From 5 to 9 Vol.2 - Actualité manga
From 5 to 9 Vol.2 - Manga

From 5 to 9 Vol.2 : Critiques

5 ji Kara 9 ji Made

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 01 Octobre 2012

Le propre des héroïnes de Miki Aihara est d’être faibles face aux hommes. Les trois femmes représentées dans ce tome deux le sont, en tout cas, et cela nous donne une assez bonne vision de la place de la femme dans la vision japonaise du shojo. Junko, toujours enfermée par son amant de bonze, finit par accepter sa demande en mariage. Ce qui revient à s’aliéner d’elle-même en acceptant de se mettre en cage, de quitter son travail, d’apprendre les coutumes liées à son rôle … Autant de choses qu’elle se targuait auparavant de défendre, criant haut et fort qu’elle ne s’en séparerait jamais. Elle a donc la motivation d’un caillou, et on futur mari la souplesse et la gentillesse de Cerbère. Quelle idée de vouloir à tout prix contraindre la femme qu’on aime au lieu de faire soi même des efforts … C’est donc un amour bien égoïste auquel on assiste, et c’est une morale asse légère à l’histoire de Junko.

Viennent ensuite les deux autres figures féminines du manga. La première, Momoe. C’est une jeune professeur célibataire, vierge, mais profondément passionnée par le boy’s love et ses travers. Elle en a bien évidemment honte et le cache, si bien qu’à force de vivre dans un univers bien à elle, Momoe évite les autres. Sa timidité passe pour de la froideur, sa retenue pour de la supériorité. Mais quand elle est confrontée à Sir Arthur et sa véritable personnalité, rien ne va plus. C’est frustrant de voir à quel point elle se fait avoir par un beau gosse alors qu’elle critiquait celles qui se faisaient avoir. Le chantage est un moyen trop souvent utilisé dans le shojo de l’auteur. Enfin, Mademoiselle Mori et ses rêves de grandeur : se marier le plus tôt possible pour être à l’abri du besoin et surtout ne pas continuer à travailler. Bref, un tome basé sur la faiblesse féminine et leurs mœurs un peu trop archaïques. Les hommes passent alors pour des profiteur ou bien pour la figure qui dirige dans le couple. Un peu maladroit, donc, même si le ton est plaisant et jamais moralisateur.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs