Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Janvier 2021
Après avoir conquis la forteresse d'Iserlohn, l'Alliance tente une invasion massive de l'Empire, mais celle-ci se solde par un échec grâce aux manœuvres habiles de Reinhard qui a orchestré une véritable pénurie, avant de lancer une attaque éclair. Il ne tient qu'à Yang de sauver les meubles en permettant un repli qui engendrera le moins de pertes possible, grâce à ses habiles stratégies. Une nouvelle fois, le "Magicien" se confronte à son adversaire du camp opposé, dans une guerre tactique ou chacun devra avoir en permanence un coup d'avance sur l'autre.
Depuis la conquête aussi habile que surprenante de la forteresse d'Iserlohn par Yang Wen-li, le conflit entre l'Alliance et l'Empire est monté crescendo, aboutissant au présent conflit : La bataille d'Amritsar. Une guerre qui, sans surprise, demeure passionnante dans ce qu'elle propose puisque les deux grands antagonistes de la série se retrouvent pour un front où les jeux de tactique seront déterminants pour l'issue de la bataille. En terme de rebondissement, c'est donc implacable et intense, mais ne constitue pas forcément l'intérêt majeur de cet arc. Au-delà de ça, c'est l'évolution de Yang et de Reinhard par cette rixe qui se révèle saisissante, notamment dans la manière qu'a le scénario de Yoshiki Tanaka d'ébranler le jeune noble de l'Empire, qui a multiplié les coups d'éclat jusqu'à présent, et qui se mesure à un adversaire pouvant même le surpasser. Il en découle des interactions fortes et une fissure plus apparente chez Reinhard, lui conférant une humanité encore jamais vue jusqu'à présent.
Et passé cet arc captivant de bout en bout, il ne fallait pas compter sur le récit pour voir son rythme se poser. Certes, la deuxième partie du tome ne propose pas ou peu de guerres dans lesquelles des milliers de vaisseaux font feu les uns sur les autrs, simultanément. Au lieu de ça, un événement improbable chamboule l'Empire et permet à cette suite d'aborder l'un des éléments que l'oeuvre sait le mieux présenter : Ses conflits politiques. Si les retombées de la bataille d'Amritsar sont assez vite passées en revue du côté de l'Alliance, les choses sont bien différentes du point de vue de l'Empire, camp soumis à de nouveaux enjeux néanmoins pas anodins puisqu'ils mettent en lien l'intrigue avec l'un des objectifs de Reinhard : L'anéantissement d'une aristocratie corrompue.
Ce sont donc des trahisons, associations et autres jeux de pouvoir qui forgent la deuxième moitié du volume, impliquant à chaque fois un peu plus l'Alliance, y compris Yang. Une histoire politique dès lors captivante et qui trouve aussi une tonalité nouvelle grâce aux petites touches d'humour (souvent visuelles) qu'insère Ryû Fujisaki, qui s'est impeccablement approprié le roman de Yoshiki Tanaka. Un constat d'autant plus intéressant à soulever que la série a désormais atteint les 10 tomes chez nous, tandis qu'elle approche les 20 au Japon. Ce qui sera loin de nous déplaire tant l'histoire progresse, et le récit se renouvelle sans aucun mal, devenant au contraire toujours plus dense et saisissant.
Depuis la conquête aussi habile que surprenante de la forteresse d'Iserlohn par Yang Wen-li, le conflit entre l'Alliance et l'Empire est monté crescendo, aboutissant au présent conflit : La bataille d'Amritsar. Une guerre qui, sans surprise, demeure passionnante dans ce qu'elle propose puisque les deux grands antagonistes de la série se retrouvent pour un front où les jeux de tactique seront déterminants pour l'issue de la bataille. En terme de rebondissement, c'est donc implacable et intense, mais ne constitue pas forcément l'intérêt majeur de cet arc. Au-delà de ça, c'est l'évolution de Yang et de Reinhard par cette rixe qui se révèle saisissante, notamment dans la manière qu'a le scénario de Yoshiki Tanaka d'ébranler le jeune noble de l'Empire, qui a multiplié les coups d'éclat jusqu'à présent, et qui se mesure à un adversaire pouvant même le surpasser. Il en découle des interactions fortes et une fissure plus apparente chez Reinhard, lui conférant une humanité encore jamais vue jusqu'à présent.
Et passé cet arc captivant de bout en bout, il ne fallait pas compter sur le récit pour voir son rythme se poser. Certes, la deuxième partie du tome ne propose pas ou peu de guerres dans lesquelles des milliers de vaisseaux font feu les uns sur les autrs, simultanément. Au lieu de ça, un événement improbable chamboule l'Empire et permet à cette suite d'aborder l'un des éléments que l'oeuvre sait le mieux présenter : Ses conflits politiques. Si les retombées de la bataille d'Amritsar sont assez vite passées en revue du côté de l'Alliance, les choses sont bien différentes du point de vue de l'Empire, camp soumis à de nouveaux enjeux néanmoins pas anodins puisqu'ils mettent en lien l'intrigue avec l'un des objectifs de Reinhard : L'anéantissement d'une aristocratie corrompue.
Ce sont donc des trahisons, associations et autres jeux de pouvoir qui forgent la deuxième moitié du volume, impliquant à chaque fois un peu plus l'Alliance, y compris Yang. Une histoire politique dès lors captivante et qui trouve aussi une tonalité nouvelle grâce aux petites touches d'humour (souvent visuelles) qu'insère Ryû Fujisaki, qui s'est impeccablement approprié le roman de Yoshiki Tanaka. Un constat d'autant plus intéressant à soulever que la série a désormais atteint les 10 tomes chez nous, tandis qu'elle approche les 20 au Japon. Ce qui sera loin de nous déplaire tant l'histoire progresse, et le récit se renouvelle sans aucun mal, devenant au contraire toujours plus dense et saisissant.
08/02/2024 
07/05/2024 