Immortal Rain Vol.5 - Actualité manga

Immortal Rain Vol.5 : Critiques

Meteo Metosera

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 04 Novembre 2011

Quasiment sous les yeux de Machika, Rain a rendu son dernier souffle... Mais est-il réellement mort ? Sur les bases de suppositions, Machika s'est convaincue que celui qu'elle aime ne peut avoir succombé, et est bien décidée à le retrouver, même si cela doit lui prendre du temps.

Un an passe. Machika, accompagnée de Kiki qui a bien grandi, est toujours aussi déterminée à retrouver Rain, et une piste s'offre à elle: la tour de Calvaria, où les dessins de Sharem et Yuca Collabell se poursuivent. Téméraire mais trop naïve, Machika débarque dans la tour, où elle se fait refouler. Il lui faut un plan pour s'infiltrer, et voici qu'elle retrouve justement sur sa route une vieille connaissance...

Une nouvelle fois, les choses vont très vite dans ce cinquième tome, qui, après le coup de théâtre du quatrième volume, ne tarde pas, notamment, à nous apporter la réponse quant à la survie ou non de Rain. Pour le reste, si l'histoire évolue d'une manière pas spécialement originale, il semble difficile de résister à une narration et un coup de crayon d'une fluidité exemplaire, offrant toute son efficacité à ce récit se suivant avec grand plaisir.
Il faut également dire que Kaori Ozaki sait offrir du charme à ses personnages. Du haut de son statut d'adolescente, Machika possède une témérité qui confine régulièrement à la naïveté, ce qui se traduit par exemple par son arrivée à Calvaria où elle pense pouvoir aller retrouver Rain sans trop de problèmes, ou par la confiance aveugle qu'elle montre plus tard à Yuca qu'elle croise dans la tour sans savoir qui il est... Tout ceci n'étant finalement que le témoin de l'obsession qui l'anime, celle de retrouver celui qu'elle aime. Et cela, couplé à son caractère de fonceuse, suffit à la rendre toujours aussi délicieuse.
Les autres personnages ne sont pas en reste, à l'image d'un Rain en piteux état mais toujours aussi charismatique, d'un Yuca énigmatique, ou d'un Eury Evans destiné à gagner en importance.

Après la conclusion dramatique d'une partie de la série dans le précédent volume, Kaori Ozaki ouvre ici un nouvel arc sans perdre pour autant le rythme soutenu qu'elle s'est imposée. Portée par une fluidité visuelle et narrative exemplaire et par des personnages attachants, la recette est classique mais diablement efficace.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs