GE - Good Ending Vol.1 - Actualité manga
GE - Good Ending Vol.1 - Manga

GE - Good Ending Vol.1 : Critiques

GE - Good Ending

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Septembre 2012

Les Editions Kana nous proposent leur nouveau shonen de septembre, ce qui n’a rien de bien surprenant. Là où on sera par contre surpris est de constater que l’éditeur ne met pas en avant un shonen du genre classique (cf. Naruto, Bakuman, …) mais un shonen sentimental car cela n’a jamais vraiment été leur fer de lance jusqu’ici. On sera alors d’autant plus curieux de savoir le pourquoi de ce choix.

Seiji Utsumi, un garçon tout ce qui a de plus banal amoureux d’une jeune fille dénommée Sho. Pourtant, il n’a jamais pris la peine de se rapprocher de sa bien-aimée, partant du principe que la voir de loin lui suffit à faire son bonheur. Mais à partir du jour où il se fera surprendre par une autre fille, Yuki Kurokawa, notre héros sera contraint d’être soumis à un fol apprentissage auprès de cette jeune lycéenne aussi belle qu’énigmatique.

Bien que le shonen « romantique » n’est pas ce qu’il y a de plus courant, le genre n’est pas non plus méconnu, ainsi on a pu le découvrir par des titres tels qu’Ichigo 100%, Suzuka ou encore A town where you live. Bien que faisant partie d’une même catégorie, chacune de ses œuvres citées dosaient à leur manière différentes thématiques (romance, tranche de vie, drame, comédie, parfois ecchi, …), il en sera donc de même pour GE good ending. Bien évidemment, la série en question n’échappera pas aux affres des stéréotypes, le cliché du héros looser qui, selon certaines circonstances, commence à avoir des filles canons graviter autour de lui. De plus, d’après les quelques mises en valeur de la série par Kana, l’œuvre aurait tendance à mettre l’accent sur pas mal de scènes chaudes (renvoyant au fan service). Pourtant, une fois entamé le contenu, on remarque assez rapidement que l’image donnée par l’éditeur au titre n’est pas aussi exact. En effet, GE good ending se veut beaucoup plus profond que cliché. Déjà, le fan service n’est pas autant présent qu’on pourrait le penser. Ensuite, de manière assez surprenante, le premier opus met surtout l’accent sur le côté tranche de vie et sur la pureté des sentiments. Encore mieux, l’auteur met en place des bases profondes au fur et à mesure que l’on se plonge dans la lecture, par exemple le passé et les intentions de Yuki, un personnage principal bien plus honnête et pur qu’on ne le croit, et encore bien d’autres. Ainsi, on a affaire à une série bien plus mature au résultat surprenant et intéressant.

De tous ces constats, on sera d’autant plus étonné de la classification de l’œuvre « en public averti ». En outre, Ichigo 100% mettait en exergue bien plus de fan service que GE good ending, pourtant le titre des éditions Tonkam n’a jamais fait l’objet d’un public averti…

Du côté des dessins, on sera enchanté de voir un trait des plus maîtrisés et des plus agréables à l’oeil, que ce soit dans le design des protagonistes (surtout féminins), le décor, les habits, … Un dessin qui ne pourra par conséquent qu’attirer des personnes du genre difficile en ce qui concerne les esquisses.

Pour ce qui est de l’édition, il n’y rien à reprocher, que ce soit la traduction ou encore le papier.

En conclusion, le mangaka nous offre un volet des plus réjouissants, dépassant le cadre-même des archétypes de son genre en approfondissant d’entrée de jeu l’intrigue ainsi que les personnages. Pour les amateurs de fan service ou de comédie, pas d’inquiétude à avoir de ce côté-là, le tome fait aussi la part belle sans trop en faire non plus.


titali


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs