Détective Conan Vol.67 - Manga

Détective Conan Vol.67 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Septembre 2022

Une journée shopping finit en drame après que Conan, Ran et Sonoko aient
découvert le corps sans vie d'une jeune femme, dans des toilettes
publiques. La particularité de la victime : Être une gothic lolita. Si
l'amie de la défunte, qui avait rendez-vous avec cette dernière, semble
dévastée par le décès, Conan n'est pas dupe quant à l'identité du
criminel...



L'affaire de meurtre de la gothic lolita s'achève dans un premier
morceau de volume classique dans sa forme, menant une résolution qui
repose sur les codes du style gothic lolita. Une fois de plus, Gosho
Aoyama prouve tout son talent quand il s'agit de renouveler ses enquêtes
avec la moindre petite idée qu'il exploite avec détails et finesse.
Nous avons beau approcher des 70 tomes, la recette fonctionne toujours
aussi bien, aussi l'affaire ne déçoit aucunement dans sa résolution.



Dans un deuxième temps, l'auteur étonne par un format atypique chez
lui : Un récit en un seul chapitre, centré sur les Detective Boys, mais
dresse une ambiance finalement tragique pour une enquête percutante. La
dernière fois que l'auteur a eu recours à un tel procédé, ce fut avant
d'amorcer le climax de l'arc Kir. Et encore une fois, ce répit en un
seul épisode précède une série de chapitres à l'intensité grimpante.



Car si nous sommes désormais dans l'arc Bourbon (ou du moins, dans sa
mise en place), les mystères actuels reposent actuellement sur la
potentielle survie de Shûichi Akai et la véritable identité de
l'intriguant Subaru, dont notre jeune détective ne semble absolument pas
se méfier. Il suffit alors d'une affaire de menace d'attentat à la
bombe couplée à un doute de Gin sur la survie de son ennemi juré pour
mette le feu aux poudres à une séries d'événements rendant la suite de
ce tome tout bonnement palpitante. L'auteur prouve ainsi que la menace
des hommes en noirs n'est jamais très loin, tout en nous titillant
efficacement sur les éléments de suspense déjà en place. Le cœur de ce
soixante-septième tome est une nouvelle explosion d'intensité, qui fait
parfaitement mouche, tout en conservant encore de nombreux mystères sur
les enjeux actuels. A noter que pour un lecteur qui en serait à ce stade
de l'histoire, il est fortement déconseillé de visionner les derniers
films en date qui dévoilent entièrement la vérité derrière cette trame.



Et après un tel suspense, retour à la romance avec l'une des
sous-intrigues les plus récentes : La potentielle amourette entre
l'inspecteur Shiratori et mademoiselle Kobayashi, l'institutrice de
Conan et de ses jeunes amis. Quand cette dernière se trouve témoin d'un
meurtre, Shiratori la place sous sa protection tout en tentant de
résoudre l'affaire. Au final, et comme c'est régulièrement le cas dans
Conan, on se passionne au moins autant pour l'histoire d'amour
sous-jacente que pour l'enquête en cours. Dans le cas présent, il faut
dire que l'intrigue ne manque pas d'efficacité, que ce soit par la
rédemption de l'inspecteur qui apporte presque sa bénédiction à Satô et
Takagi, son amour passé, et son lien avec Kobayashi qui fait preuve
d'une réaction assez logique suite à une certaine découverte... A noter
que cette affaire n'est pas achevée dans cet opus, ce qui donnera
certainement lieu à un début de tome 68 des plus intéressants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs