Détective Conan Vol.68 : Critiques

Témoin d'un crime, mademoiselle Kobayashi est en potentiel danger, celui d'être retrouvée et attaquée par le coupable ! Voulant assurer sa protection, l'inspecteur Shiratori souhaite aussi lui déclarer sa flemme, puisqu'il a reconnu en elle l'amour de son enfance. Mais ses maladresse risque de lui coûter cette relation, ce qui pourrait profiter au criminel. A moins que...

Il y a de l'amour dans l'air ! Comme une bonne poignée d'autres, ce soixante-huitième volume de Détective Conan a pour particularité de nous intéresser autant que ses affaires criminelles par ses intrigues sentimentales, voire plus. Ceci, notamment parce que le premier chapitre achève une affaire cruciale dans l'histoire de Hiratori et mademoiselle Kobayashi, une intrigue nouvellement introduite et qui permet à l'inspecteur de redorer son blason. La finalité est simple mais efficace, et on en attend alors beaucoup des retrouvailles entre les deux tourtereaux.

Puis, un dîner en l'honneur de l'anniversaire d'Eri, durant lequel Ran tente une nouvelle fois de rabibocher ses parents, tourne au vinaigre ! Un meurtre a lieu, aussi il va falloir dénouer cette intrigue pendant que plâne le mystère d'un cadeau de Kogoro réserverait à sa femme.
L'affaire se veut donc assez classique dans la forme, avec une classique résolution, mais c'est bien le couple formé entre Kogoro et Eri qui apporte du piment, avec une éventuelle toute petite avancée entre eux. Leur duo étant un peu moins mis en avant, on attend forcément des moments plus forts quand c'est le cas, et l'affaire ne déçoit pas en ce sens.

Pour la troisième partie de l'ouvrage, Kaito Kid fait son retour dans un nouveau duel contre l'oncle de Sonoko, ou plutôt contre Conan ! Bien conscient de son véritable adversaire, le voleur gentleman joue une astuce aussi habile que celle dont fait preuve Jirokichi pour protéger son joyau, ce qui apporte des enjeux nouveaux dans cette affaire aux allures de casse-tête. Parce que les intrigues avec le Kid doivent aussi se renouveler, Goshô Aoyama fait preuve d'astuce pour rendre une confrontation prenante.

Enfin, les amourettes reviennent dans une dernière énigme, une histoire de vol à l'arraché qui prend de l'ampleur tandis que Ran et Sonoko cherchent à croire les oracles pour concrétiser leurs ambitions sentimentales. Traitant le potentiel couple Ran/Shinichi avec un petit côté vieux jeu (heureusement déjoué par la suite), l'enquête a une résolution certes capillotractée, mais confirme une fois encore les sentiments réciproques des deux protagonistes de la série. L'ensemble fonctionne donc globalement bien, surtout quand il s'agit de ne pas montrer Ran sous un jour de demoiselle en détresse !

Beaucoup d'amour au milieu de ces meurtres et affaires, donc, bien que rien ne soit encore totalement résolu. Mais petit à petit, les choses avances, et elles prendront encore du temps puisque Détective Conan est une série qui a encore plusieurs dizaines de volumes devant elle !