Détective Conan Vol.40 - Actualité manga
Détective Conan Vol.40 - Manga

Détective Conan Vol.40 : Critiques

Meitantei Conan

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 15 Avril 2020

C'est le jour J pour l'inspecteur Takagi : Il a pu inviter l'inspectrice Satô dans un parc d'attraction, moment rêvé pour concrétiser leurs liens, et de lui offrir un présent à la hauteur de ses sentiments. Mais les autres inspecteurs, jaloux de la situation, ne l'entendent pas de cette oreille, et sont bien décidés à semer le trouble dans ce rendez-vous. Fruit du hasard, il semblerait qu'un trafiquant très recherché s’apprête à faire une transaction dans le parc, le même jour que ce rencard...

Détective Conan atteignait, à l'époque, le cap des quarante volumes ! Un chiffre qui ne fera que grossir avec le temps, si bien qu'on est maintenant certains que les cent tomes seront atteints, mais cette longévité était déjà impressionnante à l'époque.

Pourtant, il ne faut pas s'attendre à un événement spécial dans ce volume, ce qui ne l'empêche pas de proposer une succession d'affaires toujours sympathiques à suivre. Encore une fois, on salue l'arc du renouveau de Gosho Aoyama, qui parvient toujours à apporter des enquêtes différentes, tout en mettant l'accent sur certains personnages. Au programme ici, le rendez-vous de Takagi et Satô qui tourne à la recherche d'un traficant de drogue, un meurtre plus classique, et la recherche du premier amour du professeur Agasa !

Les qualités fortes de ce tome viennent donc bien de la manière dont sont développés quelques personnages phares de la série. En premier lieu, Takagi et Satô voient leur relation progresser petit à petit, mais de manière visible. On pourrait presque dire que c'est l'arc de personnages qui a le plus été développé jusqu'à présent, puisque la relation amoureuse semble maintenant établie, et se voit mise en avant via une affaire bien rythmée, et qui parvient à introduire de belles notes d'humour.
Quant au professeur Agasa, la quète de son premier amour apporte une tonalité pleine de douceur et de mélancolie au volume. De l'aveu de Gosho Aoyama, c'est un segment qu'il souhaitait traiter depuis un moment, et dont on peut attendre une continuité par la suite. Si la résolution est particulièrement difficile à suivre du fait du rapport à la langue japonaise, qui nécessite beaucoup de notes de la part de l'éditeur, les trois chapitres qui constituent cette petite enquête donnent du baume au cœur, en plus de nous en dire davantage sur le passé de l'un des personnages les plus attachants de la série.

Puis, comme souvent dans la série, le tome s'achève sur le début d'une nouvelle affaire dont l'une des forces semble être la mise en avant d'Eri, mère de Ran beaucoup trop absente dans la série. L'enquête doit encore faire ses preuves, mais la petite surprise de dernière page semble confirmer que l'auteur nous réserve une investigation plus que sympathique, et qui développera légèrement deux des personnages secondaires de la série, pour un début de volume quarante-et-un sous le ligne des mamans de nos héros !
  


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs