suite, puisque l'affaire concernant Kamata n'est finalement pas bouclée...