Dragon Ball Super Vol.9 - Actualité manga
Dragon Ball Super Vol.9 - Manga

Dragon Ball Super Vol.9 : Critiques

Dragon ball Super

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 29 Novembre 2019

Chronique 2 :

Il ne reste plus que deux univers encore en lice dans le gigantesque tournoi qui a rassemblé pas moins de 80 combattants!
Goku fait face à Jiren, le surpuissant combattant de l'univers 11 et atteint un nouveau stade qui lui permet non seulement de tenir tête à son adversaire mais aussi de le surpasser...mais pour combien de temps?

Cet arc de la survie de l'univers s'est avéré être une véritable catastrophe, c'est le cas depuis le début dans le manga, c'était le cas dans l'animé, et c'est encore le cas dans cette conclusion!
Goku parvient donc à maîtriser le réflexe transcendantale (ou l'Ultra Instinct...je vais finir pas m'y faire) et affronte Jiren dans une lutte dantesque, même Vegeta est alors dépassé... Mais est ce intéressant pour autant? Pas le moins du monde!
On est content d'en terminer avec cette partie qui ne nous aura absolument rien apporté, mis à part le réflexe transcendantale (c'est quand même beaucoup plus pénible à écrire que ultra instinct)! Il n'y a rien d'autres à retenir de cette partie qui s'est montrée aussi creuse que les personnages introduits. Jiren est sans nulle doute l'antagoniste le moins intéressant et le plus vide de toute l'histoire de Dragon Ball, et sans même aller aussi loin, rien que dans DBS, il n'est en rien comparable à un Hit, un Zamasu ou un Black Goku! Il est certes puissant mais il inintéressant au possible!
On ne va pas non plus s'attarder sur la réalisation du vœu, ça nous est balancé comme ça, expédié en deux pages, et basta, merci au revoir! A ce stade on peut le dire, c'est pathétique!

Que reste t-il donc à part le réflexe transcendantale? (qui pour le coup en noir et blanc ne rend pas bien, il n'y a pas grande différence avec le premier stade de super Saiyen)! On a Freezer de retour qui aura brillé durant cette partie et C-17 qui nous rappelle que lui aussi est de retour dans le game! Deux personnages qui nous auront surpris et qui en plus auront eu le mot de la fin, deux personnages pour le coup vraiment bien utilisés (pauvre Gohan). Reste certains soucis de cohérence: moi non plus, à l'instar de Goku, je ne comprend pas pourquoi C17 est si puissant, mis à part pour le fan service et pour le besoin du scénario!

On expédie Broly en une seule page, telle une gifle bien vexante à défaut d'être douloureuse; nous rappelant que DBS existe uniquement à but lucratif et certainement pas artistique, pour faire vendre des figurines et plus pour nous raconter une histoire (qui a depuis longtemps cessé d'être prenante et passionnante).

Et pourtant, malgré tout ça, commence un nouvel arc, ici totalement inédit, et il faut bien se l'avouer, cela fait terriblement plaisir de découvrir à nouveau des histoires et des personnages dans Dragon Ball sans se référer à un autre média (à savoir l'animé...car pour ma part, pas de spoils, je découvre totalement cette partie)!
Non seulement ça fait plaisir, mais surtout c'est de nouveau intéressant! Des personnages avec un grand potentiel, une intrigue qui s'annonce plus complexe qu'un bête tournoi...on est dedans!
La patrouille galactique et la mythologie lié à Boo et aux Kaios sert de base à ce récit introduisant un allié énigmatique et cachant son jeu, un méchant charismatique possédant des pouvoirs autre que simplement lié à la puissance brut, nous promettant (on l'espère du moins) une nouvelle approche des affrontements et quelques surprises...on ne va pas se mentir, tout ceci s'avère particulièrement stimulant!
Pour ma part, l'introduction est un peu maladroite: à un stade où les personnages peuvent détruire des planètes en claquant des doigts, voyagent dans le temps et l'espace, affrontent des Dieux...les voir se mêler à l'arrestation de voleurs de train, ça ne m'intéresse pas du tout, cela apparaît à mon sens totalement hors de propos (même si cela rappelle un peu l'aspect nostalgique de Dragon Ball sans le Z et encore moins le Super).

Mais ensuite on se lance dans cette nouvelle aventure qui renvoie directement à la saga Freezer puisqu'on retourne sur Namek (la seconde planète Namek) à la recherche des boules. C'est aussi l'occasion d'assister à une volonté de rédemption de la part de Végéta, le personnage qui a le plus évolué et sans doute celui qui s'en sort le mieux dans DBS (pauvre Gohan...nous ne t'oublierons pas)!

Bref on est de nouveau dedans! Ce tome part assez mal avec la conclusion pas folle d'un arc catastrophique, mais se termine de façon remarquable...et on a tellement envie que ça continue ainsi!!


Chronique 1 :

Il ne reste que deux univers encore en lice dans le Tournoi du plus fort : l'univers 7 et l'univers 11. Surpassé face au puissant Jiren, Gokû a éveillé le réflexe transcendantal, technique ultime grâce à laquelle le corps ne dépend plus des pensées du combattant. Si Gokû parvient à rivaliser, ça ne suffira pas pour simplement expulser Jiren de l'arêne...

Avec toute la première moitié de ce neuvième tome, Toyotarô met un terme à l'arc de la survie de l'univers, une partie pleine de promesse mais qui, y compris dans l'anime, s'est révélé pauvre scénaristiquement et misait uniquement sur ses affrontements. Malgré un bon départ, le mangaka n'est pas parvenu à rendre cet arc meilleur dans le manga, bien au contraire même, le volume précédent s'étant montré catastrophique. On ne reviendra pas sur les causes de cet échec, qui peuvent être multiples, le seul espoir du lecteur étant d'avoir droit à une fin d'arc au moins correcte.

Et pour la conclusion de cette partie de l'histoire, Toyotarô continue de jongler entre de bonnes idées et d'autres nettement moins inspirées. Globalement, les défauts de l'affrontement final viennent clairement d'un manque de temps pour l'auteur qui a sans doute eu pour consigne de boucler l'arc très rapidement. Si le combat contre Jiren se révèle sympathique et bien rythmé, ne laissant pas vraiment le temps de souffler, tout va beaucoup trop vite, notamment quand il s'agit de traiter le réflexe transcendantal (ou Ultra Instinct, pour ceux qui ne pourraient accepter une formule moins commerciale et plus respectueuse de la version originale. En bref, c'est dynamique, toujours ponctué de quelques hommages graphiques au manga d'Akira Toriyama, mais c'est terriblement expédié.

Et en parlant de cette conclusion abrupte, difficile de ne pas évoquer le souhait du vainqueur, traité en deux temps trois mouvements. Le sens du tournoi lui-même est quasiment occulté, tandis que le combat contre Broly est évoqué par une bien jolie case, mais qui risquera de perdre ceux qui suivent exclusivement le manga. Jusqu'à cet instant, le manga Dragon Ball Super prouve qu'il est un produit marketing plus qu'une œuvre à part entière, ce malgré les quelques participations d'AKira Toriyama au format papier.

Pourtant, l'après arc survie de l'univers, soit la deuxième moitié du monté, se montre tout à fait convaincante. Avec l'arc du prisonnier galactique, Toyotarô développe une intrigue nouvelle, non soumise au rythme de la série animée, ce qui se ressent par le démarrage plutôt doux de ce scénario. Rappelant certains faits du manga en introduisant une nouvelle menace, l'arc se montre, pour l'heure, plutôt intéressant pour tout ce qu'il met en avant, que ce soit la patrouille galactique et le puissant Merus, ou simplement le nouvel ennemi, Moro. Véritable menace cosmique, celui-ci semble apporter un poil d'originalité à la mythologie Dragon Ball, ce qui fait beaucoup de bien. Il est certes encore trop tôt pour juger convenablement cet arc, mais c'est un début prometteur et assez frais qui nous est proposé.

C'est donc bien un neuvième tome assez bâtard qui nous est proposé, la fin de l'arc de la survie de l'univers étant expédiée, bien que bien rythmée, tandis que le début de la nouvelle partie de l’histoire prend davantage son temps tout en développant plusieurs points intéressants. Maintenant que le manga Dragon Ball Super s'est débarrassé du poids de l'anime, de manière temporaire très certainement, on espère une suite bien plus qualitative !
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs