Grand Blue Vol.8 - Actualité manga
Grand Blue Vol.8 - Manga

Grand Blue Vol.8 : Critiques

Grand Blue

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 01 Avril 2022

En lâchant l'information comme quoi Iori n'a pas de lien du sang avec Chisa et Nanaka, le père des deux filles et propriétaire du Grand Blue ne pensait certainement pas que ça aurait l'effet d'une petite bombe ! Toute l'attention, au sein du club Peek-a-boo, se retrouve alors portée sur les ouvertures que notre héros pourrait avoir avec Chisa: fait-il vraiment seulement semblant de sortir avec elle ?! Face à l'insistance des autres et notamment d'une Aina rongé par l'effroi et la jalousie, Iori est bien obligé d'expliquer comment, en réalité, il voit Chisa... mais dans la foulée, il commet l'une de ses innombrables bévues et crée un gros, très gros malaise entre lui et la pauvre Nanaka, qui ne sait plus ou se mettre...

Le tome démarre ainsi sur un bon gros comique de situation, partant d'une nouvelle boulette d'Iori, et que Kenji Inoue et Kimitake Yoshioka exploitent vraiment. l'idée est pourtant classique, mais tout est ensuite dans la mise en scène des gags, dans le comportement plus qu'inquiet de la pauvre Nanaka, et dans les tentatives stupides d'Iori de rattraper le coup en faisant pire que mieux.

De quoi beaucoup amuser avant une suite qui, bien sûr, ne se limite pas à ça, avec notamment une fièvre d'Aina et une nuit test de courage + feu de camp qui sera riche en rebondissements. Et surtout, même si la plongée est absente, ici on retiendra tout un assez long passage à l'université (parce que oui, nos héros ont cours parfois), où Iori et ses camarades doivent composer avec un professeur de science un peu spécial, mais ils ne sont évidemment pas les derniers quand il s'agit de partir en vrille ! Pendant quelques dizaines de pages, les auteurs offrent là un exemple typique de la manière dont ils peuvent partir toujours plus loin dans l'humour un peu nawak, le tout en tirant assez bien parti de ce nouveau personnage qu'est le professeur associé. Mais de manière générale, ils n'ont évidemment pas besoin de gros prétextes pour lâcher, à tout bout de champ, des petits gags à quasiment chaque page, ceux-ci jouant encore sur différents créneaux comme l'alcool et ses ravages, la découverte d'une Chisa ivre (si si, et c'est chou) ou les déviances de Kôhei (ou ce que ses potes croient être des déviances, comme quand il propose d'aller dans une école primaire, mais pas pour les raisons bizarres auxquelles vous pensez déjà)

Au bout du compte, quiconque a adhéré à l'humour typique de la série dans les précédents tomes sera encore sans doute ravi ici, d'autant plus que, au bout milieu de la déferlante de gags, le duo d'auteurs parvient encore à distiller quelques brèves mais bien présentes notes plus touchantes, notamment sur l'amour impossible d'Azusa ou, en toute fin de volume, le souhait touchant de Chisa de voir son cousin continuer de donner de son mieux pour qu'ils continuent de plonger ensemble.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs