Detroit Metal City - DMC Vol.2 - Actualité manga

Detroit Metal City - DMC Vol.2 : Critiques

Detroit Metal City

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Décembre 2008

Après la grande claque du premier volume, on attendait forcément avec une grande impatience ce second tome, et autant le dire de suite, on n’est pas déçu le moins du monde !
Ce pauvre Soichi, qui vit péniblement entre deux mondes, est totalement perdu, sa schizophrénie l’entraîne dans des situations toujours des plus décalées, qu’il s’agisse d’aider « le porc capitaliste » à séduire une jeune femme en l’humiliant publiquement, ou de souhaiter son anniversaire à la fille de ses rêves en la traitant de sale truie, chaque moment de sa vie est prétexte à se laisser dominer par le démon qui sommeille en lui ! Un des passages les plus amusants étant sans doute lorsqu’il réduit à néant un spectacle pour enfants devant des parents horrifiés !!
Tout est à prendre au 23e degré, et on rit vraiment de bon cœur, tout est drôle dans ce titre : les délires de Soichi qui se laisse emporter par Krauser, ou encore le pauvre Soichi qui est définitivement ridicule dans son état normal, sans oublier les personnages qui naviguent autour de lui, de sa patronne vulgaire et obsédée jusqu’à son batteur totalement psychotique en passant par le fan numéro un totalement débile ! Sans oublier les définitions que l’on continue de trouver à chaque fin de chapitre…que des grands moments !
Et au delà de tous ces délires, l’auteur semble instaurer une trame scénarisitque (vraiment légère malgré tout) avec les défis des autres groupes : Krauser et DMC suscitant la jalousie ! Tous les styles vont-ils y passer ? Pour le moment Krauser à humilié un groupe de punks avec son « méga mollard de l’enfer » et un chanteur de rap avec sa célèbre fessée porcine !
On ne peut qu’adorer, et peu importe si l’auteur joue avec des stéréotypes, on ne lit pas ce titre pour ce prendre la tête mais bel et bien pour délirer, et là, la mission est un succès total !

La travail de l’éditeur est remarquable comme pour le premier tome, et on salue une nouvelle fois le traducteur pour qui cela n’a pas du être évident de retranscrire toutes les expressions…(comme ma préférée que j’utilise désormais quotidiennement : « sale truie »! )


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs