Divine Meteor Vol.3 - Actualité manga
Divine Meteor Vol.3 - Manga

Divine Meteor Vol.3 : Critiques

Suashi no Meteorite

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 09 Avril 2020

Le dernier mangeur d'étoiles en date à être apparu face à Ariyuki et Darmin leur a donné du fil à retordre, et le duo ne s'en serait sans doute pas sorti indemne sans l'irruption d'un autre binôme assez surprenant et prenant de haut nos héros. Car la dénommée Saika Makurazaki, fière archère faisant partie du même lycée qu'Ariyuki et que personne n'ose approcher, et elle-même réceptacle de la déesse Goshiki dont elle ne se sépare pas, a une vision des choses bien marquée: pour elle, quiconque s'accroche à son dieu, y compris elle-même, ne peut être qu'une personne nocive car s'accrochant à ses désirs au risque de nuire. Cette nouvelle venue serait visiblement prête à abattre avec son arc quiconque si elle le considère comme nocif. Alors quand elle cerne en Darmir un pouvoir encore différent des autres dieux, elle en conclut que cela est sûrement dû aux désirs gigantesque de son réceptacle, et décide de piéger Ariyuki...

C'est alors une première moitié de volume marquée par l'entrée en scène de Saika et sa confrontation à Ariyuki qui nous attend, pour un résultat intéressant. Bien sûr, l'humour n'est jamais très loin, ne serait-ce que via les "pièges" que la demoiselle tend à notre héros pour essayer de prouver sa cupidité totale. Mais derrière cela, certaines donnes piquent la curiosité comme il se doit, comme l'interrogation constante sur ce que sont ces dieux, la manière dont les mangeurs d'étoiles évoluent en imposant à nos héros de nouvelles règles pour pouvoir les affronter, la question de l'unicité de Darmir quant à ses pouvoirs incommensurables, la mise en valeur de l'absence de cupidité de notre héros qui continue à vivre dans la normalité, et tout simplement la petite évolution de Saika, jeune fille paraissant d'abord hautaine, mais étant surtout mue par une véritable droiture. Qui plus, les interrogations autour de la religion ne sont jamais très loin, notamment concernant la manière dont les humains peuvent se laisser envahir par leurs désirs et par les dieux même quand ça peut les mettre en péril, ou concernant le mode de penser de Saika comme quoi la dépendance aux dieux est une lâcheté.

"Souhaites-tu mourir en priant Dieu ou vivre par tes propres moyens ?"

Par la suite, alors que les enjeux continuent de grandir de façon intéressante, la deuxième moitié du tome prend pourtant une voie a priori un peu plus convenue, nos héros en arrivant à former une sorte de groupe cherchant à éloigner les réceptacles de leurs dieux afin d'éviter le pire. Les investigations ont beau se poursuivre, elles font parfois un peu de surplace, au profit d'un humour qui reste très présent... au point d'être parfois un brin envahissant dans des situations inopportunes, mais il reste que cette part barrée/décalée fonctionne assez bien, surtout quand ce cher Kameji est de la partie avec ses petits délires pervers, ses accidents et la manière absurde dont il se retrouve avec un dieu qui ne lui ressemble aucunement.

Avec l'apparition d'un ennemi ne ressemblant à aucun autre auparavant, la dernière partie du volume vient redonne un peu de tension au bon moment. Et en attendant de voir ce que cela donnera, Divine Meteor, même si c'est parfois maladroitement, continue ici d'aborder un propos de plus en plus intéressant.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.75 20
Note de la rédaction