Golden Kamui Vol.15 - Actualité manga
Golden Kamui Vol.15 - Manga

Golden Kamui Vol.15 : Critiques

Golden Kamui

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Juillet 2019

Chronique 2
  
La tentative de libération du sans visage, le père de Ashirpa, a tourné au désastre! Le groupe de nos héros est désormais scindé et Ashirpa se retrouve avec les traîtres ayant tué son père, tout en ignorant la situation! Sugimoto part à sa poursuite en compagnie du second de Tsurumi...les ennemis d'hier sont les alliés d'aujourd'hui...
En cours de route, Sugimoto traverse un village où se trouve un autre condamné porteur d'un tatouage...

Malgré des hauts et des bas incessants il faut admettre que ce titre a quelque chose de fascinant, surtout avec ses derniers tomes relevant grandement le niveau de ce qu'on a pu connaître au cours de la série. En particulier le dernier opus qui s'est montré absolument bluffant! comment rebondir derrière? Et bien par une course poursuite à travers les terres enneigées et par des affrontements virils...

Bien entendu l'auteur ne renonce pas totalement à ce qui lui plaît tant mais qui lasse grandement le lecteur à la longue, à savoir des explications sur comment tuer tel ou tel animal suivi de recettes pour le cuisiner de différentes manières... Ici il y a en assez peu, tant mieux, ce qui ne manque pas par contre c'est le fan service gay! Mais contrairement a ce qu'on pu voir précédemment dans la série, c'est ici vraiment amusant... On aime ou pas le fan service, pour ma part cela m'agace dans le sens où cela n'apporte rien et vient combler des vides gratuitement, mais il faut admettre qu'ici l'auteur l'emploie de manière vraiment amusante, puisque pour une fois cela ne tourne pas à la dérision des homosexuels.
Le seul moment vraiment dérangeant c'est lorsqu'un personnage entièrement nu parle tranquillement d'érection avec un jeune garçon...là ce n'est déjà plus drôle du tout!

Les tentatives d'humour mis à part (il faut admettre qu'à ce niveau, l'auteur est loin d'être au top), globalement ce tome se montre vraiment prenant, notamment avec des affrontements tout droit issus de sport de combat Russe...la violence est donc une nouvelle fois présente mais elle sert ici le propos.
A noter que Satoru Noda se fait plaisir en invitant des combattants Russes en clins d’œils aux cotés du nouveau tatoué, on reconnaît Emilianko Fedor, Oleg Taktarov et il me semble Magomedov (pas sur pour celui là) trois combattants de MMA (dont 2 légendes).

On termine avec un flashback revenant sur le passé de deux des protagonistes, revenant sur leurs souffrances et le lien les unissant...c'est suffisamment rare dans la série que l'auteur nous accorde des informations sur le passé des personnages pour être souligné.

Au final, le tome se montre moins prenant que le précédent, mais le contraire aurait été étonnant au vu du niveau du dit volume, mais on passe cependant un bon moment de lecture.
Une nouvelle fois le point faible étant l'humour de l'auteur...il faut vraiment qu'il arrête d'essayer!
  
  
Chronique 1
  
A l'instant où Sugimoto allait enfin apprendre le secret de Wilk, ce sans-visage et père d'Ashirpa si longtemps traqué, la situation a tourné à la catastrophe, et certains trâitres ont enfin fini par révéler leur jeu dans le chaos et le sang. Ainsi, le caporal Ogata, avec l'aide de Kiroranke, a froidement abattu Wilk et gravement blessé Sugimoto sous les yeux d'Ashirpa, avant que les deux hommes n'embarquent de force la petite fille ainsi que Shiraishi. Une fois sa convalescence passée, "L'Immortel", déterminé à retrouver Ashirpa, n'a d'autre choix que de collaborer avec son ennemi de la veille, le lieutenant Tsurumi. Leur piste: Sakhaline, où la fillette aurait été emmenée pour de mystérieuses raisons. Et c'est en compagnie de Tanigaki, de Koito et du sergent Tsukishima, mais aussi avec deux passagers imprévus en Chikapashi et le chien Ryu, que notre héros arrive sur l'île, située encore plus au nord que Hokkaidô. Sur place, ils se confrontent d'emblée à la faune spécifique de Sakhaline... dont un très sauvage glouton, qui attaque d'emblée Koito !

Le quinzième volume de Golden Kamui, bluffant, a assurément marqué un tournant important dans l'histoire de Satoru Noda, et après un tel coup de théâtre on espérait forcément que le mangaka parviennent à poursuivre son récit sur un même niveau de qualité. Globalement, c'est bien le cas, en premier lieu grâce à un changement de cadre que l'auteur exploite bien. De Sakhaline, on aura l'occasion de découvrir nombre de petites spécificités, divers éléments historiques (comme la présence russe), plusieurs habitudes des Aïnous de l'île côté alimentation, habitat ou croyances... Noda se faisant même un plaisir d'aller encore un peu plus loin en nous immergeant, via un passage important du tome où un nouveau tatoué est présent, au coeur d'un art martial russe musclé: le stenka, art martial traditionnel où deux rangées d'hommes à moitié nus s'affrontent. Evidemment, l'occasion est parfaite pour que Noda enchaîne des choses qu'il aime bien: corps masculins dénudés aux muscles saillants, humour autour de ces corps et d'un pétage de plomb en règle de Sugimoto, action bien brutale... Côté humour, l'auteur est par instants à deux doigts d'en faire à nouveau trop dans la beauferie (avec ses histoires de gaule, entre autres), mais dans l'ensemble il s'en sort très bien et prête très souvent à sourire grâce à du comique assez bien distillé et assumé dans ses pointes d'exagération. Mais ce passage séduit surtout pour les tourments que Sugimoto cache derrière son pétage de plomb (où il va jusqu'à se bastonner à al faucille et au marteau !), et pour l'issue concernant le sort du nouveau tatoué.

En parallèle, Noda n'oublie pas ses autres personnages, qu'il nous invite à suivre un petit peu, comme Tsurumi au "chevet" de Nikaido, Ogata et Kiroranke qui tentent de se mettre Ashirpa dans la poche... mais dans le dernier quart du tome, c'est encore un autre personnage qui est à l'honneur: Tsukishima, le plus fidèle sbire de Tsurumi. A travers un flashback, l'occasion nous est donnée d'enfin cerner l'histoire de ce personnage, avec notamment une part sentimentale insoupçonnée qui nous fait le voir sous un jour nouveau. Mais au-delà de Tsukishima seul, ce passage a aussi bien d'autres intérêts, avec la découverte de certains détails de la guerre, la façon dont Tsurumi a vu son visage abîmé, la manière dont s'est bâtie la relation de confiance forte entre ce dernier et Tsukishima...

Il en résulte alors un volume qui reste sur une très bonne dynamique, et où Noda gère bien les choses, entre les découvertes sur Sakhaline et sa population, l'action, l'humour, et les développements de personnages.
  


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction