GTO - Paradise Lost Vol.18 : Critiques

Nana a été récupérée par les sbires d'Araragi et a été reconduite au sein de la secte, tandis qu'Onizuka a été passé à tabac et est désormais hospitalisé. la situation semble plus que critique... mais ce qu'Araragi et ses hommes ne savent pas, ce que grâce à Fumiya qui peut lui servir d'indic', Nana peut enquêter de l'intérieur. Quant à notre Great Teacher, il reçoit rapidement la visite de Kirishima et de Tendô qui sont prêts à l'épauler, et il n'est évidemment pas du genre à rester bien longtemps au repos dans un lit d'hôpital !

La nouvelle opération de sauvetage de Nana s'organise donc à grande vitesse. Et même si Onizuka n'a certes, comme toujours, pas froid aux yeux, cette fois-ci il aura sans aucun doute besoin de l'aide d'un petit paquet de monde. Celle de Kirishima et de Tendô bien sûr, mais aussi celle d'un paquet de vieilles connaissances toujours fidèles au poste: Ryûji, Saejima... sans oublier les indéboulonnables Kanzaki et Kikuchi de la première série GTO, que l'on revoit toujours avec plaisir, même si leur rôle ici est abordé rapidement, et même si le besoin qu'a Tôru Fujisawa de toujours refaire appel aux élèves de GTO montre à quel point il n'arrive pas à créer de nouveaux adolescents vraiment intéressants/charismatiques dans Paradise Lost.

Le sauvetage de Nana en lui-même, de son côté, est plutôt facile: Fumiya est pile où il faut quand il faut au départ, on peut se demander pourquoi une fille aussi importante pour la secte que Nana n'est pas surveillée encore plus étroitement, surtout après le précédent sauvetage (elle se balade un peu trop à son aise, le système de sécurité est étrangement peu présent)... et pourtant, ça fonctionne pas mal côté plaisir de lecture, que ce soit grâce à la pointe d'action too much typique de la saga GTO, à l'alliance des personnages, et à leur désir commun de trouver un moyen de révéler au grand jour les activités illégales d'Araragi.

Evidemment, piéger Araragi prendra du temps. Et au vu du futur où Onizuka est voué à finir en prison, on se doute que tout ne se déroulera pas si facilement. Alors en attendant, il faut d'abord trouver un moyen plus efficace pour protéger Nana, ce qui aboutit dans la deuxième moitié du volume à une cohabitation qui risque d'avoir très vite certaines conséquences... Concrètement, dans sa manière de rallonger la sauce entre les plans bien beaufs de Saejima (qui d'autre ?) et les allusions coquines, Tôru Fujisawa aurait été ici à deux doigts de lasser si tout ceci n'amenait pas bel et bien une évolution importante dans la vie d'Onizuka, une évolution qu'il a si longtemps espérée qu'on ne l'attendait plus forcément ! Alors certes, c'est amené sans finesse, avec pas mal de lourdeur, mais il y a en même temps une part de satisfaction.

Enfin, ajoutons à cela une autre donnée qui pourrait prendre de l'importance par la suite: les magouilles de Maho Araragi, la "grande soeur" de Nana, pour créer de toutes pièces un scandale sur un boy's band concurrent de Samurai, tout ceci finissant par aussi avoir un lien avec certains élèves d'Onizuka. A voir ce que ça donnera par la suite !