Goddesses Cafe Terrace Vol.11 - Manga

Goddesses Cafe Terrace Vol.11 : Critiques

Megami no Cafe Terrace

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 20 Mai 2025

Ayant convaincu Hayato de passer une journée rien qu'avec elle sous prétexte d'un rôle important à préparer, Riho semble bien décidée à en profiter pour le séduire, au point de l'amener dans un love hotel pour une séance de "drague" typique de Kouji Seo, c'est-à-dire avec tout ce qu'il faut de fan-service forcé et de beauferie affligeante où la jeune femme agit n'importe comment sans se respecter, le tout saupoudré de ce qui est tout compte fait une agression sexuelle à l'égard de notre héros, quand bien même celui-ci n'en fait aucun cas. Et histoire d'en remettre une couche, un peu plus tard dans le volume ce sera au tour de Shiragiku d'agir un peu de la même manière, au bout d'une virée à deux à la rencontre de son père et de sa grand-mère. On sait bien que, dans un shônen harem comme celui-ci, mieux vaut ne pas s'étonner de ce genre de séquence, mais la manière dont l'auteur mène tout ça est tellement débile... Et c'est d'autant plus triste que, en filigranes, le mangaka esquisse pourtant des petites choses plus attachantes, comme le manque de confiance en elle de Riho qui se compare bien trop aux autres, ou ce que l'on entrevoit à la fois sur la famille de Shiragiku, sur ce que son père doit à la défunte Sachiko (cette dernière étant toujours précieusement dans les mémoires) ou même sur le tout premier amour de notre héros.

Le reste du volume, lui, est un peu du même acabit, en alternant entre le navrant et l'un tout petit peu plus sympathique. Au-delà du côté harem toujours plus prononcé au point d'être trop exagéré, des élans d'humour graveleux très mal équilibrés en plus d'être désespérément répétitifs (l'obsession des filles pour le "gros maki" de Hayato, au bout d'un moment faut arrêter), et de certains rebondissements trop précipités (le retour au Japon d'un certain personnage, ce que ça implique pour Rei au café, et l'arrivée d'Ami et de Rei à la fac, sont des événements que l'auteur rushe, malheureusement, quand il ne fait pas n'importe quoi de certains moments symboliques comme le premier anniversaire de la réouverture du café), on préférera retenir les trop brefs instants où Kouji Seo met mieux en valeur les liens forts bâtis entre ses personnages.

Mais que l'on ne s'y trompe pas: dans l'ensemble, Goddesses Cafe Terrace atteint ici la barre des cent chapitres sans briller et en s'enfonçant à chaque fois un peu pus dans l'insipide, au point que l'on se demande comment la série peut déjà posséder presque le double de volumes sortis au Japon. Et au vu des enjeux installés par le dernier chapitre sur la base d'une bonne grosse coïncidence, il n'y a pas de quoi être rassuré en songeant à la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7.5 20
Note de la rédaction