Détective Conan Vol.41 - Actualité manga
Détective Conan Vol.41 - Manga

Détective Conan Vol.41 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Avril 2020

Pour éponger une dette contractée par Kogoro, Eri entre en scène et prend en charge une affaire confiée au détective endormi, avec une belle récompense à la clé. Sur place, l'avocate retrouve sa rivale de lycée, qui n'est autre que... Yukiko, la mère de Shinichi ! Tandis qu'un crime a lieu sur place, les deux amies et adversaires vont chercher à faire la lumière sur cette affaire, avec l'aide de Conan bien-sûr, tout en réglant leur rivalité de longue date.

Le quarantième tome de la série se terminait sur un note plutôt frétillante, et celle-ci donne à la fin de la première affaire de ce volume 41 une saveur particulière. On le sait, Gosho Aoyama aime développer petit à petit ses personnages via leurs apparitions récurrentes, et la rivalité entre Eri et Yukiko est une bonne idée qui permet de mettre en avant les deux mamans de la série de manière efficace. L'univers de l'auteur étant riche en jeu de parallèles, un nouveau s'ajoute à la liste : la rivalité entre la mère de Ran et celle de Shinichi.

Concernant les affaires du volume en elle-même, l'auteur reste dans des écueils plutôt classiques, présentant notamment des meurtres sans réelles fantaisie, et qui seront résolues une fois que Conan aura deviné les stratagèmes. Ça reste efficace, mais il faut reconnaître qu'on apprécie davantage quand le mangaka propose plusieurs enquêtes aux formes variées dans un même opus. On ne boude pas son plaisir toutefois, chaque résolution étant toujours un plaisir à suivre, même si Gosho Aoyama va parfois très loin dans les stratagèmes, qui commencent à nécessité de véritables compétences de physiques pour être échafaudés. Une sorte de fantaisie qui a au moins le mérite d'apporter une vraie complexité dans les phases de résolution, et qui prouve que l'auteur s'est bien plus qu'habitué à ce type d'enquête, lui permettant d'aller toujours plus loin.

Reste que le cœur de ce volume n'est pas tant les affaires dépeintes, ni même la relation présentée entre Eri et Yukiko. L'ombre de Shûichi Akai rode depuis bien des volumes, et la menace qui pèse autour de Haibara est de plus en plus insistante dans ce volume, pour ne pas dire grandement oppressante. Différents personnages semblent menacer la scientifique en culotte courte, et Gosho Aoyama parvient toujours à entretenir un énorme mystère à ce sujet. Membres de l'organisation ou agents du FBI ? Beaucoup d'indices ont été laissés, le suspense est à son comble à bien des reprises, et il est plus que probable que quelque chose d'énorme au sein de la série se profile.

C'est donc bien par ce grand rapprochement des potentielles menaces que ce tome 41 se révèle prenant dans son ensemble. Ceci couplé à des affaires toujours appréciables à suivre et de bonnes idées de développement comme celle autour d'Eri et Yukiko, et on obtient un volume de bonne très bonne facture. Mais, on sera honnête, on en attend encore plus de la suite, vu tout ce que l'auteur présente dans la deuxième moitié d'opus.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs