Détective Conan Vol.59 - Actualité manga
Détective Conan Vol.59 - Manga

Détective Conan Vol.59 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Juin 2022

Chronique 2 :


Par un habile plan mis au point par Akai et Conan, l'identité de Rena Mizunashi en tant que membre de la CIA est dévoilée, tandis qu'ils parviennent à la restituer à l'Organisation sans éveiller de soupçon, afin d'avoir un agent infiltré en leurs rangs. Seulement, certains des hommes en noir doutent de sa fidélité au groupe, aussi Gin lui soumet un ultimatum sous forme de mission : Donner rendez-vous à Akai pour le tuer...


L'extraordinaire volume précédent nous laissait sur un cliffhanger de taille : Afin de prouver son allégeance à l'Organisation, Kir doit tuer Akai, ce sous surveillance vidéo en directe de ses acolytes. Sans ça, tout le plan concocté par le FBI tomberait à l'eau, alors la mort de Shûichi semble cruciale. Et c'est par cet événement choc que démarre ce cinquante-neuvième tome, amorçant ainsi la conclusion du passionnant arc Kir. Et de nouveau, Gosho Aoyama traite son événement d'une main de maître tant dans le dosage du suspense que dans la narration. Rarement un opus de la saga nous aura proposé une séquence aussi cruelle, et c'est à l'instar de Jodie que le lecteur ne peut s'y résoudre. Mais qu'en est-il vraiment ? Doit-on accepter ce qui vient de se jouer sous nos yeux, ou tout ceci ne serait qu'un énième stratagème mis en œuvre par Akai et Conan pour tromper l'ennemi ? Dans une telle série, tout reste possible, aussi c'est avec ce déchirement couplé à une pointe d'incertitude que l'œuvre reprend sa petite routine, suite à un climax aux allures de montagnes russes.


Ainsi, l'opus reprend le schéma classique de la série, constitué d'une succession d'affaires indépendantes. Une redirection qui semblait évidente mais qui, après tous ces événements, est un peu rude. Néanmoins, voilà qui nous laisse le temps de souffler, dans un premier temps par une affaire très commune dans sa forme mais qui permet de mettre l'accent sur le couple très particulier formé par Eri et Kogoro, qu'on ne voit que trop peu mis en avant dans le récit. Aoyama nous propose ainsi un mécanisme des plus complexes, aussi bien malin sera le lecteur qui devinera la supercherie de l'assassin. Mais le tout fonctionne, bien que la conclusion de l'enquête soit frustrante de par le piège qu'il nous tend concernant une potentielle avancée dans la relation entre les parents de Ran.


La deuxième affaire complète de ce tome est presque un cas d'école tant celle-ci est d'une longueur assez surprenante, puisqu'elle se développe sur pas moins de 6 chapitres. Au programme, des meurtres en série liant deux lignées antagonistes, chacun rejetant la faute sur l'autre, tandis que Kogoro / Conan et Heiji sont appelés de part et d'autres pour résoudre ce cas bien complexes. L'autre surprise, c'est l'introduction d'un nouveau personnage voué à devenir récurrent : L'inspecteur Kansuke Yamato. Difficile alors de soupçonner l'individu tant l'aura qu'il dégage nous convainc que l'auteur souhaite faire quelque chose de son personnage. Alors, dans la complexité de cette affaire, on se laisse davantage porté par les événements, fausses pistes et révélations pour un ensemble bien construit et passionnant dans son déroulé.


Enfin, l'ultime affaire de l'opus s'ouvre le temps d'un chapitre, tandis que le tome suivant aura pour tâche de résoudre ce cas. Crime dans un karaoke « simple » dans la forme, l'intrigue réintroduit Eisuke, que nous n'avions pas vu depuis les grands événements de la traque de Kir. Alors, plus que l'affaire, c'est bien ce que pourra nous dire l'opus suivant sur le personnage, en concluant pourquoi pas son arc narratif, qui nous intéresse.



Chronique 1 :


Après de nombreux volumes ayant pour fil rouge la suite haletante des hommes en noir, l'auteur nous informe d'entrée de jeu que suite à la réalisation d'un nouvel opus télévisé, ce 59ème tome sera axé sur des enquêtes sans rapport avec l'organisation... bien triste nouvelle...

Enfin, chaque nouveau étant tellement séparé de son précédent que la lecture n'en est que meilleure : ainsi pour entamer les hostilités, en fermant le volet passionnant de Kir et Akai termine brusquement pour nous dévoiler une sombre histoire de meurtre ayant pour victime, bien évidemment, l'entourage de Conan, et il faut dire que malgré la complexité de plus en plus grande de chaque affaire, Gosho Aoyama et ses assistants se creusent les méninges pour nous tenir en haleine toujours autant. La seconde affaire est encore plus prenante, bien que la quantité de personnages rende l'histoire quelque peu confuse ; bien souvent la vengeance personnelle fournit le mobile mais les détails très plaisants et passionnants fournissent au lecteur de quoi tenter de résoudre l'affaire - toujours sans succès !- et permet ainsi de poursuivre l'aventure avec notre détective en herbe.


Ajoutons à cela la réapparition d'Hattori et Kazuha, l'un des éléments les plus attendus - avec une réapparition du grand Shinichi bien sûr - du récit, et le terrain de l'enquête prenant office dans le Japon médiéval : au final, Conan reste égal à lui même et nous fait passer un bon moment de lecture.



Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs