Elemental Gerad Vol.9 : Critiques

Cou et ses compagnons débarquent dans la ville de Tolo Dyre où se tient justement une célèbre fête régionale, la fête du buffle. Le groupe se sépare alors le temps de profiter des festivités et de réfléchir à la suite de leur voyage. Tandis que Rowen cherche la route la plus directe pour se rendre à l'Adilgarden, Cou est en plein doute depuis que Glyna l'a supplié de ne surtout pas y emmener Ren. Cela dit, il n'aura pas l'occasion de cogiter bien longtemps car l'Organight a lancé à sa poursuite un nouveau pledger afin de s'emparer de la descendante des Metherlence !

Ce neuvième tome débute avec l'Organight en tête d'affiche, ce qui nous permet d'en apprendre un tout petit peu plus sur cette mystérieuse organisation. Mais notre attention se recentre bien vite sur Cou et Ren et la ville de Tolo Dyre. Si l'on retrouve avec une certaine lassitude les inévitables passages où Kuea meurt de faim, où Cisqua se rend compte combien elle est fauchée et où Cou ne peut s'empêcher de constater combien sa protégée est mignonne, on appréciera par contre la petite balade qui nous est offerte dans ce nouveau lieu. La fête du buffle nous donne l'occasion de découvrir un décor à mi-chemin entre Halloween et l'Encierro. A défaut d'être fabuleux, ce dépaysement reste fort sympathique et inattendu. En outre, on a également droit à plusieurs avancements dans l'intrigue avec notamment quelques révélations possibles concernant l'Adilgarden... Il était temps !

Par la suite, ce sera un nouvel affrontement qui prendra place. Et si l'on regrettera certaines scènes tout simplement ridicules et censées justifier l'absence de Cisqua et Rowen lorsque Cou se fait attaquer, on se réjouira par contre de découvrir un adversaire plutôt intéressant de part son style de combat assez singulier. Qui plus est, on en apprend également beaucoup concernant les différentes sortes d'adilraids et leurs pouvoirs. Décidément, les explications arrivent un volume plus tard que prévu il semblerait ! Dommage cependant qu'une partie de ces éclaircissements soient gâchés par la traduction bancale que nous offre Kami. Un coup on laisse un terme en anglais, un coup on le traduit en français. Rien de tel pour perdre celui ou celle qui ne parle pas le moins du monde la langue de Shakespeare.

Quoi qu'il en soit, la série redresse la barre après un huitième opus décevant et nous offre un agréable moment de lecture. Une fois de plus, on regrettera certains détails récurrents qui empêche Elemental Gerad d'atteindre des sommets mais, malgré tout, notre intérêt pour le titre reste bien présent.

Shaedhen