Fruits Basket Vol.8 - Actualité manga
Fruits Basket Vol.8 - Manga

Fruits Basket Vol.8 : Critiques

Fruits Basket

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Septembre 2017

Critique 2

C’est Hatsuharu qui orne la couverture de ce 8 huitième volume. Natsuki Takaya nous confie dans ses apartés que c’est l’un des personnages les plus faciles à mettre en scène au niveau de sa psychologie. Pourtant son tempérament proche du docteur Jekyll et de Mister Hyde n’est pas des plus communs. Sa double personnalité est en effet merveilleusement bien retranscrite par l’auteure que ce soit au niveau des dessins ou des propos. Le lecteur ne peut pas se tromper, on sait tout de suite si on a affaire à « black Haru » ou non. 
La mangaka, comme à son habitude, fait attention à de nombreux petits détails qui font de sa série un vrai bonheur à dévorer. Par exemple, le surnom de Hatsuharu. Il passe de « black » à « white » comme les taches du bœuf quand il se transforme. Ou encore le choix de l’agencement et du contenu de ses différents chapitres. Ici, le tome commence avec « black Haru ». Ce dernier s’est transformé, car il a pensé à son ex-petite amie qui l’a quitté. Cela l’a mis tellement en rage qu’il n’a pu résister à l’envie de tout casser. On apprend qu’elle l’a quitté après avoir été blessée. Akito serait-il pour quelque chose dans ce drame ? Et le dernier chapitre de ce volume se finit avec une jeune fille brune aux cheveux longs, un autre membre des douze et qui semble bien être l’ex-petite amie d’Hatsuharu. Le parallèle est très intéressant surtout qu’il engendre une attente chez le lecteur. Le tome suivant va-t-il nous faire découvrir ce nouveau personnage ? Est-elle du signe du coq ou du cheval ? En tout cas, elle ne se transforme pas en singe, car ce volume est essentiellement consacré à Ristu et on découvre rapidement que c’est cet animal qui le hante. Comme les autres membres des « douze », Ritsu n’est pas seulement possédé par un animal, il est aussi tourmenté par de nombreuses pensées. Il fait donc la démarche de rencontrer Tohru afin d’apaiser ses craintes au sujet de sa mère. Thoru l’avait rencontrée précédemment (volume 3) et depuis il s’inquiète de ce qu’elle a bien pu dire à son sujet, avait-elle honte de lui ? Ritsu est le portrait craché de sa mère, mais pas physiquement. Il ressemble à s’y méprendre à Ayamé et c’est un peu dommage, car on pourrait les confondre. De sa mère, il a hérité le caractère et le comportement. La peur de décevoir ou de faire un pas de travers le met dans un état de stress immense. La panique est à son comble et même les bulles de dialogues semblent sur le point d’exploser sous le flot d’excuses toutes plus longues les unes que les autres. Ritsu est un personnage attachant malgré ses envolées lyriques un peu étouffantes. On voit encore ici le poids pour les parents d’avoir un enfant « différent ». Certains les repoussent, d’autres les surprotègent. Ou bien se confondent en excuses. Et ces différents comportements influent plus ou moins sur ceux de leurs enfants. Certains les dépassent, d’autres en pâtissent. Mais il suffit quelquefois de seulement une présence amicale ou de quelques mots pour avoir le cœur apaisé et affronter l’avenir plus sereinement.
Ce huitième tome est plus en retenue. Le rythme est un peu plus lent et permet ainsi de dépeindre avec plus de détails les différents personnages. On y voit Kyô et Yuki évoluer doucement, l’un s’ouvre plus, l’autre essaie de faire de même. 
Le découpage des cases est très soigné et judicieux. Les expressions des personnages sont toujours aussi émouvantes et permettent aux lecteurs d’être en empathie avec les différents protagonistes. 

Critique 1
Un volume consacré à de nombreux personnages, mais où je me suis légèrement ennuyée, car l'histoire n'avance pas beaucoup.
Pourtant, tous les éléments qui m'ont plu dans ce manga étaient au rendez-vous: humour, passages émouvants et tristes, action... mais il semble manquer quelque chose...
L'auteur développe toujours avec autant d'attention ses personnages, même les plus secondaires. Cependant, ce tome ressemble plus à des petites histoires isolées qu'à une réelle progression dans le scénario. Il restera tout de même un bon moment de lecture, surtout pour ses passages comiques.
Pour conclure, même si je lis toujours Fruits Basket avec plaisir, ce volume m'a déçue par rapport à ce que Takaya m'avait fait découvrir auparavant. Cependant, je ne doute pas que l'auteur nous réserve encore des bonnes surprises et des passages poignants comme elle sait si bien les faire.



Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Gathea

16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs