Hinamatsuri Vol.12 - Manga

Hinamatsuri Vol.12 : Critiques

Hinamatsuri

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Juillet 2025

Chacune de son côté, nos trois jeunes psychokinésistes connaissent de nouvelles péripéties dans leur quotidien qui, mine de rien, risque de s'en retrouver chamboulé.

Ainsi, de son côté, Mao, devenue un peu malgré elle une sorte de gourou au sein de la branche japonaise de l'école du poing suprême, ne sait plus quoi faire : rattrapée par ses mensonges, elle décide d'avouer toute la vérité sur ses pouvoirs au crâne d'oeuf et à un Atsushi toujours obnubilé par son concept gratiné de rock-illusion... mais la croiront-ils seulement ? La jeune fille risque alors de devoir se confier à ses deux poupées "Hina" et "Anzu", voire à s'en remettre à elles, pour un résultat assez rigolo.

Quant à notre chère Anzu, une simple de journée de travail au sein de son chariot de râmen Rairaiken risque bien de lui réserver un paquet de surprises: entre la rencontre fortuite avec un membre de sa famille adoptive d'un côté, et de l'autre côté des retrouvailles avec de vieilles connaissances qui ont tant compté pour elle au début de la série, le tout sous l'oeil d'un Nitta qui se comporte comme un vrai papa-gâteau avec elle (tout le contraire d'avec Hina, quoi), la blondinette offre à nouveau, en plus de son habituelle simplicité innocente, de son naturel et de ses qualités faisant que tout le monde l'adore, des petites notes touchantes toujours autant bienvenues.

Mais inévitablement, c'est surtout à nouveau Hina qui se retrouve au coeur de la majorité des problématiques de ce volume. Ici, la voici contrainte de contrôler Nitta pour donner une leçon à la nouvelle prof de karaté du lycée: sa propre petite soeur Mika, toujours aussi délicieusement bourrine et immature. Là, on la retrouve en plein milieu d'un rencard avec Hitoshi Maeda, un rencard auquel elle ne capte absolument rien (c'est Hina, quoi) et qui, pourtant, va être le point de départ de scènes ubuesques (et donc très drôles) où le patron de Nitta ainsi qu'une partie du clan va sévèrement partir en vrille. Mais surtout, une nouvelle fois en manipulant le corps d'un Nitta malade pour un résultat très amusant, la jeune fille va se retrouver malgré elle, et sans que personne le sache, en actrice majeure d'un violent conflit contre des ennemis s'en prenant à tous les clans ayant un lien avec le groupe Ôdô... Ennemis dont on devrait rapidement réentendre parler, au vu des dernières pages qui sont naturellement très intrigantes via l'entrée en scène d'un mystérieux nouveau personnage.

Ayant le mérite d'exploiter la plupart de ses personnages centraux (même si certains, comme Hitomi, manquent quasiment) et d'esquisser de nouveaux enjeux autour du groupe Jadô, Masao Ohtake parvient une nouvelle fois à renouveler suffisamment les choses et, mieux encore, à nous intriguer facilement en vue de la suite, tout en ne s'éloignant jamais de son omniprésent et souvent délicieux humour absurde et décalé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs