Golden Kamui Vol.11 - Actualité manga
Golden Kamui Vol.11 - Manga

Golden Kamui Vol.11 : Critiques

Golden Kamui

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Juillet 2018

Critique 2


Il est l'heure de faire un premier bilan de cette chasse aux évadés ! Après maintes péripéties, trois groupes se sont formés et tous possèdent un certain nombre de tatouages, certains possédés par tous d'autres exclusifs à certains groupes! 


Sugimoto et Ashirpa poursuivent leur périple qui va les conduire face à deux autres condamnés, toujours plus dangereux! 


Il est temps de se poser légitimement la question: est-ce que Noda Satoru, l'auteur de ce titre, n'a pas un sérieux problème? 


Cela devient lassant cet incessant va-et-vient dans la qualité de ce titre...à chaque fois que la série nous rattrape, qu'on est à nouveau totalement plongé dedans, l'auteur vient nous couper les pattes avec un personnage / des actes au-delà du ridicule qui ne font que nous blaser de ce titre! 


Tout part pourtant très bien, malgré un petit cours de botanique, on se centre sur l'intrigue principale avec justement un bilan des tatouages possédés par chacun des groupes se disputant le trésor! 


On fera l'impasse sur le sous-lieutenant aux ordres de Tsurumi qui est totalement ridicule, encore un cliché pathétique d'un gay (l'auteur en présente beaucoup dans son titre, ce qui est plutôt louable, mais il est incapable de les présenter autrement que de façon grotesque), car ce qui nous attend dans un premier temps va s'avérer vraiment plaisant! 


Alors que nos héros traversent la montagne, c'est Tsurumi qui va s'opposer à un nouveau porteur de tatouage, et pour l'occasion nous allons avoir droit à un couple de tueurs psychopathes, une sort de "Bonnie and Clyde" avant l'heure (ils sont d'ailleurs cités dans la présentation des personnages)! S'ensuivent des affrontements sanglants entre tueurs qui font peu de cas de la vie humaine! L'action est présente, elle est bien menée, intense, violente...on est totalement absorbé par le titre qui ne nous déçoit plus trop depuis quelque temps...on se dit que ça y est-il est de retour sur de bons rails... et puis c'est le drame! 


Puisque Tsurumi à eu droit à son affrontement face à un condamné, c'est désormais au tour de nos héros, Sugimoto et Ashirpa d'être confrontés également à un évadé: nous aurons droit à un pervers zoophile s’accouplant avec tout ce qui passe, du petit animal au gros en passant par les trous dans les arbres! 


C'est sans doute de l'humour, on est sans doute censé trouver ça drôle...mais pas du tout! Outre le mauvais goût flagrant, cette surabondance d'humour au-dessous de la ceinture, et cette manie de systématiquement décrédibiliser les personnages en les rendant ridicules, décrédibilise également la série! On atteint ici des sommets de mauvais goût, jamais l'auteur n'a été aussi pathétiquement ridicule! 


Ça partait bien, on prenait du plaisir à la lecture, et il aura suffi d'un énième personnage grotesque d'un auteur ayant un sérieux problème d'humour (ainsi qu'un sérieux problème dans ses représentations) pour tout gâcher...encore! 


Critique 1


Rejoints par Shiraishi qu'ils ont pu libérer, Sugimoto, Ashirpa et Ogata doivent désormais fuir pour ne pas être rattrapés par les hommes de main de Tsurumi ! Cela les oblige à partir en direction de la nature hostile des sommets de Daisetsuzan. Pendant ce temps-là, le trio emmené par Tanigaki continue à rechercher Ashirpa pour la ramener auprès de sa grande-mère, et se rapproche doucement, mais sûrement. Quant à certains hommes de Tsurumi, ils se retrouvent aux prises avec un redoutable duo de tueurs...


Le récit de Golden Kamui se poursuit en ne changeant pas de cap avec ce onzième tome, qui affiche sur sa jaquette une Ashirpa sérieuse et vive, annonçant dès lors de belles promesses. Pourtant, l'arrivée, c'est à nouveau un constat un peu mitigé qui s'impose.


Il y a pourtant de bonnes idées dans ce volume, à commencer par un équilibre qui reste assez bon entre les différents axes de l'oeuvre. Le côté "chasse et bouffe" est globalement plus en retrait, et il y a quelques évocations intéressantes d'éléments culturels de la région, en tête certains petits mythes et légendes. On pense en premier lieu au légendaire serpent Saksomoayep. A cela s'ajoute l'apparition de nouveaux ennemis prometteurs en l'Eclair et la Vipère, couple de tueurs "à la Bonnie en Clyde" qui fait forte impression sur le coup et qui amènent un peu d'action assez bien campée, surtout quand l'Eclair tente de fuir. Enfin, on appréciera pas mal le petit focus sur Ogata et son passé, ce qui permet d'éclairer un petit peu plus cet homme qui, mine de rien, a plutôt gagné en importance au fil du volume.


Mais hélas, qui dit bonnes idées, ne signifie pas forcément que celles-ci sont toujours bien exploitées, et ici on note en premier lieu deux défauts: la tendance du mangaka à partir dans plusieurs sens, et une trop grande rapidité dans la plupart des éléments. Le passé d'Ogata reste évoqué de façon expéditive, le couple de tueurs si prometteurs est plutôt vite expédié, des moments comme celui du serpent légendaire semblent presque sortir de nulle part tant ils sont mal préparés...Et très souvent, tout ceci souffre de transitions qui n'existent quasiment pas et qui donnent alors une petite impression de fourre-tout.


A cela, il faut ajouter trois autres habitudes de l'auteur, qui peuvent plaire autant que gonfler. En premier lieu, son humour assez lourd et beauf, à nouveau à base de pipi et de caca généralement, qui ne se renouvelle pas du tout. Ensuite, la manière dont les tatoués semblent toujours venir d'eux-mêmes vers ceux qui les traquent. Mais surtout, sa tendance à proposer des méchants de très mauvais goût, celui animant la fin du récit étant peut-être l'un des pires depuis le début de la série. Vous n'en aviez pas eu assez, dans certains tomes précédents, avec les méchants à base de gros clichés homos ? Réjouissez-vous, car en plus d'être plutôt homo aussi, le nouveau méchant est en plus littéralement "amoureux de la nature", au point de se taper ou d'essayer de se taper des arbres et des animaux. Créer des personnages excessifs peut-être très fun quand c'est bien fait, mais ici ce n'est pas le cas. Qu'y a-t-il de cool à voir un mec baiser un cerf ? Quel est le problème de l'auteur ?On se doute bien que ça se veut probablement "drôle", mais c'est tellement mal amené, tellement hors sujet...


Après une bonne petite amélioration, Golden Kamui est à deux doigts de se recasser la figure avec ce volume. Il y a pourtant de bonnes idées et plusieurs passages vraiment intéressants et prenants, mais le récit reste assez mal construit, le scénario piétine un peu, l'humour est complètement répétitif, l'auteur retombe dans certaines dérives... et le "cliffhanger" de fin n'est pas du tout rassurant pour la suite.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

8 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs