Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 04 Juin 2019
Auteur prolifique au Japon où il exerce depuis la deuxième moitié des années 1990 quasiment uniquement dans le domaine du hentai, Koji Sada débarque pour la premier fois en France, aux éditions Hot Manga, avec Idol Slaves (Idol Dorei - Shigyaku no Choukyou Live), un recueil de deux histoires qui porte plutôt bien son nom, au vu du premier récit.
S'étalant sur 6 chapitres pour un total d'environ 110 pages, celui-ci nous plonge dans les déboires de Saaya, jeune fille qui a récemment entamé, avec succès, une carrière d'idole. La jolie demoiselle possède déjà une horde fans et remplit facilement les salles, en en faisant dès lors une nouvelle figure de proue de son agence. Mais derrière les belles façades, Saaya, au quotidien, se fait humilier et violenter par son manager. Travesti en femme, celui-ci s'est juré de se venger de la jeune fille depuis que, après l'avoir surprise en plein vol dans le magasin où il travaillait auparavant, elle l'a traité de pervers en s'enfuyant, provoquant alors son renvoie injuste. En profitant quotidiennement des charmes de la starlette et en prenant un malin plaisir à la rabaisser, le bonhomme tient sans nul doute une alléchante revanche. Tandis que Saaya, elle, accepte de subir le spires humiliations possibles, dans l'espoir de cacher la vérité à ses nombreux fans...
Ce premier récit joue une carte on ne peut plus classique du genre: la chute dans la débauche d'une jeune idole, censée être une figure de pureté face à son public, mais en réalité complètement souillée en public. Dans les faits, absolument rien d'original: sous le joug de son manager qui en profite bien, Saaya subira pas mal d'épreuves: viols, obligation de se produire sur scène avec un sex toy, jeux pervers sur les réseaux sociaux... L'histoire joue la carte de l'humiliation et de la punition pour cette jeune fille qui va tomber toujours plus dans la débauche, à vous de voir si c'est votre genre de trip. Mais dans tous les cas, Koji Sada propose là un semblant de scénario que l'on a déjà vu un paquet de fois, sans y apporter de plus-value.
A vrai dire, le plus intéressant dans ce livre et sûrement la deuxième histoire, "Cookie & Crème", qui, pendant 4 chapitres, développe un récit un peu plus frais voire amusant autour d'un trio pas comme les autres. Depuis qu'elle a été ridiculisée par le passé par le garçon dont elle était amoureuse, Yuina, étudiante, est dégoûtée par les garçons est s'est jurée de ne jamais sortir avec l'un d'eux. Une situation qui désespère et amuse ses deux plus proches amis, qui forment un joli couple. Taquins, tous deux, en parlant de sexe avec Yuina, décident d'essayer de lui faire comprendre à quel point le sexe à deux peut être bon. Tant et si bien que ce couple libéré invite la jeune fille à les observer en plein ébat, pour qu'elle voie tout le plaisir qu'ils prennent. Mais au-delà du sexe, il se pourrait bien que Yuina, est côtoyant de cette manière ses deux amis, se découvre une tout autre passion: ne résistant déjà pas aux cookies préparés par son amie, elle y prend encore plus goût dès qu'une "sauce" bien particulière les nappe...
En plus de jouer efficacement la carte de l'exhibitionnisme autour d'un couple qui aime visiblement être regardé en peine action, l'auteur propose également une idée assez rigolote concernant les goûts très particuliers de Yuina en matière de cookies Plus original que le premier récit, "Cookie & Crème" parvient en plus à être un peu plus bon enfant, et à offrir des héros que l'on apprécie de suivre dans leur côté libéré, leurs petites expérimentations et leurs évolutions. En particulier, Yuina possède une petite évolution assez sympathique, que ce soit vis-à-vis des garçons, du sexe... ou des cookies, bien sûr. Ce qui en fait une demoiselle assez attachante à suivre.
Sorti au Japon en 2011 aux éditions Kaiohsha, l'ouvrage fait donc plutôt partie des livres les plus récents de l'auteur... ce qui ne se ressent pourtant pas forcément beaucoup sur le plan visuel: on ne va pas se mentir, le dessin est assez inégal et parfois austère, Kôji Sada ayant notamment du mal à rester parfaitement régulier dans l'anatomie et les visages de ses personnages. néanmoins, il s'en dégage un petit côté "old school" assez plaisant, ainsi qu'une certaine expressivité malgré tout. Surtout, Sada, malgré ses limites techniques, s'applique à offrir des héroïnes physiquement bien variées ainsi que des angles de vue et des positions assez diversifiées.
Idol Slaves est donc un ouvrage assez inégal, mais qui peut avoir son charme. Les deux histoires proposées ici jouent sur deux créneaux bien différents, la première étant plus standard et malsaine tandis que la deuxième reste plus fun, ce qui fait qu'il sera facilement possible de largement préférer un récit à l'autre selon les goûts (pour ma part, c'est tout trouvé: Yuina a largement ma préférence).
S'étalant sur 6 chapitres pour un total d'environ 110 pages, celui-ci nous plonge dans les déboires de Saaya, jeune fille qui a récemment entamé, avec succès, une carrière d'idole. La jolie demoiselle possède déjà une horde fans et remplit facilement les salles, en en faisant dès lors une nouvelle figure de proue de son agence. Mais derrière les belles façades, Saaya, au quotidien, se fait humilier et violenter par son manager. Travesti en femme, celui-ci s'est juré de se venger de la jeune fille depuis que, après l'avoir surprise en plein vol dans le magasin où il travaillait auparavant, elle l'a traité de pervers en s'enfuyant, provoquant alors son renvoie injuste. En profitant quotidiennement des charmes de la starlette et en prenant un malin plaisir à la rabaisser, le bonhomme tient sans nul doute une alléchante revanche. Tandis que Saaya, elle, accepte de subir le spires humiliations possibles, dans l'espoir de cacher la vérité à ses nombreux fans...
Ce premier récit joue une carte on ne peut plus classique du genre: la chute dans la débauche d'une jeune idole, censée être une figure de pureté face à son public, mais en réalité complètement souillée en public. Dans les faits, absolument rien d'original: sous le joug de son manager qui en profite bien, Saaya subira pas mal d'épreuves: viols, obligation de se produire sur scène avec un sex toy, jeux pervers sur les réseaux sociaux... L'histoire joue la carte de l'humiliation et de la punition pour cette jeune fille qui va tomber toujours plus dans la débauche, à vous de voir si c'est votre genre de trip. Mais dans tous les cas, Koji Sada propose là un semblant de scénario que l'on a déjà vu un paquet de fois, sans y apporter de plus-value.
A vrai dire, le plus intéressant dans ce livre et sûrement la deuxième histoire, "Cookie & Crème", qui, pendant 4 chapitres, développe un récit un peu plus frais voire amusant autour d'un trio pas comme les autres. Depuis qu'elle a été ridiculisée par le passé par le garçon dont elle était amoureuse, Yuina, étudiante, est dégoûtée par les garçons est s'est jurée de ne jamais sortir avec l'un d'eux. Une situation qui désespère et amuse ses deux plus proches amis, qui forment un joli couple. Taquins, tous deux, en parlant de sexe avec Yuina, décident d'essayer de lui faire comprendre à quel point le sexe à deux peut être bon. Tant et si bien que ce couple libéré invite la jeune fille à les observer en plein ébat, pour qu'elle voie tout le plaisir qu'ils prennent. Mais au-delà du sexe, il se pourrait bien que Yuina, est côtoyant de cette manière ses deux amis, se découvre une tout autre passion: ne résistant déjà pas aux cookies préparés par son amie, elle y prend encore plus goût dès qu'une "sauce" bien particulière les nappe...
En plus de jouer efficacement la carte de l'exhibitionnisme autour d'un couple qui aime visiblement être regardé en peine action, l'auteur propose également une idée assez rigolote concernant les goûts très particuliers de Yuina en matière de cookies Plus original que le premier récit, "Cookie & Crème" parvient en plus à être un peu plus bon enfant, et à offrir des héros que l'on apprécie de suivre dans leur côté libéré, leurs petites expérimentations et leurs évolutions. En particulier, Yuina possède une petite évolution assez sympathique, que ce soit vis-à-vis des garçons, du sexe... ou des cookies, bien sûr. Ce qui en fait une demoiselle assez attachante à suivre.
Sorti au Japon en 2011 aux éditions Kaiohsha, l'ouvrage fait donc plutôt partie des livres les plus récents de l'auteur... ce qui ne se ressent pourtant pas forcément beaucoup sur le plan visuel: on ne va pas se mentir, le dessin est assez inégal et parfois austère, Kôji Sada ayant notamment du mal à rester parfaitement régulier dans l'anatomie et les visages de ses personnages. néanmoins, il s'en dégage un petit côté "old school" assez plaisant, ainsi qu'une certaine expressivité malgré tout. Surtout, Sada, malgré ses limites techniques, s'applique à offrir des héroïnes physiquement bien variées ainsi que des angles de vue et des positions assez diversifiées.
Idol Slaves est donc un ouvrage assez inégal, mais qui peut avoir son charme. Les deux histoires proposées ici jouent sur deux créneaux bien différents, la première étant plus standard et malsaine tandis que la deuxième reste plus fun, ce qui fait qu'il sera facilement possible de largement préférer un récit à l'autre selon les goûts (pour ma part, c'est tout trouvé: Yuina a largement ma préférence).
L'édition française souffre d'un certain nombre de petites coquilles dans sa traduction, ce qui est toujours dommage même si on lit rarement un hentai avant tout pour ses dialogues... Hormis ceci, l'édition est plaisante: le papier allie souplesse et épaisseur, l'impression est très honnête, et on a droit à 4 premières pages en couleur.