Goddesses Cafe Terrace Vol.10 - Manga

Goddesses Cafe Terrace Vol.10 : Critiques

Megami no Cafe Terrace

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 17 Mars 2025

Alors qu'il a décidé de quitter la fac pour se consacrer pleinement au Familia, Hayato, et ses employées par la même occasion doit faire face au départ d'Ôka: la jeune femme a effectivement décidé de saisir sa chance de perce dans le monde du stylisme en partant pour la France, et cela chamboule forcément un petit peu chacun des pensionnaires, en particulier Ami qui ne parvient à fêter dignement ni son anniversaire ni son admission à l'université et qui exprime avec sa franchise habituelle toute sa tristesse. Quant à Akane, elle en vient à se demander ce que hayato ferait si, elle aussi, elle en venait à quitter le café pour X raison...

Assez soigneusement sous-entendu au fil du tome précédent jusqu'à se confirmer dans les dernières pages de celui-ci, le départ d'Ôka anime forcément quelque peu le présent volume... mais pas forcément d'une manière aussi forte que ce que l'on pouvait espérer, puisque Kouji Seo tend à traiter trop en surface la chose, en plus de tomber encore dans certains poncifs très gros, même pour un shônen "harem" de ce type, à l'image du baiser volé qui est balancé n'importe comment. Et alors qu'on a bon espoir de voir l'auteur se rattraper via les tiraillements de Hayato (alors qu'il souhaite avant tout que les filles sur qui il veille s'émancipent et trouvent leur voie, aurait-il dû retenir Ôka ? ) et les turpitudes d'Akane, là aussi tout est traité de manière très vague.

Reste, alors, le cas de Rei, fraîchement entrée en scène pour "remplacer" Ôka au café, et qui a toutes ses preuves à faire dans cette optique. Mais malheureusement, là aussi Kouji Seo se contente de faire du Kouji Seo, entre les quiproquos bien gros qui s'installent et la formation ridicule que les filles du restaurant Chiyoda décident de lui faire passer, simple prétexte pour de l'humour un peu beauf et fan-service très facile.

On aurait volontiers eu envie de se raccrocher aux quelques autres éléments de ce tome, comme le petit flashback sur Sachiko dans les années 60 et le retour d'un Fuwa décidé à se réapproprier les terres du restaurant, mais là aussi on n'a que des enjeux qui ne servent à rien car résolus en deux secondes (aaaah, les "sacro-saintes" actions en bourse de Hayato...). Et au vu du dernier chapitre où on sent venir d'avance la "subtilité" habituelle de l'auteur pour les moments de drague où Riho va sans doute faire des siennes, pas sûr qu'on ait très envie de se précipiter sur le tome suivant...

Ce qui aurait pu être un volume intéressant entre le départ d'Ôka et l'arrivée de Rei, se révèle donc être tout compte fait un des tomes les plus insipides de la série à ce jour, Kouji Seo semblant ne faire que du remplissage. Alors certes, les diverses héroïnes de l'oeuvre sont toujours mignonnes tout plein (quand elles ne tombent pas dans leurs clichés crétins), mais ça serait chouette que l'auteur se focalise un peu moins là-dessus pour travailler un peu mieux son semblant d'histoire et apporter une réelle consistance à tout ça, car on sait que s'il s'en donne les moyens il en est largement capable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8.5 20
Note de la rédaction