Fille Des Enfers (la) Vol.1 - Actualité manga

Fille Des Enfers (la) Vol.1 : Critiques

Jigoku Shojo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Juin 2008

A l’origine, La Fille des Enfers est une série animée de 26 épisodes 2005, et qui a connu un tel succès qu’une deuxième saison a été réalisée l’année suivante, qu’une troisième saison est en projet pour cette année, et qu’un drame a également vu le jour. Enfin, La série est également déclinée depuis 2006 sous la forme d’un manga, et c’est de ce dernier dont il est question ici.

La première chose qui frappe lorsque l’on ouvre ce premier tome, ce sont les yeux exagérément grands des héroïnes de chaque histoire, mais aussi d’Enma Ai, notre fameuse fille des enfers. Ce style très particulier risque fortement de rebuter dès le départ ceux qui n’aiment pas les dessins trop typés shojo. Mais ces yeux gigantesques ne sont pas là sans raison : la dessinatrice Miyuki Etô a apparemment choisi cette méthode dans le but de faire passer totalement les émotions de ses personnages à travers leur regard, elle semble vouloir mettre celui-ci en avant, et on peut dire que c’est plutôt réussi, si l’on accroche au style. En ce qui concerne le reste des dessins, c’est très classique, aussi bien au niveau des personnages que des décors, et on constatera l’absence, par moments, d’un réel découpage des cases.

Au niveau du scénario, ce premier volume est, malheureusement, assez laborieux. A la manière des premiers épisodes de l’anime, chaque chapitre nous présente une jeune fille (en tout cas, pour le moment, il n’y a que des jeunes filles) qui, persécutée d’une manière ou d’une autre par un pair, va faire appel à la fille des enfers, qui va alors emmener avec elle les méchants en enfer. Mais ce service n’est pas gratuit, et lorsque la mort des personnes ayant fait appel à Enma Ai arrivera, leur âme sera précipitée en enfer pour l’éternité.
Malheureusement, la sauce ne prend pas totalement. En effet, la majorité des raisons pour lesquelles les personnes veulent se venger semblent un pu ridicules, et lorsqu’elles pourraient être intéressantes, elles sont trop peu travaillées, et tout va trop vite entre le début des persécutions et le moment ou la vicomte fait appel à Enma Ai. De plus, le style graphique paraît trop enfantin pour réussir à créer une véritable atmosphère malsaine et angoissante. Mais ce n’est peut-être pas là le but de Miyuki Etô. N’oublions qu’il s’agit d’un shojo, et cela se ressent très fortement.

Au final, ce premier tome est loin de m’avoir convaincu. Néanmoins, chaque chapitre est l’occasion de découvrir un ou deux petits détails supplémentaires sur la façon dont Enma Ai expédie les personnes en enfer, et si tout ceci est développé plus en détails dans les volumes suivants, on pourrait se retrouver avec un manga vraiment sympathique.

L’édition de Pika est dotée d’une traduction correcte, aucune phrase ne sonnant vraiment faux, et d’une impression loin d’être parfaite, mais moins catastrophique que sur un tome de School rumble, par exemple.



koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs