GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.4 - Actualité manga
GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.4 - Manga

GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.4 : Critiques

Great Teacher Onizuka GTO

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Novembre 2017

Onizuka a voulu rendre justice au pauvre Yoshikawa qui, maltraité par certaines de ses camarades de classe, a manqué de se suicider. Seul inconvénient : la mère de Uehara, l'une des agresseuses, est membre de l'association des parents d'élèves et ne saurait tolérer l'affront fait à sa fille. Dans ces circonstances, Onizuka pourra-t-il éviter le renvoi pur et simple ?


Sacrée situation que celle dans laquelle se trouve Onizuka, et c'est ce contexte tendu qui ouvre le bal de ce quatrième volume. Évidemment, le lecteur s'attendait à un retournement de situation pour éviter le renvoi du Great Teacher, et celui-ci a bien lieu, amenant avec lui sa petite morale comme sait si bien le faire Tôru Fujisawa sur ce titre. La persécution scolaire est un sujet grave, aussi l'auteur parvient à la traiter avec une certaine justice, mais aussi pas mal d'excentricité, comme à son habitude. Aussi, cet épisode aura eu le mérite de faire évoluer Yoshikawa qui s'affirme comme un jeune homme fort, capable de surmonter cette dramatique période de sa vie.


Pour le reste du tome, retour aux relations entre Onizuka et la bande de collégiens formée par Murai et sa troupe. Une petite partie du tome consiste en une succession d'événements autour de la troupe, permettant à Onizuka de gagner progressivement la confiance des siens, tout en faisant l'objet de pas mal de gags. Après l'épisode sérieux autour de Yoshikawa, l'auteur fait relâcher les nerfs avec cette séquence bon enfant et séduisante tant elle est ancrée dans l'esprit Onizuka, à savoir ce prof aux méthodes originales, entre le tuteur et le bon copain prêt à faire les 400 coups avec ses élèves. Autant dire que cet esprit fonctionne, c'est même l'un des ingrédients qui a donné à GTO le succès que la série a aujourd'hui.


La dernière phase du tome aborde un nouvel arc qui introduit un autre personnage assez important pour la série : Tomoko. La série revient alors vers les manigances de la détestable Miyabi, prête à tout pour faire renvoyer son professeur principal, quitte à utiliser l'une de ses « amies ». Là aussi, Tôru Fujisawa entretient un juste équilibre entre des séquences débilement délirantes, et un ton plus grave. On revient, entre autres, à l'idée de la persécution, et plus largement à celui du rejet à cause de la différence, ici la simplicité d'esprit de Tomoko. Difficile alors de ne pas être touché par le personnage, et c'est encore une fois avec un sacré soulagement que l'on voit Onizuka entrer en scène... même si c'est vêtu du costume de... Devilman.


A ce propos, un notera que, plus que jamais, une grosse part de l'humour se forme autour de références diverses et variées à la pop-culture japonaise, aux mangas et aux anime bien évidemment. Si les notes de fin de tome expliquent les différentes références, la lecture sera bien plus efficace si on comprend à quoi l'auteur fait allusion. Il est notamment conseillé de savoir au moins qui est Doaremon avant de s'attaquer à ce quatrième opus, sans quoi la première partie du tome perdrait de son charme.


Au final, c'est un tome caractéristique des qualités de la série que nous offre là Tôru Fujisawa. Outre la multitude de gags et les sketchs ingénieux dont Onizuka est le centre, ce volume démontre un aspect touchant, que ce soit par les relations que le Great Teacher développe de plus en plus avec ses élèves, ou les sujets scolaires plus graves que le mangaka a tendance à traiter sans tabou, et apportant comme résolution ce personnage idéal qu'est Onizuka. L'auteur a définitivement sa recette, et GTO peut perdurer de la meilleure des manières.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs