Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Août 2018
Pris au piège dans une version cauchemardesque du village de leur défunte grand-mère, Yue et le reste de sa famille ne savaient absolument pas comment réagir face aux événements effrayants qui se sont succédé: disparition du cadavre de leur aïeule, évaporation des autres habitants du village, inquiétante brume, apparition de créatures monstrueuses, attaque qui a laissé le père et l'oncle de Terumi et Teruya entre la vie et la mort... Pour enfin y voir un peu plus clair dans ce qui leur arrive, il leur faut attendre leur rencontre avec la mystérieuse Takano, jeune femme qui leur fait part de ses déductions: ils sont ni plus ni moins en Enfer, et s'il veulent se sortir de là, mieux vaut qu'ils ne comptent sur aucune aide extérieure...
Pour nos victimes de ce cauchemar, l'heure doit donc être, avant tout, à l'organisation de leur survie, en attendant de trouver un moyen de s'en sortir. Ils savent désormais que leur maison est temporairement protégée par un talisman laissé par leur grand-mère, qu'ils ne doivent sortir uniquement qu'à l'aube ou au crépuscule pour éviter les monstres, que l'eau du puits leur sera précieuse, et qu'il leur faut à tout prix éviter de manger de la nourriture provenant de ces terres infernales, sans quoi ils se transformeront en monstres. Toutes ces conditions ne peuvent qu'être éprouvantes, et Nokuto koike, à travers ses planches suffocantes et poisseuses où il joue bien sur les nuances de gris et de noir, fait bien ressortir ça... encore plus quand s'en mêle une inévitable mort, menaçant de secouer l'entente entre les rescapés. Ici, c'est avant tout Terumi qui, face au choc, perd pied, peut-être de façon un peu caricaturale au départ, mais c'est finalement efficace, d'autant plus que son comportement pousse Yukito à s'interroger sur ce qu'il ressent dans cette situation, lui le reclus sans emploi qui se montre enfin plus entreprenant dans ce monde infernal...
Reste que l'essentiel des planches est occupé par les craintes de nos héros dans un village qui leur réserve encore bien des surprises. Certains monstres risquent de leur passer de très mauvais moments, sans compter la question de leur maison: y seront-ils encore longtemps en sécurité ? De confrontations en fuites, la lutte pour la survie reste assez prenante ! En filigranes, les interrogations, elles, se font toujours présentes. Après certaines réponses du tout début du tome, on fait un peu du surplace, mais Koike, tout en gérant l'ambiance, sait quand même intriguer comme il faut. S'ils ont été projetés en Enfer, est-ce parce qu'ils ont fait quelque chose de mal ? Que recherche exactement l'énigmatique Takano ?
Pour nos victimes de ce cauchemar, l'heure doit donc être, avant tout, à l'organisation de leur survie, en attendant de trouver un moyen de s'en sortir. Ils savent désormais que leur maison est temporairement protégée par un talisman laissé par leur grand-mère, qu'ils ne doivent sortir uniquement qu'à l'aube ou au crépuscule pour éviter les monstres, que l'eau du puits leur sera précieuse, et qu'il leur faut à tout prix éviter de manger de la nourriture provenant de ces terres infernales, sans quoi ils se transformeront en monstres. Toutes ces conditions ne peuvent qu'être éprouvantes, et Nokuto koike, à travers ses planches suffocantes et poisseuses où il joue bien sur les nuances de gris et de noir, fait bien ressortir ça... encore plus quand s'en mêle une inévitable mort, menaçant de secouer l'entente entre les rescapés. Ici, c'est avant tout Terumi qui, face au choc, perd pied, peut-être de façon un peu caricaturale au départ, mais c'est finalement efficace, d'autant plus que son comportement pousse Yukito à s'interroger sur ce qu'il ressent dans cette situation, lui le reclus sans emploi qui se montre enfin plus entreprenant dans ce monde infernal...
Reste que l'essentiel des planches est occupé par les craintes de nos héros dans un village qui leur réserve encore bien des surprises. Certains monstres risquent de leur passer de très mauvais moments, sans compter la question de leur maison: y seront-ils encore longtemps en sécurité ? De confrontations en fuites, la lutte pour la survie reste assez prenante ! En filigranes, les interrogations, elles, se font toujours présentes. Après certaines réponses du tout début du tome, on fait un peu du surplace, mais Koike, tout en gérant l'ambiance, sait quand même intriguer comme il faut. S'ils ont été projetés en Enfer, est-ce parce qu'ils ont fait quelque chose de mal ? Que recherche exactement l'énigmatique Takano ?
Alors que l'on arrive à la moitié de Firefly, la série trouve un peu plus ses marques et, à défaut de vraiment répondre à certaines choses, entretient plutôt bien le mystère et, surtout, l'ambiance malsaine et horrifique.