Détective Conan Vol.65 - Actualité manga
Détective Conan Vol.65 - Manga

Détective Conan Vol.65 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Août 2022

Jirokichi, l'oncle de Sonoko, a tendu un nouveau piège de taille au Kid en enfermant son trésor dans un coffre réputé impossible à forcer : Les « blaireau de fer ». Cela n'empêchent pas les forces de polices sont là et en grandes pompes. Pourtant, Conan introduit l'idée que le voleur se soit déjà glissé parmi l'entourage de Jirokichi pour parvenir à ses fins, sans encore se douter l'étonnante finalité de cette affaire.

Ces derniers temps, les chapitres concernant Kaito Kid se font en présence de Jirokichi, l'oncle fortuné de Sonoko, qui souhaite autant coincer son ennemi juré que l'inspecteur Nakamori. Cela n'empêche pas Gosho Aoyama de dépeindre des affaires qui diffèrent les unes des autres, ce qui est le cas de cette intrigue qui vient davantage nous surprendre par sa résolution que par les tours de passe passe du voleur gentleman.

La seconde affaire a, elle aussi, un effet particulièrement étonnant. Impliquant Conan et les Detective Boys dans un braquage, elle met surtout l'accent sur l'un des éléments les plus abstraits du scénario depuis la conclusion de l'arc Kir : Le sort de Shûichi Akai. Déclaré mort, le membre du FBI pourrait pourtant être en vie. Des éléments de narration, volontairement distillés par l'auteur, nous ont servi d'indice, tandis que cette histoire de braquage en remet une couche, et de manière plus qu'évidente. Alors, on est autant happé par la capacité qu'auront les jeunes héros à déjouer le groupe de malfaiteurs que par la possibilité d'une réponse quant au sort d'Akai. Comme Jodie, nous aimerions ne pas avoir été trompé par ce qui nous est montré dans cette intrigue...

Après ce petit retour au scénario principal, la deuxième moitié de ce soixante-cinquième opus nous propose une intrigue en deux temps, d'abord centrée sur l'identité de deux personnages douteux, avant d’enchaîner sur une enquête certes classique mais complexe dans son développement, et qui ne sera résolue que dans le tome suivant. Une double affaire dont les deux parties s'avèrent aussi distinctes qu'habilement connectées, et qui confirme la volonté de Gosho Aoyama de faire d'un certain inspecteur, assez fraîchement introduit, une figure récurrente qui a ses propres liens à développer. Et parce que le personnage en lui-même ne manque pas de panache, c'est une proposition à laquelle on adhère aisément.

Et comme à chaque fois que l'artiste intègre une enquête sophistiquée, l'attention du lecteur est requise. Le texte est dense tant il y a de pistes à éclaircir dans cette histoire de « mur rouge » dont la complexité grimpe pages après pages. Aussi, mieux vaut avoir le tome suivant à portée de mains quand on se frotte à cette intrigue.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs