I am a Hero Vol.7 - Actualité manga
I am a Hero Vol.7 - Manga

I am a Hero Vol.7 : Critiques

I am a Hero

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Avril 2013

Alors qu'ils ont rejoint un groupe réfugié sur les toits et qu'ils pensent d'abord avoir trouvé des compagnons, nos héros découvrent une bande dominée par quelques-uns qui, possédant armes et autorité naturelle, font leur loi. Parmi eux, Sango, grand bavard un peu fêlé et qui prend son pied dans la situation actuelle, et Iura, un peu plus posé... et sournois. Mais dans ce petit cadre totalitaire, les plus forts voient leur autorité un tant soit peu menacée par l'apparition de Hideo, qui possède la plus dangereuse des armes, le fusil à chevrotine...

Dans ce septième volume, Kengo Hanazawa fait de l'excellent avec du classique.

Reprenant à son compte le schéma habituel de la prise d'autorité des plus forts sur les autres, le mangaka nous délivre un nouvel exemple d'une société civilisée qui s'est en partie éteinte avec l'arrivée des zombies, et enchaîne les exemples allant dans ce sens de façon percutante : jugement partial et sans préavis qui aboutit sur une mort atroce avec os qui craquent et chair déchiquetée, femmes réduites au rang de jouets sexuels avec l'exemple de Yabu porté par des dialogues rentre-dedans, soumissions totale des moins forts, toute opposition quelle qu'elle soit sévèrement annihilée dans la violence... C'est glauque, malsain, un véritable régal pour qui aime le genre, car Hanazawa n'épargne rien et peut toujours s'appuyer sur ses dessins sombres et poisseux.

C'est dans ce cadre que Hideo a une nouvelle chance de s'imposer en héros, car en plus de posséder le fusil qui lui vaut bien des attentions, il a pour mission de protéger la contaminée Hiromi au sein de cette bande éliminant toute menace sans chercher à comprendre.
Hideo saura-t-il enfin être le héros qu'il convainc tant d'être ? Rien n'est moins sûr, mais par moments ce n'est sans doute pas plus mal, car là où un homme assuré aurait sans doute profité des faveurs de Yabu, lui prouvera que s'il n'a pas autant de couilles que d'autres, il a au moins le mérite d'avoir conservé une humanité.

De fil en aiguille, portées par ces différents éléments, les choses avancent à bon rythme et nous proposent quelques climax bien fichus, notamment autour de Hiromi. Hanazawa nous offre ici un tome plus malsain qu'aucun autre car cette fois-ci ce côté malsain vient plus que jamais des hommes, et le mangaka dévoile une nouvelle fois quelques coups de génie côté mise en scène, comme cette vue à la première personne lors du passage à la boutique.


 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs