Fairy Tail Vol.16 : Critiques

Un arc se termine et un nouveau commence ! La petite routine de Fairy Tail se poursuit tranquillement avec des parties courtes qui petit à petit continuent de construire l’univers, de développer les personnages et de proposer des intrigues plus ou moins passionnantes, mais toujours cohérentes avec la série.

Ici on conclut ce qui s’est avéré être la partie la plus élaborée et la plus passionnante depuis le début, à savoir la rébellion de Luxus qui a provoqué une guerre interne au sein de Fairy Tail. Il ne s’agit réellement que de la conclusion de l’histoire, les derniers affrontements s’étant achevés dans le tome précédent. La guilde, mais aussi l’ensemble de la ville ont retrouvé la paix, tous ses membres ont oublié leurs rancœurs…ou presque. Luxus se rend compte qu’il a été trop loin, mais il est désormais trop tard. On assiste alors à une scène véritablement touchante nous montrant la relation entre un grand-père aimant et un jeune garçon un peu perdu qui ne peut qu’accepter sa punition.
La parade qui suivra est également une scène remarquable, parfaitement illustrée, on ressent plus que jamais la magie du titre, pour là aussi une conclusion touchante.

Ensuite les choses sérieuses reprennent (après un petit interlude sur Lucy et son père, sans grand intérêt), et là l’auteur ouvre plusieurs portes d’un coup pour ce qui s’annonce en toute vraisemblance comme une partie plus longue et plus ambitieuse : une grande guerre qui va opposer l’alliance de plus grandes guildes clandestines, l’alliance de Baram, contre le conseil des sages et les guildes officielles, avec Fairy Tail en première ligne ! Rien que ça ! Et pour l’occasion l’auteur nous présente d’un seul coup plusieurs grandes ligues qui vont prendre part à cette guerre. De nombreux personnages font alors leur apparition.
Plusieurs sous intrigues sont alors présentés, notamment celle impliquant le père de Luxus (qui est donc le fils du Grand maître de Fairy Tail), où le fin mot sur Gajil est enfin révélé (du moins en partie).

La première cible sera une ligue ne regroupant que six mages, les Oracion Seis, où l’auteur se fait un clin d’œil à lui même à reprenant le nom d’un groupe de sa première grande série à savoir Rave.
Le premier d’entre eux nous est présenté et on se dit qu’il respire le charisme, on est alors tout excité… Un groupe de douze mages de quatre ligues va être constitué pour les affronter, et très vite l’excitation redescend quand on découvre la plupart d’entre eux qui s’avèrent sans grand intérêt. Mais l’idée, elle, demeure intéressante et palpitante. Puis on découvre les autres membres de l’Oracion Seis et là c’est la déception ! Non seulement les autres membres sont loin de posséder le charisme du premier (même si les personnages de Mashima demeurent avec un design intéressants), mais là on crie au scandale !
On a souvent reproché à Mashima de largement s’inspirer de One Piece, il s’en est toujours défendu, mais là, la copie est flagrante ! Les Oracion seis rappelle beaucoup trop les Capitaines Corsaires de la série précitée : l’un d’entre eux, entouré d’un serpent renvoie à Boa Hancock, mais s’il n’y avait eu que ça, cela n’aurait pas été dérangeant ; le comble du comble étant Hot-eye, un géant aux proportions étranges ressemblant à un prêtre, et portant un livre (une bible ?) à sa poitrine ! Une pâle copie de Bartholomew Kuma, et personne ne pourra venir dire le contraire !

Et c’est bien dommage parce que le début de cette partie s’avère riche et intéressant.