Grand Blue Vol.9 - Actualité manga
Grand Blue Vol.9 - Manga

Grand Blue Vol.9 : Critiques

Grand Blue

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Juillet 2022

Bien motivé par les paroles de Chisa à son égard à l'issue du camp d'été, Iori s'est décidé de plus belle à dénicher un petit boulot, et a fini par devenir apprenti serveur dans un restaurant. Mais alors que les choses auraient pu se dérouler calmement, le jeune garçon a d'emblée découvert que l'une de ses nouvelles collègues, n'est autre que Sakurako Busujima, l'une des trois étudiantes qu'il avait joliment rembarrées lors de la soirée drague après qu'elles aient dénigré Kôhei. Et autant dire que cette jeune femme, qui n'a aucunement oublié l'affront que lui a fait Iori, va employer tous ses talents de "pouffiasse" pour le lui faire payer ! Heureusement, à côté de ça, notre héros trouve du réconfort auprès de Naomi Otoya, le commis de cuisine, un lycéen adorable, gentil et bienveillant en tous points, ce qui lui change pas mal de ses potes habituels. Mais dès lors qu'Iori comprend que Sakurako a des vues sur Naomi, et que ce dernier est lui-même un grand adepte de plongée, c'est le club de plongée du Grand Blue qui risque d'être à nouveau au coeur de bien des péripéties. Quand Iori propose à Naomi de découvrir le Grand Blue, Sakurako décide aussi de les suivre pour découvrir la plongée, dans l'espoir de se rapprocher de son crush.

Qu'on se le dise, ce 9e volume est donc surtout marqué par l'arrivée, dans le groupe de nos héros, de deux nouvelles figures qui vont animer la majeure partie des pages. Cette fois-ci, la plongée est un peu au rendez-vous via les premières expériences des deux nouveaux personnages avec les membres du club, ce qui permet surtout de mettre en valeur un Naomi qui nous rappelle un peu Chisa avec son côté passionné, sa grande expérience de la plongée, et ses attentions envers les autres pour s'assurer qu'ils en profitent et s'amusent. Mais ce que l'on retiendra avant tout est, une nouvelle fois, la salve de quiproquos que l'irruption de ces deux-là provoque au niveau des sentiments des différents personnages. Que ce soit les nouvelles craintes galopantes d'Aina, ses piques de rivalité avec Sakurako alors que toutes deux se trompent sur les sentiments de l'autre, l'identité de la personne pour qui Naomi a le béguin alors qu'Iori pense qu'il a des vues sur Chisa, les errances supplémentaires de Kôhei, etc... Les auteurs jouent sur une formule désormais habituelle dans leur série, mais toujours avec réussite tant tout s'enchaîne de façon rythmée, un brin exagérée et donc délicieusement délirante.

Mais derrière l'humour non-stop avec ses quelques enjeux sentimentaux joyeusement exploités, Kenji Inoue et Kimitake Yoshioka continuent de glisser, ici et là, quelques petites réflexions plus jolies, qui passent ici par deux personnages en particulier.
D'un côté, Sakurako: cette jeune femme a beau avoir un sale caractère (Iori en fait vraiment bien les frais) et se perdre dans une vision des relations où pour elle seule le physique semble compter au risque de la rendre superficielle, le fait est que cette fois-ci elle semble plus sincèrement amoureuse... au point de peut-être la faire changer à l'avenir ? N'a-t-elle pas tendance à trop se comparer aux autres, au point de ne pas forcément être vraiment elle-même ? Même si elle se montre souvent assez exécrable (surtout avec Iori), elle se fait également plus touchante par instants, si bien que l'on peut être curieux de voir son évolution sur la longueur.
Et de l'autre côté, Iori lui-même: il a beau être ce qu'il est, notre héros continue de montrer aussi de bonnes choses, affirmant joliment qu'il ne faut pas trop se soucier du regard des autres afin de rester soi-même, et ayant un don pour accepter les autres tels qu'ils sont, chose qu'il a su montrer par le passé avec Kôhei ou Aina par exemple. Et ce n'est donc sans doute pas pour rien que notre chère Aina, justement, garde son fort béguin pour lui, jusqu'à nous offrir une toute fin de tome assez prometteuse pour la suite.

Portée par ses deux nouveaux personnages d'ores et déjà assez truculents, la lecture de Grand Blue reste donc bourrée d'un humour communicatif même s'il repose encore surtout sur des quiproquos, et ponctuée de quelques légers approfondissements et réflexions lui apportant une saveur supplémentaire. Aucune lassitude en vue, alors que la série s'apprête à atteindre la barre symbolique des dix volumes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs