Hayate the combat butler Vol.9 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.9 - Manga

Hayate the combat butler Vol.9 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Septembre 2015

Après un début de tome faisant la part belle à l'éternelle célibataire et toujours aussi hystérique professeur Katsura,l'heure est venue pour Hayate de chercher un cadeau d'anniversaire pour Hinagiku ! L'ensemble du volume a pour fil conducteur cet anniversaire, ce dernier n'étant pas encore tout  fait conclu à la fin du volume. Cela dit, Kenjirô Hata est très loin de se contenter de ce fil rouge, et c'est bien tout ce qui se déroule autour qui nous intéresse et nous amuse le plus.

Car en effet, la recherche du cadeau est loin d'être une simple affaire de routine pour Hayate qui, en vrac, devra subir la jalousie de Nagi, prendre à nouveau conscience des sentiments de Nishizawa pour lui, affronter les affres de la petite bande d'Izumi Segawa, faire face à une malédiction l'obligeant à porter un vêtement de soubrette avec des oreilles de lapin (ce qui lui sied très bien), se confronter à un Kotetsu beaucoup trop collant, sauvez Nagi d'un kidnapping pas crédible, et, bien sûr, déjouer bon nombre de quiproquos !
Autant dire que le tome ne souffre d'aucun temps mort et enchaîne les situations loufoques, idiotes et improbables, grâce à des personnages toujours bien campés (mention spéciale au caractère de tyran de Nagi en fin de tome, alors qu'elle est prise en otage !). On apprécie d'ailleurs de voir certains protagonistes secondaires plus mis en avant (Izumi, Miki, Kotetsu...), confirmant ainsi le talent de l'auteur pour exploiter comme il se doit sa conséquente galerie de caractères.

Mais loin de se contenter de l'habituel humour, Kenjirô Hata glisse également au fil du volume quelques petits focus sur certains personnages. Ainsi découvre-t-on un peu mieux le passé de Maria, la rencontre de Nishizawa avec Hayate via l'événement qui a fait naître l'amour de la jeune fille pour notre héros, la situation familiale de Hinagiku, le tiraillement de cette dernière qui se retrouve totalement perdue dans ses sentiments... Et sur ce dernier point, les ultimes pages du volume annoncent un dixième tome prometteur.

Le résultat, c'est un volume particulièrement enlevé et réussi, qui doit peut-être aussi cette réussite au tant attendu changement de traducteur. Exit Guillaume Abadie, et bonjour Frédéric Malet qui s'en sort tout de même mieux au niveau des clins d'oeil et des quiproquos, tout en offrant aux personnages un langage un peu plus vivant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction