Drag-less Sex - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 24 Septembre 2018

Le monde change et que ce soit les hommes ou les femmes, ils subissent tous une maladie d’origine inconnue appelée le « syndrome des phéromones ». Une personne atteinte émet des phéromones qui entraînent des pulsions sexuelles sur les personnes de son entourage. Que ce soit du simple employé, d’un lycéen ou d’un chercheur, ils subissent cette terrible maladie contre leur gré. 


Enzo n’est plus une auteure inconnue et elle avait réussi à nous charmer avec son titre « Mother’s spirit ». Cette fois-ci, elle s’essaye au genre omegaverse et nous sommes donc à mille lieues du thème de son précédent titre. Ici, ce sont les phéromones qui rythment chaque page. Ce one-shot n’est pas composé d’une histoire, mais cinq histoires de couples différentes. Le genre omegaverse peut plaire s’il y a un contenu derrière comme dans « Yes, My destiny ». Malheureusement, à travers les différentes intrigues, les sentiments sont quasi absents. Ce n’est finalement que des enchaînements de scènes érotiques torrides dont la plupart ne sont pas consentis. Voir des viols à chaque chapitre sous prétexte des phéromones ne nous convainc pas et la lecture en devient même pénible. Le summum sera avec « Je veux t’aimer » où l’un des partenaires prend son pied avec des photos de son compagnon quand il était enfant !...


Concernant les graphismes, l’auteure accentue ses scènes de viols par des coups de crayon sombres et prononcés. Judicieux choix, car toute la souffrance qu’endurent les personnages en ressort. Mais, les décors sont sur certaines planches assez pauvres. Quant à l’édition, elle est de bonne facture.


Nous sommes loin, mais vraiment loin de la beauté du titre de « Mother’s spirit ». L’auteure s’est ici complètement perdue dans les profondeurs d’une sexualité bestiale, non consentie et surtout pas séduisante à la lecture. A réserver à des personnes averties.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
6 20
Note de la rédaction