Daytime Shooting Star Vol.2 - Actualité manga
Daytime Shooting Star Vol.2 - Manga

Daytime Shooting Star Vol.2 : Critiques

Hirunaka no ryûsei

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Février 2019

Chronique 2
  
« Non… ce n’est… pas possible.. ! » Si seulement elle avait pu éviter ça… Mais Suzumé vient de tomber amoureuse de Shishio, son professeur principal. Troublée, elle veut nier ce qu’elle ressent. Mais au fil du temps qui passe et de ce rapprochement qui se laisse voir à certains passages, il est difficile de cacher ça.
Entre temps de nombreuses choses évoluent depuis ses premiers jours à Tokyo. Suzumé sait qu’elle peut compter sur l’amitié de Nekota et de deux autres copines, sans compter le fait qu’elle est la seule fille qui adresse la parole à Mamura.

Si bien que lors d’une séance de révision en groupe, les quatre copines et la bande à Mamura, Suzumé essaye de réchauffer l’atmosphère entre Nekota et son amoureux mais rien à faire, il ne bronche pas un mot. C’est alors que très spontanément, quand Mamura se trouve seul avec Suzumé, il lui excusera le moment de gène qu’elle lui à fait subir par une légère bise sur la joue… Sa y est, nous avons perdu Suzumé. La voilà lancée à travers des pensées qui jaillissent de partout ! « Nekota aime Mamura, qui lui m’aime, mais, moi je suis attirée par le prof... ». Il n’y a pas à dire l’histoire se complique énormément !

S’il n’y avait que ça. L’auteure réfléchi selon ses envies sans se demander si nous suivons encore la lecture qu’elle se permet d’en rajouter. Oui car c’est au dernier chapitre, que fait l’apparition d’un nouveau personnage qui n’est d’autre que l’ex petite-amie du professeur Shishio. Ce n’est même plus un triangle amoureux non, ça en devient un cercle vicieux !

Enfin, même avec cet aspect brouillon, Mika Yamamori arrive à donné du sens à son scénario. Chaque séquence est posée et les détails fournis par l’auteure nous suffisent amplement à nous plonger dans l’univers. Les images font le reste du boulot car elles ne sont pas trompeuses : des fossettes qui rougissent, des regards qui s’évitent… Des réactions de bases qui nous font comprendre plus que de simples mots, où les sentiments sont présent et où ils demeurent inexistant.
Un aveu en fin de tome, sûrement trop précipité remettra en cause les bases établies.
  
  
Chronique 1
  
Á la fin du premier tome, nous avions laissé Yosano en proie à un conflit intérieur. Telle une étoile filante, elle se laissait porter, désireuse tout de même d'être un jour saisie par quiconque. C'est d'ailleurs le fil directeur de cette histoire : la jeune fille suit cette étoile, cette direction, sans jamais s'arrêter. C'est un peu ici l'expression de son innocence, puisqu'elle s'est déjà perdue, plus jeune, à cause d'une étoile filante.

Le thème traité ici est le premier émoi. Celui d'une adolescente qui a toujours vécu dans sa campagne natale sans réellement se préoccuper de la vie et qui se retrouve propulsée dans une grande ville où cet homme, Satsuki, lui fait voir la vie sous un autre jour. Elle se rapproche de lui, s'ouvre un peu, lui parle, mais ne se confie pas encore. Clairement, la jeune femme est mystérieuse sur ses sentiments et n'arrive réellement à comprendre de quoi il en retourne réellement qu'un peu plus tard dans ce tome, à enfin mettre un mot sur ses tourments.

Sa relation avec Nekota devient aussi étrange qu'elle est drôle. Si la blondinette est clairement à prendre avec des pincettes, il semble que Yosano soit totalement insensible à ses remarques. Ce qui rend bien sûr la jeune femme folle de rage et elle tente tout pour la faire craquer. Mais notre campagnarde n'est pas facile déstabilisée, car elle a autre chose en tête. L'acceptation de soi est au centre de ce volume. En effet, les deux jeunes femmes développent un lien bien étrange, mais qui semble leur aller, elles s'entraident à leur façon. Si Yosano aide son amie en faisant en sorte de créer une connexion avec le garçon dont elle est amoureuse, Nekota quant à elle, apporte son aide en aidant la brunette à s'affirmer en se coiffant, en se maquillant, sans que cela ne soit trop. L'héroïne, plutôt froide à cette idée au début, finit par se laisser faire, et a le plaisir d'en voir les effets plus que positifs.

On notera tout de même ce début de tome qui tombe un peu dans le cliché de la jeune fille en danger sauvée par son prince charmant, mais il faut dire que ce passage permet également à l'héroïne de comprendre la nature du sentiment qui la trouble depuis qu'elle a rencontré Satsuki. Les deux personnages passent de plus en plus de temps ensemble, d'ailleurs, apprenant tout de même à s'apprivoiser même si le lecteur ne peut pas réellement deviner ce que le professeur pense. Il y a une distance avec lui, qui ne permet pas d'approcher ce qu'il pourrait ressentir.

Le cliffhanger de fin est une réelle torture. Il donne terriblement envie de se ruer acheter le troisième tome pour en connaître la suite, car les choses commencent à devenir intéressantes. Après avoir passé ce volume entier à enfin mettre un mot sur cette émotion qui lui étreint le cœur, Yosano l'avoue à ce qui pourrait sembler être le meilleur moment, mais la dernière case montre que ce n'est pas réellement le cas. Affaire à suivre, donc.

Toujours pas de page de couleur dans ce second tome, mais un petit mot de la part de l'auteur sur la tranche de la couverture, cette fois. Un rythme maintenu, un humour toujours aussi présent, et une suite attendue avec impatience !
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koalam

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
YukiTanaka
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs