Divines - Eniale & Dewiela Vol.2 - Actualité manga
Divines - Eniale & Dewiela Vol.2 - Manga

Divines - Eniale & Dewiela Vol.2 : Critiques

Enidewi – Eniale & Dewiela

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 01 Octobre 2019

Les frasques de l'ange Eniale et de la démone Dewi n'en finissent pas. Et du Japon à la Côté d'Azur en passant par Londres, Kamome Shirahama fait volontiers voyager ses deux héroïnes opposées à différents coins du globe pour leur faire vivre différentes petites aventures dont les tournures seront parfois étonnantes.

Ce qui séduit toujours autant dans un premier temps, c'est la patte visuelle d'une artiste déjà à un très haut niveau. Même si les choses ne sont pas toujours aussi fines que dans L'Atelier des Sorciers (surtout dans certaines expressions faciales), la dessinatrice livre des planches superbes, faites de décors où elle s'applique à bien se réapproprier les différents lieux géographiques dans leur bâtiments emblématiques ou leur architecture typique, de designs ravissants où elle ne manque de mettre en valeur tout le charme des deux "chipies" via des visages et des tenues travaillés, ou de quelques bonnes petites trouvailles de mise en scène.

Ca reste donc beau, riche et vivant, l'ensemble servant alors efficacement des petites histoires qui, elles, restent globalement assez basiques en s'étendant sur seulement un ou deux chapitres. Il n'y a alors pas de grosses ambitions dans ce que Shirahama conte, mais bien souvent le charme opère, car les récits sont assez variés. S'attirer le courroux des divinités japonaises en essayant de mettre la main sur leurs "protégés", lutter l'une contre l'autre pour faire d'un beau prêtre soit un ange soit un démon, veiller sur les derniers instants d'une dame âgée tout en devant faire avec un chat irascible, chercher une boucle d'oreille de Dewi qu'Eniale a perdue quitte à mettre une partie du monde sens dessus dessous... Voici les petits récits simples qui nous attendent. Des récits où l'autrice va parfois un peu vite dans sa narration, mais où elle a plusieurs mérites. Comme varier les ambiances, car à côté de l'humour prédominant il y a des surprises, notamment autour du prêtre, voire un peu d'émotion, comme dans l'histoire avec le chat. Ou encore jouer sur de multiples petites références religieuses ou non (on pense au clin d'oeil à Thriller de Michael Jackson, ou à l'opposition de la religion japonaise aux croyances dont font partie nos deux héroïnes). Ou simplement montrer par instants d'autres facettes des deux miss, notamment Dewi face au chat.

Ca va parfois un peu vite dans les petits récits, mais dans l'ensemble la série confirme ici son charme, que ce soit pour la patte visuelle déjà très qualitative de Kamome Shirahama, pour l'humour assez inspiré, ou pour le caractère (plus ou moins) divin de ces deux chipies.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs