Horimiya Vol.13 - Actualité manga
Horimiya Vol.13 - Manga

Horimiya Vol.13 : Critiques

Horimiya

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Avril 2024

Chronique 2 :


Iura est au centre de bien des déboires. Tandis qu'il peine à trouver l'amour, les petits tracas de sa maison le forcent à aller se laver chez Miyamura. Mais c'est plutôt du côté de sa petite sœur, Motoko, que les drames se jouent. Ses résultats scolaires ne sont guère convaincants malgré ses efforts, tandis que le grand frère voit toujours d'un mauvais œil la présence de Kitahara chez lui...

Si Horimya reste dans une volonté de jongler entre les différents personnages de la petite bande pour garnir ses récits, force est de constater que Iura a pris une certaine ampleur depuis quelque temps. Aussi, l'auteur Hero et la dessinatrice Daisuke Hagiwara poursuivent cette dynamique, en plaçant le garçon au centre de plusieurs problématiques. Les situations les plus touchantes sont indéniablement celles qui gravitent autour de sa sœur. Si Iura reste une figure de grand frère assez classique, leurs interactions sont grattés avec suffisamment de sincérité pour rendre pertinents les chapitres qui leur sont dédiés. Quant aux épisodes avec Kitahara, ils restent particulièrement drôles, surtout quand le collégien se met à arpenter les allées du lycée lors d'une journée portes ouvertes.

À côté, ce treizième volume se révèle généreux en petits focus, dont le plus attendrissant est indéniablement celui centré sur Sengoku et Remi, plein de douceur. Enfin, le couple formé par Hori et Miyamura garde évidemment son lot de moments qui jonglent toujours entre la comédie et la romance douillette. Car si les deux protagonistes nous font toujours rire, surtout lors des séquences qui se déroulent au sein du foyer de la jeune fille, c'est avec pertinence que les auteurs croquent ponctuellement la relation des deux adolescents, sous un angle plus intimiste. Des petits moments qui font toujours chaud au cœur, et dont on ne se lasse toujours pas.

Pas de renversement de la routine de Horimiya, donc, mais une succession de chapitres toujours très réussis, que ce soit dans l'humour ou le drame, qui donnent toujours plus d'ampleur aux personnages d'Iura et de Motoko. À trois tomes de la fin de l'histoire principale (puisque le 17e opus est un concentré d'histoires supplémentaires), on se demande si la formule prendra une forme différente prochainement, ou si les intrigues se feront plus charger en émotion.

À noter que ce 13e tome fut édité dans un coffret limité en plus de la version standard. Une édition assez jolie, par sa box particulièrement, tandis que la couverture alternative présente un chouette visuel autour de Hori et Miyamura, même si elle prive Iura, Motoko et Kitahara de leur mise en avant. Heureusement, la jaquette étant réversible, chacun trouvera chaussure à son pied. Notons aussi le supplément de cette édition : un set de cartes illustrées reprenant l'esthétique du traditionnel jeu de cartes et mettant à l'honneur les membres de l'équipe principale.



Chronique 1 :


Horimiya fut le plus gros lancement de l'histoire de nobi nobi!, et à ce titre l'éditeur prend soin de chouchouter la série, en particulier pendant cette année 2023. Ainsi, après une édition spéciale pour le volume 9, la publication du fanbook et la venue de la dessinatrice Daisuke Hagiwara à Japan Expo en juillet dernier, voici qu'une édition limitée est proposée pour le tome 13. Pour un prix de 11,90€, soit 4,70€ de plus que l'édition standard, on a droit à un fort joli petit coffret en format paysage de dimensions 19x14x3cm environ, affichant une illustration colorée à l'avant, et s'ouvrant par le devant. Conçu dans un carton assez rigide avec également des motifs illustrés à l'intérieur, celui-ci renferme deux choses. Tout d'abord, bien sûr, le tome, accompagné d'une jaquette réversible exclusive affichant nos deux personnages principaux dans un des moments de complicité dont ils ont le secret. Ensuite, un set de 9 cartes de dimensions bien plus petites que le coffret (8x12cm) et présentant chacune un personnage différent de la série dans un contexte inspiré de certaines des traditionnelles figures de jeux de cartes (le reine, le roi, l'as, etc). Si ces cartes sont assurément qualitatives dans leur fabrication (l'impression est bonne, et les motifs dorés au dos sont sympathiques), on laissera chacun(e) juge de l'utilité de ce genre de supplément. Mais une chose est sûre: le petit coffret en lui-même est mignon, et pourra être exposé avec plaisir dans les bibliothèques.

Ayant régulièrement figuré dans les premières places des classements de popularité des personnages de la série au Japon, Shû Iura restait pourtant, jusqu'à il y a très peu de temps, un personnage de Horimiya qui était peu mis en avant. La donne changement particulier pendant un peu moins de la première moitié de ce 13e volume, qui s'axe essentiellement sur lui, sur sa petite soeur Motoko et sur Kitahara le petit ami de celle-ci, au fil de premiers chapitres qui suivent une certaine logique. On avait déjà cerné précédemment que Shû, s'il passe souvent pour un gamin un peu débile et insupportable au lycée, devient à la maison un grand frère sévère mais aimant... alors forcément, il a toujours un peu de mal à se faire à l'idée que sa petite soeur chérie a un copain à son âge (d'autant plus que lui galère éternellement à se trouver sa première copine), chose que Motoko ne manque pas de lui faire remarquer, le tout sous les yeux d'un Kitahara qui préfère ne pas s'en mêler, tout du moins quand Shû ne le prend pas à parti ! Cela donne ici plusieurs petites situations assez cocasses, mais derrière ça les auteurs ne négligent pas pour autant la mise en avant d'un Shû qui souhaite être un bon grand frère pour Motoko, chose qui se voit bien quand il demande à Hori de lui donner des cours de soutien pour qu'elle réussisse à intégrer le lycée qu'elle vise. Le côté "je t'aime moi non plus" assez typique des relations frère-soeur se ressent plutôt bien au fil des pages. Et puis il faut avouer qu'à l'instar de son grand frère, la jeune Motoko est capable d'avoir de sacrées bonnes bouilles !

Une fois cette phase passée, HERO et Hagiwara reviennent à des petits moments de vie globalement plus typiques de l'oeuvre. Que ce soit des retards à la chaîne pour arriver en cours, une sorte de petit quiproquo autour de Sengoku et Sakura qui partent du lycée ensemble en laissant Remi derrière eux, une scénette mignonne tout plein entre Sengoku et Remi qui marchent sous le froid, une succession de brefs instants plus purement humoristiques, ou encore une affaire de straps qui va nous dévoiler une nouvelle petite facette de Hori, on a droit au cocktail léger propre à la série, cocktail faisant autant dans le comique que dans les petites mises en valeur de la complicité unissant les personnages, que ce soit les couples amoureux ou les amis.

Horimiya atteint ici la barre des 100 chapitres avec les honneurs. Même si la première partie tournant surtout autour de Shû amène un peu de neuf en mettant plus à l'honneur un personnage jusque-là discret, dans ce volume les deux mangakas campent surtout sur leurs acquis tout en renouvelant assez les choses. Ce n'est pas le tome le plus marquant de l'oeuvre, mais la lecture reste toujours un plaisir en étant bien portée par l'habituelle palette de personnages hauts en couleurs.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs