Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 13 Août 2020
Comme s'il n'était déjà pas suffisamment riche en imprévus et sous la menace du festival "Zeta Music" concurrent organisé par l'infâme Ikoma, le festival "Blue Summer" des Blue Wells connaît un nouveau rebondissement de taille: la diva internationale Shelly Hornet a toujours rêvé de chanter avec les Hedgehogs, si bien qu'elle demande à Amaya la possibilité d'aller dans le festival concurrent ! Une demande d'autant plus embêtante que le concert des Gedgehogs doit avoir lieu pile en me^me temps que celui des Blue Wells. A la surprise générale, Amaya accepte, et Ikoma se frotte déjà les mains devant ce cadeau qui, à coup sûr, devrait amener plus de monde... Mais Amaya n'aurait-elle pas un plan ? Un plan risqué puisqu'il repose sur sa confiance envers les Blue Wells, mais un plan qui pourrait fonctionner... à moins que la perfide Ikoma ne joue encore un mauvais tour. Le festival "Blue Summer" pourra-t-il alors garder plus de monde que le "Zeta Music" ? Les plus si novices que ça Blue Wells parviendront-il à voir plus de succès pendant leur concert que leurs mentors des Hedgehogs qui livrent là leur ultime concert après une reformation occasionnelle ? Yu et ses amis pourront-ils continuer de jouer de la musique et verront-ils leur carrière décoller au point de surpasser les Hedgehogs ? Et quelle place, dans tout ceci, aura la silhouette de la défunte par qui tout a commencé, Fûka Akitsuki ?
Evidemment, nous aurons toutes les réponses à ces question dans ce 20e et dernier volume de la romance musicale de Kouji Seo. Et bien sûr, pour une série de ce genre, il n'y aura aucune grosse surprise à l'arrivée. Mais cela n'empêche aucunement le mangaka d'offrir une dernière ligne droite particulièrement rythmée et emballante, tout d'abord parce qu'il conserve jusqu'au bout un certain sens du rebondissement risquant de mettre des bâtons dans les roues de nos héros: tentative de sabotage, vent qui se lève dangereusement... mais il s'agit-là d'obstacles sur lesquels Yu et les siens surfent, portés par leur confiance en eux, leur maîtrise nouvelle, leur cohésion, leur façon d'improviser ou de faire face à certains dangers avec confiance et allure... le groupe au gagné autant en qualité technique qu'en allure, à force d'entraînement, mais aussi en étant bien portés par leur entourage.
Et puisque l'on parle d'entourage, c'est précisément du côté des personnages que se trouve le meilleur de ce grand final, puisque nombre d'entre eux montrent le meilleur d'eux au fil de ce festival riches en moments imprévisibles. On a déjà évoqué la confiance qu'Amaya a placé en ses protégés qui lui ont montré tant de choses, ainsi que la cohésion entre chacun de nos héros qui ont tous appris auprès de leurs mentors, mais on peut aussi souligner la place que et les choix que prend Koyuki en plaçant ses espoirs en les Blue Wells, la détermination que montre la frêle Aoba en tant que manager quand il s'agit de protéger le groupe, la décision de Shiranui de protéger Fûka des manigances d'Ikoma, ainsi que nombre de choses tournant autour des Hedgehogs, de leur relation avec les Blue Wells, de la place et de l'héritage qu'ils laissent, de leur sentiment en étant enfin réellement au complet... Il en ressort un festival devenant toujours plus intense au gré de concerts bien menés (classiques dans la mise en scène, mais dotés de quelques pages où un vrai souffle est là). C'est également un amour de la musique qui se ressent en permanence chez nos héros et chez les Hedgehogs, avec quelques jolies envolées et de beaux instants de communion avec le public et de complicité. Enfin, les choses ne peuvent évidemment que se terminer avec la figure de Fûka Akitsuki, sans qui rien n'aurait commencé, et qui est partie trop tôt... mais en ne quittant jamais la mémoire de yu et des autres, qui ont toujours été portés par son souvenir, si bien que l'incroyable pourrait presque avoir lieu pendant la dernière partie du festival... Sur ce dernier point, Kouji Seo n'est pas forcément très subtil en appuyant beaucoup a chose qui prend des allures fantastiques dénotant un peu dans la série, mais la symbolique reste belle: Fûka ne les a jamais quittés, et sera toujours avec eux.
Avec en prime un épilogue assez soigné dans certaines relations et dans les perspectives d'avenir, et on obtient un volume final certes assez classique et prévisible dans sa finalité, mais dans l'ensemble très bien mené, avec un vrai souffle, une dose d'émotion, et une réelle application dans le parcours de nombre de personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires. Une manière globalement convaincante d'achever cette série qui, même si elle a connu quelques coups de mous et passages lourdingues, restera sûrement parmi les plus régulières de l'auteur côté qualité.
Evidemment, nous aurons toutes les réponses à ces question dans ce 20e et dernier volume de la romance musicale de Kouji Seo. Et bien sûr, pour une série de ce genre, il n'y aura aucune grosse surprise à l'arrivée. Mais cela n'empêche aucunement le mangaka d'offrir une dernière ligne droite particulièrement rythmée et emballante, tout d'abord parce qu'il conserve jusqu'au bout un certain sens du rebondissement risquant de mettre des bâtons dans les roues de nos héros: tentative de sabotage, vent qui se lève dangereusement... mais il s'agit-là d'obstacles sur lesquels Yu et les siens surfent, portés par leur confiance en eux, leur maîtrise nouvelle, leur cohésion, leur façon d'improviser ou de faire face à certains dangers avec confiance et allure... le groupe au gagné autant en qualité technique qu'en allure, à force d'entraînement, mais aussi en étant bien portés par leur entourage.
Et puisque l'on parle d'entourage, c'est précisément du côté des personnages que se trouve le meilleur de ce grand final, puisque nombre d'entre eux montrent le meilleur d'eux au fil de ce festival riches en moments imprévisibles. On a déjà évoqué la confiance qu'Amaya a placé en ses protégés qui lui ont montré tant de choses, ainsi que la cohésion entre chacun de nos héros qui ont tous appris auprès de leurs mentors, mais on peut aussi souligner la place que et les choix que prend Koyuki en plaçant ses espoirs en les Blue Wells, la détermination que montre la frêle Aoba en tant que manager quand il s'agit de protéger le groupe, la décision de Shiranui de protéger Fûka des manigances d'Ikoma, ainsi que nombre de choses tournant autour des Hedgehogs, de leur relation avec les Blue Wells, de la place et de l'héritage qu'ils laissent, de leur sentiment en étant enfin réellement au complet... Il en ressort un festival devenant toujours plus intense au gré de concerts bien menés (classiques dans la mise en scène, mais dotés de quelques pages où un vrai souffle est là). C'est également un amour de la musique qui se ressent en permanence chez nos héros et chez les Hedgehogs, avec quelques jolies envolées et de beaux instants de communion avec le public et de complicité. Enfin, les choses ne peuvent évidemment que se terminer avec la figure de Fûka Akitsuki, sans qui rien n'aurait commencé, et qui est partie trop tôt... mais en ne quittant jamais la mémoire de yu et des autres, qui ont toujours été portés par son souvenir, si bien que l'incroyable pourrait presque avoir lieu pendant la dernière partie du festival... Sur ce dernier point, Kouji Seo n'est pas forcément très subtil en appuyant beaucoup a chose qui prend des allures fantastiques dénotant un peu dans la série, mais la symbolique reste belle: Fûka ne les a jamais quittés, et sera toujours avec eux.
Avec en prime un épilogue assez soigné dans certaines relations et dans les perspectives d'avenir, et on obtient un volume final certes assez classique et prévisible dans sa finalité, mais dans l'ensemble très bien mené, avec un vrai souffle, une dose d'émotion, et une réelle application dans le parcours de nombre de personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires. Une manière globalement convaincante d'achever cette série qui, même si elle a connu quelques coups de mous et passages lourdingues, restera sûrement parmi les plus régulières de l'auteur côté qualité.