Hayate the combat butler Vol.12 - Manga

Hayate the combat butler Vol.12 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Novembre 2015

Après bien des péripéties farfelues ou touchantes, Nagi, Maria et Hayate sont enfin arrivés à Shimoda, et ils ne sont pas seuls : Nishizawa, Hinagiku et la famille d'Isumi, entre autres, sont aussi là, tous intrigués par le mythe de cette source thermale qui aurait des vertus incroyables depuis qu'une météorite s'y est écrasée... Mais était-ce vraiment une météorite ? Aucun caillou n'a été retrouvé, et Nagi a vite faire de penser qu'il s'agit plutôt d'un extraterrestre ! Alors qu'elle s'énerve une fois de plus contre un Hayate qu'elle a l'impression de voir se désintéresser d'elle, la jeune fille voit très vite ses suppositions se confirmer...

Qu'on se le dise, ce douzième volume de Hayate the combat butler nous emmènera plus haut et plus loin que jamais, puisque nos héros feront un petit tour à bord d'une soucoupe volante ! Kenjiro Hata assume toujours plus l'aspect burlesque et improbable de sa comédie... et pourtant, on pouvait espérer un peu plus de cette partie qui s'achève finalement assez vite alors que le délire aurait pu aller plus loin. Bien sûr, il y a les petits focus sentiments sur Hina ou sur Nishizawa, la petite intrigue sur les pouvoirs d'Isumi, et l'habituel type de gags qui font mouche en exploitant le caractère typique de chaque personnage : le côté capricieux de Nagi, l'aspect à l'ouest de la famille d'Isumi qui ne capte rien quant au vaisseau spatial, la prof Yukiji qui sort quasiment de nulle part... mais l'auteur ne pousse pas les choses plus loin côté humour, tourne légèrement en rond au niveau du focus sur Hina et Nishizawa, se débarrasse assez vite de l'intrigue sur les pouvoirs d'Isumi... Même la petite extraterrestre, plutôt amusante ne serait-ce que via son physique, est finalement peu exploitée.
En ressort-on déçu ? Hé bien, en réalité, non, car Hata profite de cette idée pas totalement exploitée pour aborder un autre élément très intéressant : une facette du passé de cette chère Nagi, et plus précisément l'absence de sa mère disparue il y a 8 ans et que l'on découvre enfin. Le lieu de Shimoda possède une place particulière dans le coeur de la fillette pour une raison bien précise, et l'auteur, sans en faire trop, nous offre alors un petit moment touchant où l'on cerne mieux la solitude qu'elle a pu ressentir et tout ce que Hayate peut désormais représenter pour elle.

Après ce passage à Shimoda, le quotidien reprend ses droits et finit très vite par être un peu chamboulé par un nouvel événement : le White Day ! Un moment important pour les jeunes filles en fleur de la série. Nagi, qui ne semble pas avoir tout compris du White Day, saura-t-elle faire plaisir à Hayate en lui dénichant des kakis en plein printemps (à moins que ce soit finalement l'inverse qui se passe) ? Hayate saura-t-il remercier convenablement Nishizawa puis Hinagiku pour tout ce qu'elles font pour Nagi et lui ? Réponses au bout de quelques chapitres sympathiques exploitant bien les personnages, en tête Hayate et son habituelle malchance, et Hinagiku qui continue de se tourmenter dans ses sentiments alors qu'elle continue d'aider Nishizawa et Hayate.

Ajoutons à cela des derniers chapitres rigolos sur des histoires totalement banales et les peurs possibles de Hayate (mais le majordome immortel a-t-il seulement un point faible ?), quelques brèves infos sur l'enfance de notre héros en tant que... euh... arnaqueur malgré lui en art, et de nombreux petits clins d'oeil (Keroro, Negima...) plus ou moins évidents, et l'on obtient une lecture qui reste sympathique, alterne humour et petits moments plus touchants, et approfondit légèrement plus Nagi et Hayate.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction