Fate/Apocrypha Vol.11 - Manga

Fate/Apocrypha Vol.11 : Critiques

Fate/Apocrypha

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 12 Juillet 2023

Au bout de l'expéditif affrontement ayant scellé le sort de Reika Rikudô et de Jack l'Eventreur, Jeanne a été contrainte de faire disparaître les enfants en ne pouvant que leur souhaiter d'enfin reposer en paix, ce qui a pour conséquence d'attirer sur elle les foudre d'Atalante, désormais déterminée à la tuer de ses propres mains lors de la bataille finale qui s'annonce. Et pour cette bataille à venir, la faction des Noirs va devoir se préparer soigneusement, car dans le cas contraire leurs chances de survie se révèleraient très faibles.

Ainsi, dans ces préparatifs, il y a sans aucun doute deux enjeux qui sortent plus du lot, le premier des deux concernant le leadership de la famille Yggdmillennia où Fiore, peut être pas à la hauteur de cette fonction en vue de l'ultime bataille, va devoir se résigner calmement à cet état de fait et accepter de céder ses circuits magiques à Caules, le tout mettant alors assez bien en avant le lien frère/soeur de ces deux-là et la valeur qu'ils s'accordent mutuellement. Quant à l'autre enjeu important, il s'agit forcément de la mise en place d'une stratégie pour assaillir avec le plus de réussite possible la forteresse volante de Shirô Tokisada Amakusa, ce qui aboutit à quelques rôles brièvement mais assez bien distribués, et à dernier dernière pages qui font enfin remonter d'un cran l'intensité, dès lors que l'affrontement est enfin entamé.

Mais avant d'en arriver à ces dernières pages, Akira Ishida tâche encore d'aborder, souvent vite, plusieurs personnages sous des angles divers: entre mes querelles internes, les haines vengeresses, les ambitions personnelles en vue d'acquérir le Graal, les possibles sentiments amoureux, ou les rôles de Maîtres/Servants de chacun, plusieurs visages comme Sémiramis ou Mordred restent honnêtement abordés, tandis que l'auteur parvient aussi à alléger un petit peu le tout via le jovial Astolfo ou quelques très rapides et gentillettes scènes légèrement fan-service autant féminines que masculines (coucou Jeanne, Fiore et Astolfo). Mais dans tout ça, retenons aussi le travail qui continue d'être fait sur Sieg et Jeanne en particulier; tandis que le premier s'interroge sur les contradictions de l'homme (capable du bon comme du pire) et reste guidé par le vision des choses de la deuxième, cette dernière reste elle-même intéressante entre sa fonction de Ruler, son regard sur elle-même (elle ne se voit aucunement comme la sainte que beaucoup voient en elle) et son affection pour l'homoncule. Et dans l'ensemble, étant donné que ces rapides petits focus sont un petit peu moins nombreux et expéditifs que dans le tome précédent, on prend plus de plaisir à les suivre.

Même si le schéma du scénario d'origine contraint toujours l'oeuvre à certaines limites, ce 11e tome se fait alors un peu plus satisfaisant, intéressant et prometteur que son prédécesseur. On ressent un peu mieux les enjeux pour plusieurs personnages dans cette vaste galerie de visages, et cela suffit à redonner un petit coup de boost en nous laissant sur des dernières pages plus mouvementées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.25 20
Note de la rédaction