Immortal Rain Vol.10 - Actualité manga

Immortal Rain Vol.10 : Critiques

Meteo Metosera

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Novembre 2012

Après une assez longue attente, le dixième et avant-dernier volume d'Immortal Rain, le shôjo d'aventure de Kaori Ozaki, débarque enfin. il aura fallu attendre cinq mois avant d'avoir ce tome entre les mains, mais cette attente valait largement le coup.

Nos héros sont venus à bout de Dora Fork qui est toujours porté disparu. A présent, Rain, Machika et les autres profitent de quelques moments de calme, tous ensemble. C'est l'occasion de voir nos deux héros se chamailler un peu, puis réaffirmer les liens qui les unissent. De même, on reste charmé par le très léger focus sur Eury et Ayla.

Mais en parallèle de ces instants de calme, Kaori Ozaki prépare bien le terrain pour la suite des festivités. De son côté, Yuca est retourné au siège de Calvaria où il organise la destruction des anges, y compris du colossal Templinion. Quant à Sharem, elle s'apprête à démarrer une nouvelle vie de repentie, en quittant la compagnie, en s'apprêtant à emmener avec elle tous les orphelins qu'elle avait pris sous son aile... et en faisant plus ou moins une croix sur Yuca. Mais au fond de lui, est-ce seulement ce que le jeune garçon souhaite ?
Les regrets de Sharem et les désirs profonds de Yuca trouveront leur conclusion dans une dernière bataille aussi intense que tragique : définitivement transformé en monstre, doté d'une force colossale, Dora Fork est de retour à Calvaria, bien décidé à en finir une bonne fois pour toutes avec Yuca...

On passera outre l'énième retour de Dora Fork, vrai grand méchant de la série, et son manque de nuance (il joue très bien son rôle de méchant taré, et c'est tout) pour s'intéresser à la véritable héroïne de cet avant-dernier tome : rongée depuis toujours par le désespoir d'avoir perdu son enfant, Sharem, pour protéger ce qui lui reste, doit à présent faire face à Dora Fork, faire face à ses propres erreurs, faire face à elle-même. Cela passe par de nombreuses choses : ne plus voir en Yuca un remplaçant de Ys, protéger Jeleena et les autres orphelins...

Depuis le début d'Immortal Rain, la fluidité des planches de Kaori Ozaki a toujours été l'une des grandes qualités de la série. Ici, c'est plus que jamais le cas : le trait clair, le découpage impeccable et la narration très fluide mettent parfaitement en avant l'approfondissement psychologique de Sharem, perdue dans ses regrets et désireuse de repartir de l'avant, au fil d'un combat intense sur les hauteurs de Calvaria. Tout en maintenant le rythme et le suspense, la mangaka parvient avec brio et émotion à mettre en avant les liens unissant la jeune femme aux orphelins, puis à un Yuca qui révèle enfin un peu plus ce qu'il pense d'elle.

On suit donc le tout comme absorbé par ce qui se joue, jusqu'à un final qui est d'autant plus prenant et poignant qu'on le sentait inévitable et qu'il est de nouveau parfaitement mis en scène.

Une nouvelle fois, mission réussie pour Kaori Ozaki : prenant d'un bout à l'autre, cet avant-dernier tome sublime le personnage de Sharem en n'oubliant pas pour autant les autres personnages, et en n'omettant pas de préparer le terrain pour la conclusion. Ainsi, au vu des révélations de Yuca quant à l'état de Rain et des événements des dernières pages, on attend avec impatience le grand final de ce shôjo d'aventure qui n'a jamais déçu et n'a jamais cessé de se bonifier.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs