Divine Nanami Vol.4 - Actualité manga
Divine Nanami Vol.4 - Manga

Divine Nanami Vol.4 : Critiques

Kamisama Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Janvier 2012

La jeune Nanami continue son petit bonhomme de chemin au lycée, son emploi du temps au temple n'étant pas trop chargé pour l'instant, faute de visiteurs assidus. C'est dans cette indolence bienvenue qu'elle se découvre peu à peu des sentiments de plus en plus forts pour son messager, Tomoe. Cependant, une humaine, toute déesse soit-elle, et un yôkai peuvent-ils vraiment espérer vivre une divine idylle ?

"Divine Nanami" a toujours été depuis ses prémisses un titre sentimental et romantique. Néanmoins, cet aspect se trouvait souvent contrebalancé par l'ambiance un peu sombre par moments, par l'aspect humoristique des situations, ainsi que le fort caractère des divers personnages peuplant le manga. Les sentiments de Nanami, bien qu'apparaissant clairs aux yeux des lecteurs, n'étaient jusqu'à présent jamais vraiment étalés au grand jour. Une composante assez typique du genre sentimental, qui consiste à retarder le plus possible le moment de la déclaration afin de créer un (faux) suspens. Néanmoins, la série n'a pas pour habitude de faire traîner les choses, et Nanami décide de prendre son destin en main.
La déclaration qui s'ensuivra et qui trouvera sa conclusion dans les dernières pages du volume est certainement une des plus belles, une des plus sincères, et une des plus réalistes qu'il m'ait été donné de voir dans un manga. La scène sur le toit de l'aquarium notamment est superbe à bien des niveaux. Certes, le tout est idéalisé (comme beaucoup de choses dans la fiction en général), mais on ressent réellement la sincérité de la jeune fille, sa déprime puis son regain d'énergie quand elle prendra conscience qu'il ne lui servira à rien d'être passive, ce qui nous rend l'action très vivante et prenante, et donc crédible. L'empathie est forte, et Nanami nous apparaît comme quasiment réelle. À travers un flashback interactif, on peut également comprendre peu à peu les raisons qui poussent Tomoe à agir de la sorte, ainsi que ce qui l'a amené à devenir comme il est, et ce personnage continue de nous surprendre par sa justesse, à prendre toujours plus de prestance, de consistance, et on s'attache de plus en plus à lui. Et il faut le dire, son come-back dans le palais du dragon avait la classe. Le couple principal évolue à la fois côte-à-côte et chacun de son côté, trouvant leur épanouissement dans leur relation mais sachant aussi vivre de façon indépendante. Ainsi , si on peut qualifier le titre de "fleur bleue", difficile d'y voir la moindre niaiserie, tant la relation amoureuse se développe naturellement, avec douceur et spontanéité, et pas vraiment sans accrocs, mais sans mélodrame dans tous les cas. Néanmoins, les difficultés sont faites pour être surmontées, et les choses ne vont pas en rester là, c'est une certitude.

Il n'y a pas grand chose à ajouter par rapport aux chroniques des tomes précédents, un tome de "Divine Nanami" apporte toujours cette petite flamme de bonheur, à la fois chaleureuse et douce ainsi que vivante et entraînante, et qui devient toujours plus grande et forte. On ne le répétera jamais assez, mais le graphisme est vraiment superbe et contribue énormément à l'attachement à la série. Les scènes à la plage notamment sont un régal pour les yeux, les décors nous plongent en pleine onirisme, sans paraître surréalistes, et la narration reste un modèle du genre pour nous divertir au mieux et faire passer le côté léger, doux et drôle du titre, tout en sachant garder son sérieux. Les personnages, principaux comme secondaires, sont tous très travaillés, crédibles, attachants et sympathiques, et c'est un vrai plaisir de les voir évoluer et interagir. De plus, le prochain volume nous promet un retour à l'aspect traditionnel du titre, avec un (et certainement plusieurs) chapitre centré autour du temple. La balance entre romance et fun est de cette façon parfaitement dosée, pour nous éviter toute lassitude. Sans conteste, "Divine Nanami" s'impose doucement comme un shôjo indispensable. À lire absolument si on aime le rire, la bonne humeur, l'émotion et les personnages qui prennent vie à travers les mains de son auteure et les yeux de ses lecteurs.


Sorrow


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs