Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Décembre 2017
Au coeur de la capitale japonaise, le groupe de rebelle continue de progresser vers Asada en espérant mettre a main sur l'hélicoptère, tandis que Hideo, seul, erre dans la ville en se rapprochant de l'immense entité au sien de laquelle se trouve Hiromi. Seulement, il ne tarde pas à être repérée par une ZQN qui lui dit vaguement quelque chose, et qui commence à le prendre en chasse, bientôt suivie par de nombreux autres contaminés...
La dernière ligne droite d'I am a Hero se poursuit toujours dans Tokyo, en nous faisant essentiellement suivre deux voies parallèles.
D'un côté, on continue de suivre avec intérêt le parcours des rebelles au sein des derniers étages de l'immeuble où se trouve Asada. De ce côté-là, on reste assez intrigué par les choix de certains personnages, à commencer par Asada lui-même qui franchit encore un cap dans sa volonté de consolider sa religion, en cherchant désormais à se créer des "martyrs" de façon assez malsaine, n'hésitant pas même à exploiter l'innocence d'un enfant.
De l'autre côté, on poursuit l'immersion aux côtés d'un Hideo qui se retrouve dans une nouvelle situation galère, cible d'une course-poursuite contre des ZQN l'obligeant à s'enfoncer dans des échafaudages de plus en plus hauts... Le tout aboutit sur quelques éléments intéressants, à commencer par l'identité de la ZQN particulière qui le traque, par le souvenir d'Oda qui ressurgit encore, par le travail qui se poursuit sur Hiromi, et par ce que tout ceci a encore à nous révéler en filigranes sur la nature des ZQN et leur manière de communiquer. Mais on peut également retenir un Hideo qui continue de se bouger plutôt dans le bon, en se montrant bien actif, ou même en se confrontant à son acrophobie.
De petites évolutions sont donc là, et pour le reste, Kengo Hanazawa parvient encore à assurer le spectacle, avec ses designs, ses décors urbains photoréalistes, et sa très bonne exploitation des échafaudages où se retrouve Hideo afin d'offrir de très bons angles de vue... Mais au bout du compte, il y a comme une petite frustration une fois le tome refermé. Le sentiment que tout ceci avance un peu trop mollement, que le mangaka n'évite pas de grosses rallonges pas forcément utiles. En tête, toute la scène au sein de l'immeuble en échafaudages, qui se traîne un peu inutilement. Certes, l'auteur se fait plaisir visuellement, mais le problème et qu'il tend à toujours se répéter sur les mêmes gimmicks de mise en scène. Et ça lasse un peu.
Pendant ce temps, on se demande forcément comment le mangaka va pouvoir boucler convenablement son récit dans le prochain tome. On a une petite pointe d'appréhension, mais malgré ses rallonges Hanazawa semble très bien savoir où il va, donc il conserve toute notre confiance pour bien achever une série qui fut souvent excellente.
La dernière ligne droite d'I am a Hero se poursuit toujours dans Tokyo, en nous faisant essentiellement suivre deux voies parallèles.
D'un côté, on continue de suivre avec intérêt le parcours des rebelles au sein des derniers étages de l'immeuble où se trouve Asada. De ce côté-là, on reste assez intrigué par les choix de certains personnages, à commencer par Asada lui-même qui franchit encore un cap dans sa volonté de consolider sa religion, en cherchant désormais à se créer des "martyrs" de façon assez malsaine, n'hésitant pas même à exploiter l'innocence d'un enfant.
De l'autre côté, on poursuit l'immersion aux côtés d'un Hideo qui se retrouve dans une nouvelle situation galère, cible d'une course-poursuite contre des ZQN l'obligeant à s'enfoncer dans des échafaudages de plus en plus hauts... Le tout aboutit sur quelques éléments intéressants, à commencer par l'identité de la ZQN particulière qui le traque, par le souvenir d'Oda qui ressurgit encore, par le travail qui se poursuit sur Hiromi, et par ce que tout ceci a encore à nous révéler en filigranes sur la nature des ZQN et leur manière de communiquer. Mais on peut également retenir un Hideo qui continue de se bouger plutôt dans le bon, en se montrant bien actif, ou même en se confrontant à son acrophobie.
De petites évolutions sont donc là, et pour le reste, Kengo Hanazawa parvient encore à assurer le spectacle, avec ses designs, ses décors urbains photoréalistes, et sa très bonne exploitation des échafaudages où se retrouve Hideo afin d'offrir de très bons angles de vue... Mais au bout du compte, il y a comme une petite frustration une fois le tome refermé. Le sentiment que tout ceci avance un peu trop mollement, que le mangaka n'évite pas de grosses rallonges pas forcément utiles. En tête, toute la scène au sein de l'immeuble en échafaudages, qui se traîne un peu inutilement. Certes, l'auteur se fait plaisir visuellement, mais le problème et qu'il tend à toujours se répéter sur les mêmes gimmicks de mise en scène. Et ça lasse un peu.
Pendant ce temps, on se demande forcément comment le mangaka va pouvoir boucler convenablement son récit dans le prochain tome. On a une petite pointe d'appréhension, mais malgré ses rallonges Hanazawa semble très bien savoir où il va, donc il conserve toute notre confiance pour bien achever une série qui fut souvent excellente.
20/04/2018 