Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Décembre 2009
Myung-Ee est une jeune fille qui a pour principal hobby de repérer le moindre beau gosse, beau, grand, athlétique... A côté de ça, elle s'embrouille régulièrement avec Yu-Da, un de ses camarades de classe, haut comme trois pommes, et c'est lors de l'une de leurs altercations que les deux enfants se rendent compte qu'ils ont un bien étrange point commun: lorsque la lune fait son apparition, leurs yeux deviennent rouges. Cela n'échappe pas à un mystérieux lycéen, qui, peu de temps après, s'en prend à Yu-Da en lui expliquant la situation: il y a plusieurs siècles, des lapins vivaient sur la Lune, mais un jour, des renards ont débarqué pour leur dévorer le foie et les lapins ont dû quitter en catastrophe l'astre lunaire pour se réfugier sur Terre. Yu-Da est l'un de ces lapins, tandis que le lycéen est un renard et est bien décidé à le dévorer. Fort heureusement, Yu-Da est sauvé par un mystérieux individu. Mais le lendemain, Myung-Ee constate avec surprise que Yu-Da a disparu de la circulation, et qu'elle est la seule, parmi ses camarades, à se souvenir de lui... Cinq ans passent, Myung-Ee entre à présent au lycée, et a la surprise d'y retrouver Yu-Da. Malheureusement, celui-ci semble avoir perdu la mémoire. Pire encore, il fréquente sans le savoir des Renards qui prennent grand soin de lui car il est en réalité le "Lapin Noir", la créature dont le foie peut guérir n'importe quelle maladie. Myung-Ee, qui apprend au passage qu'elle est elle aussi un Lapin, et plus précisément un "Lapin de la Terre", jure alors de sauver coûte que coûte le jeune garçon....
Le Garçon de la Lune, l'une des premières séries manhwa des éditions Clair de Lune, commence de manière plutôt sympathique, si l'on arrive toutefois à dépasser les premières pages et l'insupportable obsession de Myung-Ee pour les beaux gosses. Fort heureusement, au fil de la lecture, ce point s'efface plus ou moins pour nous laisser découvrir une héroïne au caractère bien trempé, bien loin de la cruche de base que l'on avait peur d'avoir au début. Autour d'elle viennent se greffer une palette de personnages plutôt intéressants: qu'ils soient alliés ou ennemis, Lapins, Renards ou tout simplement normaux, certains parviennent déjà à se faire intéressants.
L'histoire, quant à elle, se met assez rapidement en place et dévoile d'ores et déjà beaucoup de choses. Les rebondissements sont donc nombreux, et l'on ne s'ennuie pas, tout du moins si l'on ne se perd pas en route dans l'intrigue, car c'est un risque. Un risque tout de même assez faible, car l'auteur Lee Young-Yoo, que l'on connaissait déjà en France pour ses deux séries Bom Bom et Kill me, kiss me, parvient à conserver une narration globalement fluide, malgré quelques passages plus poussifs.
Au niveau des dessins, l'auteur nous offre quelque chose de plutôt agréable, à mi-chemin entre styles shôjo et shônen, avec un petit côté mignon en prime et quelques notes d'humour bien senties, souvent portées par le caractère de Myung-Ee, qui ne manque pas de mordant. L'ensemble n'est pas foncièrement original mais est expressif. On reprochera principalement un découpage manquant parfois de fluidité, surtout quand il est couplé à des trames trop envahissantes par moments.
Sans payer de mine, ce premier volume du Garçon de la Lune parvient à se faire plaisant si l'on n'est pas allergique à un style légèrement enfantin (jusque dans l'histoire en elle-même), non sans être alourdi par quelques défauts sur lesquels on peut passer outre si l'on s'en donne la peine. A l'instar d'un Baiser pour mon prince, l'autre manhwa de l'éditeur sorti en même temps, l'ensemble est donc doté d'indéniables qualités qui ne demandent qu'à s'étoffer.
Au niveau de l'édition, il faut saluer le bon travail global de Clair de Lune, qui nous offre quelque chose de bonne facture dès ses premières séries. Reliefs brillants sur la couverture, deux illustrations en couleurs fort sympathiques, une bonne qualité d'impression, un papier de qualité, un lettrage correct...
Koiwai
Le Garçon de la Lune, l'une des premières séries manhwa des éditions Clair de Lune, commence de manière plutôt sympathique, si l'on arrive toutefois à dépasser les premières pages et l'insupportable obsession de Myung-Ee pour les beaux gosses. Fort heureusement, au fil de la lecture, ce point s'efface plus ou moins pour nous laisser découvrir une héroïne au caractère bien trempé, bien loin de la cruche de base que l'on avait peur d'avoir au début. Autour d'elle viennent se greffer une palette de personnages plutôt intéressants: qu'ils soient alliés ou ennemis, Lapins, Renards ou tout simplement normaux, certains parviennent déjà à se faire intéressants.
L'histoire, quant à elle, se met assez rapidement en place et dévoile d'ores et déjà beaucoup de choses. Les rebondissements sont donc nombreux, et l'on ne s'ennuie pas, tout du moins si l'on ne se perd pas en route dans l'intrigue, car c'est un risque. Un risque tout de même assez faible, car l'auteur Lee Young-Yoo, que l'on connaissait déjà en France pour ses deux séries Bom Bom et Kill me, kiss me, parvient à conserver une narration globalement fluide, malgré quelques passages plus poussifs.
Au niveau des dessins, l'auteur nous offre quelque chose de plutôt agréable, à mi-chemin entre styles shôjo et shônen, avec un petit côté mignon en prime et quelques notes d'humour bien senties, souvent portées par le caractère de Myung-Ee, qui ne manque pas de mordant. L'ensemble n'est pas foncièrement original mais est expressif. On reprochera principalement un découpage manquant parfois de fluidité, surtout quand il est couplé à des trames trop envahissantes par moments.
Sans payer de mine, ce premier volume du Garçon de la Lune parvient à se faire plaisant si l'on n'est pas allergique à un style légèrement enfantin (jusque dans l'histoire en elle-même), non sans être alourdi par quelques défauts sur lesquels on peut passer outre si l'on s'en donne la peine. A l'instar d'un Baiser pour mon prince, l'autre manhwa de l'éditeur sorti en même temps, l'ensemble est donc doté d'indéniables qualités qui ne demandent qu'à s'étoffer.
Au niveau de l'édition, il faut saluer le bon travail global de Clair de Lune, qui nous offre quelque chose de bonne facture dès ses premières séries. Reliefs brillants sur la couverture, deux illustrations en couleurs fort sympathiques, une bonne qualité d'impression, un papier de qualité, un lettrage correct...
Koiwai