Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 06 Août 2021
Encore et toujours, le Café Alpha et ses environs sont le moteur de bien des rencontres, retrouvailles et instants agréables et reposants.
Quand Kokone vient passer trois jours chez Alpha, c'est l'occasion de s'offrir une baignade à deux assez hypnotiques, grâce au découpage qui sait faire ressortir un instant de plaisir bref et qui paraît pourtant hors du temps. D'autant plus quand la baignade en question évoque les souvenirs d'anciens étés très animés sur la plage. Des souvenirs d'une période révolue, qui ne pourra pas revenir mais que l'on continue de chérir comme autant d'instants qui furent (et qui sont encore) précieux. Mais la venue de Kokone est également l'occasion pour Takahiro d'enfin la rencontrer, non sans rougir, et d'élargir un petit peu plus son univers avec un nouveau visage aussi accueillant qu'Alpha. C'est aussi l'occasion, pour le lecteur, de découvrir Makki, une copine de Takahiro un peu plus jeune que lui, plutôt espiègle et amusante, qui semble très attachée à son ami. Et Takahiro n'est pas en reste en fin de volume, en passant un moment plutôt privilégié (et gênant ?) avec notre chère Alpha. On pourra aussi évoquer ce voyage aérien captivant de la dénommée M1, ou encore la docteure qui se remémore quelques souvenirs, chérissant non pas un échec passé mais le souvenir qu'elle en garde, et s'interrogeant de plus belle sur les facultés qu'a Alpha à exprimer si facilement ses sentiments, ses émotions, elle qui est pourtant un robot.
Pas besoin d'en dire forcément plus sur la lecture de ce quatrième volume, tant la recette de Hitoshi Ashinano reste sensiblement la même. Des rencontres, des retrouvailles, des moments tantôt simples (la baignade) tantôt étranges (le voyage aérien)... tous portés par une atmosphère paisible et semblant loin de tout gros problème. L'auteur attire notre attention, sans cesse, sur les petites choses, les détails, que ce soit le pied de Kokone qui touche doucement le sable, l'espèce de girouette près du café qui vaque tranquillement à son occupation, ou même le chemin qui mène à ce café reculé de tout. Sans oublier Alpha elle-même, gérante qui séduit encore et toujours celles et ceux qui la rencontrent grâce à sa capacité à être agréable et familière avec tout le monde, les poussant tout naturellement à avoir envie de revenir la voir.
Paisible, rassérénante, cherchant toujours à procurer un bien-être simple qui nous manque parfois beaucoup, la lecture d'Escale à Yokohama reste toujours un ravissement.
Quand Kokone vient passer trois jours chez Alpha, c'est l'occasion de s'offrir une baignade à deux assez hypnotiques, grâce au découpage qui sait faire ressortir un instant de plaisir bref et qui paraît pourtant hors du temps. D'autant plus quand la baignade en question évoque les souvenirs d'anciens étés très animés sur la plage. Des souvenirs d'une période révolue, qui ne pourra pas revenir mais que l'on continue de chérir comme autant d'instants qui furent (et qui sont encore) précieux. Mais la venue de Kokone est également l'occasion pour Takahiro d'enfin la rencontrer, non sans rougir, et d'élargir un petit peu plus son univers avec un nouveau visage aussi accueillant qu'Alpha. C'est aussi l'occasion, pour le lecteur, de découvrir Makki, une copine de Takahiro un peu plus jeune que lui, plutôt espiègle et amusante, qui semble très attachée à son ami. Et Takahiro n'est pas en reste en fin de volume, en passant un moment plutôt privilégié (et gênant ?) avec notre chère Alpha. On pourra aussi évoquer ce voyage aérien captivant de la dénommée M1, ou encore la docteure qui se remémore quelques souvenirs, chérissant non pas un échec passé mais le souvenir qu'elle en garde, et s'interrogeant de plus belle sur les facultés qu'a Alpha à exprimer si facilement ses sentiments, ses émotions, elle qui est pourtant un robot.
Pas besoin d'en dire forcément plus sur la lecture de ce quatrième volume, tant la recette de Hitoshi Ashinano reste sensiblement la même. Des rencontres, des retrouvailles, des moments tantôt simples (la baignade) tantôt étranges (le voyage aérien)... tous portés par une atmosphère paisible et semblant loin de tout gros problème. L'auteur attire notre attention, sans cesse, sur les petites choses, les détails, que ce soit le pied de Kokone qui touche doucement le sable, l'espèce de girouette près du café qui vaque tranquillement à son occupation, ou même le chemin qui mène à ce café reculé de tout. Sans oublier Alpha elle-même, gérante qui séduit encore et toujours celles et ceux qui la rencontrent grâce à sa capacité à être agréable et familière avec tout le monde, les poussant tout naturellement à avoir envie de revenir la voir.
Paisible, rassérénante, cherchant toujours à procurer un bien-être simple qui nous manque parfois beaucoup, la lecture d'Escale à Yokohama reste toujours un ravissement.