Hanada le garnement Vol.2 - Actualité manga
Hanada le garnement Vol.2 - Manga

Hanada le garnement Vol.2 : Critiques

Hanada Shonen-shi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Novembre 2017

Ichiro Hanada, turbulent gamin de 9 ans vivant en campagne dans le Japon des années 70, a bien malgré lui acquis la capacité d'attirer les fantômes ! Ça ne l'arrange pas forcément, car bien souvent les âmes égarées posent des problèmes et créent des malentendus, mais il est bien obligé de faire avec... et de leur venir en aide pour qu'ils arrêtent de l'embêter !


Dans le deuxième tome de ses rocambolesques aventures, le petit garçon doit se confronter à de nouveaux esprits tantôt simplement bienveillants, tantôt plus envahissants : un jeune étudiant de 20 ans qui regrette d'être mort avant d'avoir connu les plaisirs charnels et les joies des "lolos", une fausse voyante voulant éviter d'aller en enfer, et le père de son ami Sota...


Les deux premiers cas évoqués ci-dessus ne durent que deux chapitres chacun et jouent surtout sur l'humour. Le cas de l'étudiant Manabu Orita se veut joyeusement un peu grivois, et est bien tourné dans la mesure où il confronte avec malice le petit Ichiro à des choses qui ne sont pas encore de son âge, ce qui donne lieu à quelques scènes qui prêtent bien à sourire, en tête celle du bain avec maman Hanada. Celui de la voyante est, lui aussi, efficace, en offrant son lot de petits quiproquos autour des répliques de notre jeune héros, et de la manière dont les prédictions de la voyante se concrétisent ! Ainsi, même si ces récits ne vont pas forcément chercher loin, ils s'avèrent rafraichissants et efficaces.


Cela dit, c'est bien le troisième cas, en réalité celui qui occupe les trois premiers chapitres du tome, qui s'avère le plus intéressant. Ici, ce n'est pas un fantôme qui vient demander de l'aide à Ichiro, mais son meilleur ami Sota ! La mère du petit garçon envisage de se remarier avec un homme qui n'est autre que le père de Kei, petite fille de la même classe qui est un garçon manqué au fort caractère. Sota aimerait savoir, via Ichiro, ce que son papa décédé pense de ce possible remariage, mais il semblerait que le don du petit Hanada ne fonctionne plus. Cela dit, avant de résoudre ce problème, Sota va devoir lui-même s'interroger sur ce qu'il souhaite, et sur l'idée d'avoir peut-être pour petite soeur la caractérielle Kei, qui affirme haut et fort ne pas vouloir d'une maman poule et d'un gamin pleurnichard pour nouvelle famille... Ici,  Makoto Isshiki emballe très bien son récit autour des rixes entre les enfants et de l'humour apporté par Ichiro (qui mange beaucoup trop...). Les chamailleries entre Kei et le petit Hanada sont un régal, d'autant plus que le trait de l'auteur offre quelques expressions succulentes. Qui plus est, on découvre en la petite Kei une fillette qui a un sacré caractère ! Mais au-delà de ça, Isshiki aborde surtout avec un certain intérêt la question du remariage entre familles monoparentales et ce que ça implique pur les enfants. En se plaçant essentiellement du point de vue des enfants, l'autrice offre quelque chose d'assez poignant.


Une autre chose que l'on apprécie à la lecture, c'est de voir certains visages devenir récurrents. C'est le cas de Seiji, la petite frappe du tome 1, mais également de la voyante. Ainsi, Isshiki continue de créer un petit univers qui devient de plus en plus familier, d'autant qu'elle ne manque jamais l'occasion d'exploiter l'entourage de notre héros, en tête sa truculente famille. Il en résulte une ambiance très vivante, qui contribue beaucoup à rendre la lecture attachante.


Ainsi, la lecture de Hanada le garnement reste plaisante avec ce deuxième volume qui marie bien les ambiances en restant toujours assez chaleureux. Et cela, même si l'on se demande bien comment Ichiro va se sortir du pétrin dans lequel il s'est mis en fin de tome !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs