Hanako et autres légendes urbaines Vol.4 : Critiques

Hanako to guuwa no Teller

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Octobre 2010

Voici donc la conclusion de la série qui aura permis à l'auteur de Mirai Nikki de se faire connaitre. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire après un troisième volume de bonne facture, la fin n'est pas foncièrement mauvaise, pas du tout même, mais n'est pas mise en valeur comme elle aurait dû l'être. Dommage.

Kanaé est à l'hôpital suite aux récents évènements qui ont eu lieu dans sa demeure. Tandis que Asô et Hanako sont à son chevet, c'est l'occasion pour eux deux de se souvenir de leur première rencontre qui a eu lieu alors qu'Aso n'était encore qu'un petit enfant. Par la suite, c'est Mafuyu Tachibana, la conteuse de fable, qui refait son apparition et qui est bien décidée à conclure son histoire, avec toutes les conséquences que cela implique...

A l'instar de ce qui s'était passé dans le tome précédent avec Kokkuri-san, la fin de Mary la poupée n'arrive pas vraiment à convaincre. La tension est à nouveau retombée, et les évènements qui se déroulent dans ce chapitre ne passionnent pas, loin de là. Pourtant, on retrouve bien ce petit grain de folie qui fait le charme de Mirai Nikki. C'est juste nettement moins maitrisé et attrayant dans le cas présent. Mais tout cela a au moins pour intérêt de lancer la dernière partie de la série, et c'est ce qu'on attendait.

Ensuite, on a droit au long flashback qui éclaircit la relation entre le détective et la fable qui le hante. Finalement, ce sera davantage pour la forme qu'autre chose car ce qu'il s'y déroule n'est pas vraiment surprenant et n'apporte rien de bien intéressant par rapport aux évènements prenant place dans le présent et ne sert en fait que d'introduction à la suite de l'intrigue qui marque le retour de la conteuse de fables, personnage que l'on avait découvert il y a peu et qui semblait avoir un rôle important à jouer dans l'histoire. C'est en effet le cas, puisqu'elle s'annonce comme le grand méchant, si l'on peut dire, de la série.

Il faut bien avouer que l'histoire et l'évolution de celle-ci ne manquent pas de charme mais, encore une fois, on ressent terriblement fort les imperfections qui parsèment le récit et le manque de fluidité dont fait preuve Sakae Esuno dans sa narration. Tout s'enchaine assez mal, on ne ressent pas d'intensité dans l'action, pas d'émotions dans le chef des personnages mis en avant. C'est d'autant plus dommage qu'au final ceux-ci auront été pas mal développés et rendus attachants. Malheureusement, on reste trop spectateur de ce qui se déroule et l'auteur ne nous donne pas l'occasion de nous imprégner de son oeuvre pour en profiter comme il le faudrait.

Malgré tout, comme on a déjà pu le voir à travers les volumes précédents, les bonnes idées sont là et font que Hanako reste une lecture agréable à défaut d'être indispensable. La série est avant tout à conseiller à ceux qui ont aimé Mirai Nikki et qui veulent découvrir les débuts de l'auteur. Les autres risquent de ne pas y trouver entièrement leur compte.


Shaedhen


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs