Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 26 Février 2010
Les mercenaires de Karn Nazarbaief sont parvenus à défaire les membres du Propater. Cependant Kenji est encore au combat. Ce mercenaire japonais, au regard froid, véritable machine à tuer, peut-il s'en sortir seul ?
Ce tome 4 est l'occasion de connaître le passé de Kenji, grâce à un flash-back occupant plus de la moitié du tome. Introduisant de tout nouveaux personnages, ce flash-back continue d'enrichir le récit tout en alimentant la personnalité d'un personnage. On y observe Kenji lors de son adolescence, sous les ordres de son frère qu'il perçoit comme modèle, membre d'un groupe de mercenaires. Le groupe reçoit une cliente, soi-disant membre de l'Alliance islamique, leur demandant de voler un échantillon particulier du virus décimant la population, dans un laboratoire gardé secret. Mais un piège leur est tendu.
On a toujours droit à une dose d'action impressionnante. Le sang et les tripes, les circuits intégrés, les grenades jaillissent de tous bords. Jamais des combats n'auront été rendus aussi terrifiants.
Le flash-back terminé, on retrouve Kenji aux prises avec des monstres biologiquement modifiés et un militaire surentraîné. Le un contre un opposant Kenji au militaire nous gratifie d'une mise en page exemplaire, chaque prise est illustrée en détails, les enchaînements sont logiques, les mouvements violents.
Les environnements et les personnages sont toujours très réussis.
Le tome s'achève avec l'arrivée d'une organisation mystérieuse, mettant fin à un combat qui aura tenu sur plus de 2 tomes, sans qu'aucune lassitude ne nous guette.
Une rigueur, une régularité, une qualité générale à suivre !